Le monde des fous est infini

Bonjour à tous et toutes. J'ai lu "Le monde des fous est infini" de Poli Gyronnase. Qui sont les fous de ce monde ? Les criminels pour leurs méfaits ? Les policiers qui s'engagent dans ce corps et se frottent à toutes les misères et perversions possibles ? Nous, la société civile, qui bavons sur ce fragile cordon de sécurité qui nous protège globalement d'un monde abject ? Nos dirigeants, qui lâcheté après lâcheté, ne veulent toujours rien voir, rien entendre ou ne rien dire ? Vous ne trouverez pas la réponse à travers ce livre. Il se contente d'inclure des "tranches de vie", éléments de réflexion. Tout cela encadré et amené par une fiction rocambolesque qui nous relate les aventures de cet ex-flic mal dans sa peau. Il est des expérience qui marquent une vie ! Je recommande ce livre autant pour l'intrigue que pour son écriture fluide et parfaite de son auteur. Bravo l'artiste !

Lorsque Poli Gyronnase m'a contacté pour me proposer de lire son roman le monde des fous est infini, je n'ai pas hésité une seconde car tant le titre que la couverture que le pedigree de l'auteur (ancien policier) m'intriguait beaucoup.

Je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé, mais lié à une erreur de ma part. La couverture m'avait laissé penser à un polar et au final, je dirais qu'il s'agit plus d'un pur roman noir, genre avec lequel j'ai beaucoup de mal.

Reste que j'ai apprécié la sobriété de la plume et la prise de risque d'une construction complètement atypique.

Des trois parties du roman, la première est celle que j'ai préféré. C'est rythmé, déjanté et très visuel.

Le soufflé est retombé lors de la 2e partie constituée de nouvelles façon « tranches de vie » d'un flic. Je suis passé de l'une à l'autre sans toujours en saisir le fil conducteur avec pour conséquence de parfois totalement décrocher. Ces nouvelles m'ont également paru tellement plausibles (point positif) qu'elles m'ont un peu plombé le moral (point négatif).

L'auteur m'a plus ou moins rattrapé dans la dernière partie où j'ai retrouvé les qualités déjà présentes dans la 1e partie, mais avec un twist final un chouïa capillotracté à mon goût.

Bref : un récit avec des qualités mais qui n'était pas pour moi.

Un roman qui n'en est pas vraiment un....
Après avoir tourné la dernière page, je me suis demandé si le roman n'était pas une collision entre véritables histoires et faits sortis de l imagination.

Grâce à Poli Gyronnase, j'ai pu découvrir l envers du décor. Car bien souvent aux informations on parle des méfaits ou des bonnes actions de la police sans pour autant s'attarder sur l ensemble des actions. Il décrit ses débuts et son évolution au sein de cette corporation qui suscite beaucoup de sentiments divers. Il nous démontre les difficultés pour un bleu de s'intégrer et surtout des choix à faire lorsqu'il est en mission. Des anecdotes qui prêtent à sourire grâce à l humour, mais aussi ces moments difficiles psychologiquement et qui changent peu à peu notre cher policier.
Il démontre qu'il est important dans certaines situations critiques d'utiliser l humour pour désamorcer un moment risqué ou pour alléger l ambiance lorsque la journée a été rude.
Plus on avance dans le livre plus on comprend les raisons qui ont poussé Poli Gyronnase à changé de métier : retrouver un sens à la vie, un nouveau souffle. Ce métier pas comme les autres est difficile psychologiquement et même si le policier a un caractère d'acier, certains moments peuvent complément le changer. On a trop souvent tendance à oublier qu u' policier est avant tout un être humain doté d'une conscience et d'un coeur.
Ce roman est excellent dans le sens où j en ait tiré des enseignements sur leur vie, leur façon de procéder (et oui parfois comme dans les films) pas toujours réglementaire, mais nécessaire. Il montre l humain derrière so uniforme, son évolution et la raison pour laquelle il a quitté cet emploi qui lui tenait à coeur.
Alors si vous désirez découvrir un petit bout de réalité sur ce métier et sur cet homme mystérieux qu'est Poli Gyronnase, lisez-le avec attention. Il ne vous laissera pas indifférent. Un grand merci pour cette découverte. Mais une question me taraude.... Est-ce que Ornella est réelle ou sortie de votre imagination ?


Une phrase qui a attiré mon attention :
« Bien qu'inspiré de faits réels, les personnes et les événements décrits dans cette histoire pourraient être authentiques... »

Avis : DÉRANGEANT

Tout d'abord, je souhaite remercier Poli Gyronnase qui a souhaité m'envoyer « le monde des fous est infini » en Service Presse.
Que dire du visuel de la couverture sinon qu'il fait partie de ceux qui m'ont le plus interpellée, à ce jour. Quand j'ai juxtaposé le brassard POLICE et le titre, je suis partie dans bien des conjectures. Et je n'ai pas été déçue par les surprises des pages intérieures.
Oui, l'auteur dont le pseudo est un labyrinthe à lui tout seul, est un peu fou mais peut-on lui en vouloir quand il présente si bien les situations qu'il a affrontées et l'environnement quelque peu malsain de certains métiers.
Comment vous parler de l'histoire ? Il y a un mélange des genres assez déstabilisant entre la réalité dure du terrain en tant que policier et le fantasme d'un hold-up. Alors que lassé par ses années sur le terrain miné de la délinquance, Poli transgresse les règles qu'il s'était évertué à faire respecter, il livre, lors de sa fuite, un roman qu'il avait écrit en grand secret. Sa femme Ornella devenue aussi sa complice est la première lectrice d'un quotidien de flic confronté quotidiennement à des collègues plus ou moins rétifs, à des situations lourdes, à des enquêtes difficile, à un commandement non exempt de critiques et à une société qui se délite.
L'écriture est brute, coup de poing et coup de sang, d'un humour limite parfois, mais surtout addictive et page-turner. On sent que l'auteur s'est nourri de ses galères, de ses impatiences et de ses passions pour nous donner à découvrir des pans de vies et d'ordres qu'il vaut mieux parfois ne pas connaître. Il tape fort, se dévoile, nous enveloppe, nous fournit un truc pour enlever ses menottes… en cas de besoin, et nous fait douter. On ne sait pas ce qui est vrai et ce qui relève de l'imaginaire d'un auteur embarqué malgré lui. Les chapitres sous forme de nouvelles gardent l'intensité d'un récit nourri à la source.
Je ne vous dirai rien de la fin mais elle est particulièrement soignée, et on sent bien que le style « nouvelles » sied à Poli Gyronnase. le roman est sorti du tiroir, c'est tant mieux pour nous ; espérons et attendons le prochain qui ne devra rien au hasard.

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Lu d'une seule traite aujourd'hui, j'ai été enchantée de la découverte de ce livre à la belle couverture intrigante.
On se plonge immédiatement dans l'ouvrage de Poli, ancien flic, qui use du procédé de la mise en abîme pour construire efficacement son récit. de l'intrigue principale (début, milieu, fin) qui est une pure fiction on va basculer à des brèves de flics, véritables témoignages du quotidien de cet ancien policier devenu... braqueur.

On démarre d'ailleurs par ce "magnifique" braquage, bourré d'action, avec ses côtés fantasque et donnant le ton d'un humour décapant. On plonge ensuite dans les nouvelles de l'auteur, en même temps qu'Ornella, sa femme et co-braqueuse. Il nous décrypte de manière linéaire le métier de policier, l'école, les longues journées de services, les missions variées, les relations entre collègues, j'en passe et vous laisse découvrir toute l'étendue de cette critique juste et vraie. On tombe souvent dans la noirceur, la dure réalité de certaines affaires, et tout ce que cela engendre sur un être humain qui avait pourtant choisi cette voie par passion... Heureusement qu'il use et qu'il abuse de cette légèreté humoristique avec dérision et situations cocasses pour faire passer la pilule. J'ai aimé sa modification des noms de villes que l'on reconnaît aisément, des noms de marques, toujours drôles. Ces petites histoires sont également emplies de sensations, de ressentis, on est traversé par ce que vit notre ami Poli. C'est immersif et bien géré. Il manie avec brio une écriture vive, directe, quasi cinématographique pour dénoncer les dérives du métier, et nous parler de cette folie, ou plutôt ces folies qu'il a vécues, qu'il a subies durant ses 18 ans de service admirables.

Comme dans tout livre regroupant plusieurs petites histoires, j'ai été touchée et frappée par certains textes, j'en ai aimé certains plus que d'autres mais dans l'ensemble j'ai vraiment passé un très bon moment dans ce polar à la construction originale vraiment très plaisante.
Mention spéciale pour l'anecdote concernant Giselle, j'étais morte de rire !
Le voyage a été agréable, surprenant et varié. le seul défaut pour moi réside en une absence de cohérence entre les temps du récit. Passés et présents se mélangent trop aisément et parfois même au sein de la même anecdote et ça m'a un peu gênée côté fluidité. C'est somme toute un petit détail et je vous invite à votre tour à prendre connaissance de cette belle critique sociétale sur la Police et ses policiers, sur l'horreur, la misère, la détresse et cette folie auxquelles ils sont durement et quotidiennement confrontés.

Ce récit audacieux m'a beaucoup plus par ses côtés singuliers, par sa transparence et par son authenticité. de mon côté, je juge la reconversion de Poli totalement réussie et je ne manquerai pas de suivre son évolution d'écrivain avec envie et admiration.

Tout d'abord je tenais à remercier l'auteur de m'avoir contacté et surtout d'avoir été compréhensible sur mon retard de ma chronique et je m'en excuse encore mais ayez le plaisir de la lecture est revenu et je suis très contente.
Le livre de Poli vous emmène dans la folie humaine à laquelle les policiers font face chaque jour car Poli est un ancien flic et il a voulu partager son quotidien, cette histoire est un témoignage mêlée aussi à de la fiction.
Vous allez embarqué dans une histoire rocambolesque, déjantée qui nous happe instantanément et vous ne ressortirez pas indemne de cette histoire.
Je ne peux pas en dévoiler plus car sinon je spolierais l'histoire et ce que je peux dire c'est qu'il faut le lire.
C'est vraiment un moment de lecture authentique alors Merci.

Bonjour mes Lecteurs,

Voici un polar sociétal que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Le monde des fous est infini" de Poli GYRONNASE aux éditions Librinova.

Merci à son auteur de sa confiance.

L'auteur, ancien flic, nous livre ici son témoignage poignant de sa vie d'ex-flic, jalonnée d'histoires vécues toutes presque invraisemblables, là où l'irrationnel côtoie le quotidien invisible.

Cette morosité grandissante lui est offerte par l'institution qu'il avait choisi d'intégrer, poussé au commencement par des convictions sans failles et de nobles motivations qui s'effriteront avec le temps.

Au travers de ses nouvelles, l'auteur nous raconte sans détour les failles d'un système dépassé, usé, des hommes qui affrontent l'insupportable comme un drame ordinaire, blasés par une indifférence toute relative aux événements auxquels ils ne sont pas préparés à vivre. 

Tout commence avec une rébellion de l'auteur, qui entraîne sa femme dans un braquage pour commettre l'irréparable, libérant cette folie qu'il avait refoulée durant toutes ces dix-huit années de bons et loyaux services. 

Pendant son escapade, sa femme découvre alors son carnet où figurent ses écrits, son vécu, sa vie de flic, au travers de ses nouvelles pleines d'autodérision, mais aussi ponctuées d'horreur, de tragique et de violences ordinaires auxquelles il faut faire face.

Chaque situation est racontée avec bienveillance, l'ancien flic a toujours en tête que ce n'est pas la fonction qui fait l'homme mais que c'est l'homme qui fait la fonction.

En deçà de ses relations amicales et professionnelles avec son groupe, j'ai trouvé qu'il avait fait passer le facteur humain bien plus souvent qu'il ne l'aurait fallu dans certaines affaires, au regard d'une hiérarchie qui déprécie ce genre de comportement en affichant son ingratitude par des statistiques, malheureusement.

J'avoue avoir eu la gorge serrée en lisant la nouvelle du "doudou", il faut vraiment la digérer celle-là, elle n'est pas facile du tout, et sincèrement, je compatis car je n'ai fait que la lire. Poli, lui, l'a vécue en vrai et l'a revécue en l'écrivant... dur !

Un roman dont l'auteur se fait le passeur de témoin, riche de ses expériences authentiques et bouleversantes qu'il nous livre sans filtre.

Pour finir, il est dit de l'auteur dans sa biographie : " Il a perdu le sens de l'humour depuis qu'il a le sens des affaires", je répondrais que non, qu'il a su parfaitement manier l'humour avec toute la sensibilité humaine qui caractérisait chacune de ses nouvelles en nous permettant d'avoir une vision très réaliste de sa situation.

Il l'a fait parfaitement, et avec intelligence, de surcroît.

Je vous recommande ce livre à lire, si ce n'est pas déjà fait !

Bonne lecture, amis lecteurs !
Lien : http://lecturechronique2.com

Bonjour , je voulais partager ma très belle découverte de ce livre : le monde des fous est infini de Poli Gyronnase Auteur, autoédité chez Librinova, novembre 2019, 195 pages.

Ex policier notre auteur du jour, Poli Gyronnase, nous présente son premier polar en partie autobiographique qui se décrit en 3 parties.
Une première sous la forme d'un récit divertissant où l'on fait la connaissance des deux personnages principaux, Poli et sa femme Ornela. Lui vient de démissionner de la police pour ce consacrer à l'écriture et il veut offrir une vie de rêve à sa femme. Ils vont donc « tout naturellement » braquer une banque dans Gones-Ville. Et oui va falloir vous y faire parce que tous les noms de ville et de marques de luxe sont joyeusement rebaptiser à la sauce Poli (Bouche-Villois, Cassoulet-Ville, MacDorade, vêtements de chez Chatnelle et Bogoss…) le dialogue pendant le braquage est hilarant, jubilatoire, surtout celui d'Ornela. Poli Gyronnase navigue dans les mêmes eaux que Frédéric Dard !
La deuxième partie est la lecture de son manuscrit. Cela faisait 12 ans qu'il y consignait sa réalité sous forme de scènes de vie d'un policier dans l'exercice de sa fonction. On le découvre en même temps qu'Ornela. Voila ce qu'il en dit «quand un policier agit, on lui reproche d'agir et quand il n'agit pas, on lui reproche de ne rien faire » Les 32 « nouvelles anecdotiques » sont tirées de faits réels qu'il a vécus .Elles commencent à son entrée dans la police en 1988 Épris de justice, d'intégrité et d'altruisme, à 19 ans, Poli s'investit dans son métier de policier.
Professionnel accompli et expérimenté, il s'épanouit en toute sérénité auprès des siens. Apprécié de tous, Poli se dévoue corps et âme à son travail. Au hasard de deux faits divers, banalité pour les uns, drame pour lui, le premier va lui arracher ses premières larmes de flic, le second, en 2007 après 18 ans de bons et loyaux services comme il dit, le conduira à la démission !
Puis la troisième partie, le dénouement où l'on retrouve notre couple Bonnie and Clyde en cavale mais jusqu'où iront-ils ?
Il y a de l'humour, de la joie, du stress, de l'empathie, de la tristesse et au final du découragement.. On sent l'auteur joyeux quand à 18 ans il intègre la police nationale, aigri épuisé à la limite du burn out quand 18 ans plus tard il donne sa démission. C'est un roman absorbant, plein d'émotions, une écriture simple mais percutante pour une histoire réelle et qui m'a mis au premier rang. J'étais en patrouille, en ronde de nuit dans les quartiers chauds sous la menace permanente du danger, où les trafics en tout genre sont du quotidien (la prostitution, les vols le racket…) où les autres se croient toujours plus forts et plus intelligents. Entre procès-verbaux, enquêtes, perquisitions et garde à vue, rien ne vous sera épargné. Quand au final j'en ai encore la gorge serrée. Impossible de lâcher ce livre, on oublie tout, on pense « Poli ».Je vous recommande de lire ce roman, je suis conquit pour ma part.
Lien : https://www.facebook.com/Phi..

L'auteur est un ancien flic. Entré dans la police par vocation, il l'a quittée au bout de 18 ans. Recueil de situations vécues, vues de l'intérieur, parfois cocasses, mais le plus souvent noires, ces « tranches de vie » témoignent d'une désillusion croissante de l'auteur.
L'originalité vient de la façon dont c'est présenté. Poli se trouve un prétexte pour nous faire découvrir ce qu'il a vécu. Tout commence par un braquage dans lequel il a entraîné sa compagne Ornella, il ne pouvait pas lui offrir la vie dont il avait rêvé pour elle... (un moment un peu déjanté dans le livre ! et ça fait du bien !) A l'occasion de leur fuite en voiture, il lui fait découvrir son manuscrit, qui relate des scènes vécues en tant que flic.
Le côté « braquage » intervient 3 fois dans le livre : au début en présentation, puis vers le milieu, comme pour faire une pause, et ensuite à la fin du livre (inattendue d'ailleurs cette fin !) Entre chaque, des petites histoires classés par ordre chronologique pour mieux appréhender le cheminement des pensées de l'auteur.
Si je devais comparer ce livre à un fruit, je choisirais le pamplemousse, l'écorce étant le côté histoire braquage et les quartiers les situations vécues. Pourquoi un pamplemousse ? Tout simplement pour son côté à la fois doux et amer, un peu acide. Certaines situations sont en effet plus douces comme « le cochon nommé Gaston »et d'autres, beaucoup plus nombreuses, sont noires et ont ce côté amer et acide.
Ce qu'il faut retenir, c'est que malgré une formation, personne n'est vraiment préparé à vivre des situations dramatiques. Manque de moyens, de soutien, de reconnaissance. Certains vont se blinder et paraître insensibles, voire durs, d'autres se laisseront corrompre, et d'autres encore choisiront le suicide. Poli a choisi de partir.
En bref : Un moment de lecture authentique, parfois bouleversant. A lire.

Dans ce livre, Poli Gyronnase vous livre de nombreux témoignages sur sa vie d'avant, lorsqu'il faisait partie de la Police Nationale. Plutôt que de vous livrer ces histoires pêle-mêle, l'auteur vous le fait de façon travaillée, intelligente : la mise en bouche se fait avec une histoire de Hold-up dont les personnages sont bien déjantés. C'est très plaisant et je ressens avec cette histoire, l'humour de l'auteur.

Entre deux, il vous livre son histoire, ses anecdotes, et il le fait par ordre chronologique.Ainsi, vous pouvez tout à fait vous rendre compte qu'il a intégré ce système par envie, par vocation. Il n'était pas peu fier de cette réussite, et son père aussi.

Nous le suivons donc sur plusieurs années. Il vous livre un panel d'histoires mêlant la tragédie, la folie, l'humour.
Vous vous rendez compte à la lecture de chaque histoire que malgré la formation qu'ils ont reçu, ces hommes, ces femmes ne sont pas vraiment prêts à affronter la réalité du terrain. On leur apprend à tenir une arme mais on ne les prépare pas psychologiquement aux dégâts qu'elles peuvent faire et lorsqu'ils arrivent sur une scène de crime sans y être préparé, cela peut laisser des séquelles.

D'autant plus que la plupart des policiers ont une vie lorsqu'ils quittent leur travail : Ils rentrent chez eux, ils ont une femme/un mari, des enfants. Ils doivent faire en sorte de laisser ces horreurs sur le seuil d'entrée au risque de salir l'innocence de leur famille. Il faut malgré tout passer les fêtes de fin d'année alors que l'on vient de voir son premier cadavre. Leur souci de les préserver entraîne parfois, chez ces policiers, un poids qu'ils ne peuvent évacuer s'ils ne trouvent pas un exutoire.
Cet exutoire, ils l'auront sur leur lieu de travail : l'humour, l'amitié. Faire face à l'horreur en riant. Supporter les pires situations par des parties de fous rires. Ce sera leur rempart contre la folie, l'horreur.
Ça peut vous paraître choquant mais c'est leur façon de ne pas devenir fou. Quoi d'autre sinon !

Poli Gyronnase n'a pas pour but de redorer l'image des policiers, non, il vous livre son témoignage.
Il vous raconte sa désillusion qui devient de plus en plus importante au fur et à mesure de son expérience grandissante. Il vous explique pourquoi il a perdu la foi dans cette institution.
Il était tellement fier d'intégrer les forces de l'ordre. Il en ressort tellement dégouté face au manque de soutien de sa hiérarchie, que ce soit pour leurs moyens ou leur bien-être. le facteur humain passe après les statistiques ! Comme dans bien d'autres endroits malheureusement.

Aujourd'hui, il a fait le choix de changer de métier : celui de la banque-assurance. Il est sur de rentrer chez lui tous les jours et il a enfin trouver cette stabilité dont il avait besoin pour profiter pleinement de sa famille, de la vie.

C'est un récit authentique, parfois bouleversant.
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