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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une pépite !

Des tensions, on se relâche, des tensions, on se relâche, des tensions, des tensions, on se relâche, des tensions, des tensions, des tensions, on se relâche, des tensions, des tensions, des tensions, et toujours des tensions... on divorce...

Poli Gyronnase n'a pas démissionné de la Police nationale, il en a divorcé après 18 années de mariage, disons plutôt de sacerdoce !

Un livre remarquablement bien écrit et rondement mené, drôle, éprouvant, touchant, ébranlant, et si vrai, dont il faut se donner le temps de se remettre. Un livre que j'aurais adoré faire partager à feu mon grand-père, flic jusqu'au bout des ongles d'une époque définitivement révolue.

Je recommande !!! Un livre auto-publié qui aurait largement mérité l'attention d'une grande maison d'édition.
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Le monde des fous est infini de l'ancien policier maintenant devenu auteur Poli Gyronnase est une véritable petite grenade. Ce livre a une charpente particulière que personnellement je n'avais jamais rencontré dans aucune autre des mes lectures et franchement c'est l'un de mes gros points positifs de ce roman ; l'originalité de la structure littéraire.

L'auteur nous livre donc une fiction en trois parties; un ancien flic déguisé en joker et accompagnée de sa magnifique épouse brésilienne, Ornella, braque une banque. Cette fiction est très colorée et imagée, elle est teintée d'humour rude et nous prouve que l'auteur est capable de bien des prouesses dans le mélange des styles. Durant leur fuite, Ornella découvre un carnet de recueils ou plutôt de faits vécus écrit de la main de son époux alors qu'il était encore policier, nous allons donc plonger à travers les yeux de la charmante épouse dans le monde d'un ancien condé.

Les ‘'nouvelles'' sont en ordre chronologique, elles sont datées alors nous assistons indirectement à l'évolution psychologique du policier si nous sommes attentifs aux signaux. Ce n'est pas une descente aux enfers, je vous rassure mais une véritable prise de conscience. du jeune promu à peine sorti de l'adolescence au coeur pur qui désire changer le monde, aider son prochain et réaliser de magnifiques exploits, nous allons terminer la rencontre avec un policier devenu homme qui a perdu foi, peu à peu, envers le système et que l'impuissance quotidienne de ses actions l'ont mené à poser sa démission…. et fictivement (je l'espère, hihi) devenir braqueur.

Honnêtement, la plume de Poli est parfaitement maîtrisée, il livre ses émotions et ses ressentis d'une façon tout à fait juste et honnête. Il ne tombe pas dans la dénonciation mais à travers son vécu c'est à nous, les lecteurs, de nous faire notre propre idée. Concernant la fiction, je me répète, c'est si bien imagé que le plaisir est presque coupable et nous en redemandons ! Alors, Poli, par pitié, ne range pas ta plume comme tu as rangé ton insigne… car c'est avec des mots que parfois nous pouvons changer le monde !
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Tout a commencé pendant une triste nuit, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva…

Oups !
Je me suis trompé d'Histoire !!!

Donc tout à commencé le 15 août 2020, Poli Gyronnase m'a contacté pour me proposer son roman “Le monde des fous est infini” et connaitre mon ressenti sur son livre.
Alors tout d'abord, merci Poli, pour ta confiance, mais surtout merci de m'avoir permis d'entrer dans “ton monde”

Je dois dire que le début du livre m'a un peu perdu… Mais j'ai compris très vite que j'étais le seul fautif…
Je n'avais pas suffisamment porté attention au titre du roman, et j'étais passé complètement à côté de quelque chose.

J'ai donc stoppé ma lecture et suis allé à la recherche… d'un chapeau à grelots.
J'étais pourtant persuadé d'en avoir un dans le grenier mais impossible de le retrouver.
J'ai donc fait avec les moyens du bord !
J'ai utilisé une civette de carnaval que j'avais ramené d'un voyage à Venise.
J'ai repris ma lecture depuis le début… Et là, tout est devenu clair et limpide. Je n'étais tout simplement, pas du tout dans le bon état d'esprit quelques minutes plus tôt lors, de ma première tentative de lecture…
J'allais pouvoir me rattraper.

Je plonge dans le monde fou, qu'est devenue notre société.

Très vite, j'ai un premier choc.
Le choc de l'envers du décor…
J'ai beaucoup d'amis dans la Police. Ils ont beaux me dire, me raconter, me décrire, me le répéter, tous “les collègues” travaillent avec d'énormes difficultés. Régulièrement ils perdent leurs illusions, et c'est la lente descente psychologique. Ils ne sont jamais au bon endroit. Pris entre deux feux, sans aucun jeu de mots ce coup-ci !
Ils se font “allumer” quand ils n'en font pas assez. Mais dès qu'ils interviennent ils en font trop !!!

Pas facile dans ces conditions de défendre veuves et orphelins ainsi que tous les autres…

Poli a su admirablement, par le biais de “nouvelles” souvent très courtes, retranscrire son quotidien sous forme de tranches de vies autobiographiques mêlant humour et autodérision, pour accepter l'inacceptable et faire passer ses messages sur l'état lamentable des services de la police en France.

Après avoir passé 18 ans dans la police, Poli démissionne et entraîne sa femme Ornella dans un cambriolage, où celle-ci disjoncte complètement !!!

C'est la première partie. le braquage.
Rythmé. Dur, très violent, mais je n'ai pu m'empêcher de sourire en imaginant les situations.

J'ai donc suivi le parcours et l'incroyable histoire déjantée de Poli, en ayant hâte chaque fois, d'être au chapitre suivant.

Seconde partie. Sur la route.
Le ton est différent. On se pose plus de questions. Poli décrit son travail de policier, son quotidien… Vécu et roman se combinent à merveille.

Troisième partie. le dénouement.
Il ne pouvait en être autrement. Je sais au combien le choix de tout arrêter n'est pas du tout facile. le regard des autres, la famille, les amis, l'impression d'avoir loupé quelque chose, la perte petit à petit de nos illusions. Mais une vie sans pression constante n'a pas de prix.
Et pour terminer, une fin très bien ficelée, qui s'accorde parfaitement avec ce qui se dégage de l'ensemble du récit.

À lire absolument… Mais… Surtout n'oubliez pas le chapeau et les grelots !
Un livre drôle, émouvant aussi et profondément humain…
Bravo l'artiste !!!

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Extrait :

« On sort enfin de cette cité pour regagner notre unité. le lendemain les trois malfrats seront déférés devant le parquet, je ne connais pas la décision de justice les concernant. J'ai juste avisé mon groupe de ma volonté de ne plus jamais me rendre dans cette cité, ou bien, obligatoirement accompagné du GIPN et de l'armée.
Les policiers ne sont pas tous le temps maître de leur espace-temps. Notre inconscient collectif nous trompe, les flics ne s'octroient pas le plaisir de pouvoir comme bon leur semble. Souvent, ils se battent pour que la loi soit simplement appliquée, au péril de leur vie. Ils s'activent tous les jours, sans forcément dominer les situations, et passent la plupart de leurs temps a tempérer… non pas à maîtriser ou à profiter.
Ce jour-là, j'ai compris que nous n'étions plus dans un état de droit, j'ai perdu le peu de foi policière qui me restait. »
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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L'auteur nous fait découvrir, l'état émotionnel dans lequel peuvent être plongé le policier durant sa carrière. Et il y arrive parfaitement. On pourrait penser qu'il se moque de certaine situation avec ses pointes d'humour, mais n'est-ce pas une façon de relativiser la noirceur d'un métier, le rejet de la profession, son juste un ras-le-bol. Car Poli y est rentré, volontaire, plein de croyance et en est ressorti désabuser. Même s'il est certain que le système y est pour beaucoup, la lecture de ce roman nous amène à nous poser d'autres questions. Quelles possibilités s'offrent aux policiers pour évacuer le stress, ce qui leur pèse sur les épaules une fois le travail fini. La famille, le sport, les amis ? Ne doit-on pas revoir de nombreuses lois françaises ? Poli a choisi de démissionner mais d'autres… Un récit que je vous invite à découvrir.
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Bonjour,
Mon retour sur le monde des fous est infini de Poli Gyronnase Auteur
Cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce roman à la couverture intrigante et c'est finalement l'auteur qui m'a proposé de le lire. Merci Poli.
Comment dénoncer des choses en maniant l'humour ? Voilà le sous-titre que devrait porter ce roman.
L'auteur, ancien flic, aurait pu nous offrir un simple témoignage, mais il a préféré mettre tout cela en scène. On y trouve tout du polar, il y a une intrique mais surtout des tranches de vie d'un quotidien pas facile.
Le roman débute par un braquage avec des personnages totalement barrés comme je les aime. On est loin de la classe de la Casa de Papel, mais le casse fonctionne et d'emblée, je me suis attachée aux 2 personnages, que l'on retrouvera à la fin du bouquin.
Ensuite, nous partons vers un ensemble de nouvelles où on découvre que Poli est entrée dans la police par réelle vocation, et non par dépit comme j'en ai souvent croisé lors de mes études de droit. L'envie de servir son pays, aider les autres, car oui un flic ne fait pas que vous mettre en taule, un flic aide aussi qu'on le veuille ou non.
Très vite, dans cette succession de nouvelles, on capte que les policiers ont beau être formées, aucun n'est vraiment préparé à ce quotidien fait de drames. Retrouver les siens après une journée sur le terrain n'est jamais chose aisée.
Alors, il y a l'humour, quand on peut encore le manier, pour tenter de rendre le quotidien supportable.
Un radio-crochet entre collègues ça détend sauf pour le pauvre bleu qui lui y croit. Cette nouvelle m'a fait mourir de rire.
Mais j'ai très vite aussi senti se former une boule dans ma gorge quand Poli Gyronnase Auteur nous raconte un jour plus affreux que les autres. La nouvelle s'intitule « doudou ». Je vous laisse deviner de quoi il est question.
Ce qui est malheureux c'est que plus de 23 ans après avoir côtoyé de très près des flics, je me rends compte qu'à nouveau les résultats, les fameuses statistiques, sont toujours plus importants que les conditions de travail, que le bien-être du personnel qui, pourtant, tire le signal d'alarme. Rien n'a changé, seules les années ont passé.
Aujourd'hui, l'auteur a délaissé les forces de l'ordre pour un métier en banque-assurance. Beaucoup vont se dire qu'il est fou d'avoir fait cela. Je me dis surtout que rentrer, tous les soirs, vivant et pouvoir profiter de sa famille est LE bon choix.
Un drapeau posé sur un cercueil et des hommages qui viennent toujours trop tard ne servent jamais à rien.
J'aimerais tant que ce roman, qui reste un témoignage réel, mais fait dans la bonne humeur, change la vision que beaucoup ont de nos policiers. J'en ai parlé avec l'auteur, comme avec bien d'autres collègues du même rang. Leurs expériences les rendent bien plus pessimistes que moi. Mon côté bisounours espère, tout de même, le contraire.
Je pense que l'auteur a d'autres tranches de vie dans sa tête et j'ose espérer que très vite, il y aura une suite.
À lire donc. Vous passez un très bon moment. L'écriture est fraîche, sympathique, assez légère, mais les choses sont dites.
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« C'était ça mon métier, des rencontres de tous types, des rencontres de diverses misères humaines. Je me souviens du regard de cet homme, ou plutôt, de cet alien. Tout bien réfléchi, il ne devait pas être humain. En effet, il n'y avait plus rien au fond de ses pupilles : plus d'humanité, plus de respect, plus d'espoir. Seuls les billets de banque pour s'acheter de la came comptaient. »

Poli était policier. Oui était ! Car après dix-huit ans de carrière, il a décidé de démissionner. Cette profession n'était plus la sienne. Son but était de devenir écrivain. Écrire, il a toujours aimé ça ; et il était tant pour lui d'aboutir à ce projet.

Mais que s'est-il passé entre sa démission et ses projets, pour qu'il se retrouve au milieu d'un braquage ? Car oui Poli vient de braquer une banque et surtout il a embarqué sa femme dans ce funeste projet !
Comment passe t-on de flic à braqueur ?

Se feront-ils prendre ? Ses dix-huit ans de bons et loyaux services les aideront-ils à se sortir de cette impasse ? Quelle issue attend Poli et sa femme ?

Ce livre est surprenant ! Entre fiction et vérité, il nous faudra faire la différence. Car au-delà de cette histoire de braquage, Poli nous raconte tout ce qui a fait sa carrière. de ses débuts jusqu'à sa démission. Il n'épargne rien ! Il ne nous cache rien surtout ! Nous sommes amenés à connaître l'envers du décor du métier. du policier héros, idéalisé ; nous passons au flic malmené sur le terrain et par sa hiérarchie. Des bons moments, il en a vécus. Mais la dureté de la réalité rattrape très vite l'homme à la carte bleu-blanc-rouge.

Mes chères lectrices, mes chers lecteurs, soyez prêts à découvrir un monde insoupçonné. Où tout peut arriver ! du meilleur au pire, tout nous sera racontés. Comment se déroule la vie d'un policier ? Entre ce que l'on imagine et ce qui est vécu, ce métier de terrain peut-être aussi gratifiant que perturbant. Pourquoi autant de suicide dans ce secteur ? Pourriez-vous répondre à cette question ?

Souhaitez-vous connaître la vérité ? Celle de Poli Gyronnase ? Je vous invite vivement à ouvrir les pages de ce monde de fous où l'infini peut-être définitif...
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Devant la Bourges-Bank du centre de Gones-Ville, Poli ex-flic grimé en Joker, jongle avec ses 3 balles.
Mais ce n'est pas pour le plaisir de se donner en spectacle, il s'en serait bien passé. Quoi que ...
Aujourd'hui, sa vie va changer. du moins il l'espère !
Lorsque Ornella sa femme arrive, le braquage commence !

C'est par vocation que l'auteur est entré dans la police et c'est par désillusion qu'il en est parti.
Seulement entre temps, il a vécu diverses enquêtes qu'il livre d'une plume fluide, percutante parfois incisive ou humoristique. Son personnage principal, c'est son speudo avec ses souvenirs !
Son récit débute comme un roman. L'humour est de mise pour la narration du holdup de la banque. Je dirai même que l'instant est loufoque avec Ornella qui s'occupe des otages et qui se prenant au jeu fait son show. À croire qu'elle a fait ça toute sa vie !

Puis c'est une succession de nouvelles qui commencent lorsque dans leur folle escapade, Poli demande à Ornella de lire son manuscrit.
Au fil des récits, qui sont choisis dans ses expériences professionnelles, il jongle avec les émotions du lecteur. Ainsi les récits se succèdent et si la chronologie des années est bien définie, celle des situations loufoques, attendrissantes, dramatiques, déjantées ... ne l'est pas.
Il faut bien donner au lecteur à la lecture de cet ouvrage profond et dérangeant une bouffée d'air frais !
Ainsi, j'ai souri avec "La cagoule"et "Un cochon nommé Gaston", franchement rigolé avec "Un rail sinon rien" et "Le gâteau des rois" et été boulversé avec "Le canal 4" et "Le doudou".

Il raconte l'envers du décor de son métier de policier. Celui du flic qui malgré la fraternité qui règne dans une équipe, est tout seul ! Un service est une addition d'individualités.
Il dénonce ainsi, la nature sombre de l'humain, l'ingratitude, l'irrationalité et l'absurdité de la société dans son ensemble mais sans porter de jugement. Juste les actions et les réactions !

Je pensais pouvoir vous dire quel récit j'avais le plus aimé mais je ne peux pas.
Tous m'ont frappé de plein fouet, que ce soit par l'humour ou le tragique !

PS: Un GRAND MERCI à Poli Gyronnase pour m'avoir proposé de lire son recueil.
Lien : https://imagesderomans.blogs..
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Bonjour à tous et toutes. J'ai lu "Le monde des fous est infini" de Poli Gyronnase. Qui sont les fous de ce monde ? Les criminels pour leurs méfaits ? Les policiers qui s'engagent dans ce corps et se frottent à toutes les misères et perversions possibles ? Nous, la société civile, qui bavons sur ce fragile cordon de sécurité qui nous protège globalement d'un monde abject ? Nos dirigeants, qui lâcheté après lâcheté, ne veulent toujours rien voir, rien entendre ou ne rien dire ? Vous ne trouverez pas la réponse à travers ce livre. Il se contente d'inclure des "tranches de vie", éléments de réflexion. Tout cela encadré et amené par une fiction rocambolesque qui nous relate les aventures de cet ex-flic mal dans sa peau. Il est des expérience qui marquent une vie ! Je recommande ce livre autant pour l'intrigue que pour son écriture fluide et parfaite de son auteur. Bravo l'artiste !
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Un roman qui n'en est pas vraiment un....
Après avoir tourné la dernière page, je me suis demandé si le roman n'était pas une collision entre véritables histoires et faits sortis de l imagination.

Grâce à Poli Gyronnase, j'ai pu découvrir l envers du décor. Car bien souvent aux informations on parle des méfaits ou des bonnes actions de la police sans pour autant s'attarder sur l ensemble des actions. Il décrit ses débuts et son évolution au sein de cette corporation qui suscite beaucoup de sentiments divers. Il nous démontre les difficultés pour un bleu de s'intégrer et surtout des choix à faire lorsqu'il est en mission. Des anecdotes qui prêtent à sourire grâce à l humour, mais aussi ces moments difficiles psychologiquement et qui changent peu à peu notre cher policier.
Il démontre qu'il est important dans certaines situations critiques d'utiliser l humour pour désamorcer un moment risqué ou pour alléger l ambiance lorsque la journée a été rude.
Plus on avance dans le livre plus on comprend les raisons qui ont poussé Poli Gyronnase à changé de métier : retrouver un sens à la vie, un nouveau souffle. Ce métier pas comme les autres est difficile psychologiquement et même si le policier a un caractère d'acier, certains moments peuvent complément le changer. On a trop souvent tendance à oublier qu u' policier est avant tout un être humain doté d'une conscience et d'un coeur.
Ce roman est excellent dans le sens où j en ait tiré des enseignements sur leur vie, leur façon de procéder (et oui parfois comme dans les films) pas toujours réglementaire, mais nécessaire. Il montre l humain derrière so uniforme, son évolution et la raison pour laquelle il a quitté cet emploi qui lui tenait à coeur.
Alors si vous désirez découvrir un petit bout de réalité sur ce métier et sur cet homme mystérieux qu'est Poli Gyronnase, lisez-le avec attention. Il ne vous laissera pas indifférent. Un grand merci pour cette découverte. Mais une question me taraude.... Est-ce que Ornella est réelle ou sortie de votre imagination ?


Une phrase qui a attiré mon attention :
« Bien qu'inspiré de faits réels, les personnes et les événements décrits dans cette histoire pourraient être authentiques... »
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L'auteur est un ancien flic. Entré dans la police par vocation, il l'a quittée au bout de 18 ans. Recueil de situations vécues, vues de l'intérieur, parfois cocasses, mais le plus souvent noires, ces « tranches de vie » témoignent d'une désillusion croissante de l'auteur.
L'originalité vient de la façon dont c'est présenté. Poli se trouve un prétexte pour nous faire découvrir ce qu'il a vécu. Tout commence par un braquage dans lequel il a entraîné sa compagne Ornella, il ne pouvait pas lui offrir la vie dont il avait rêvé pour elle... (un moment un peu déjanté dans le livre ! et ça fait du bien !) A l'occasion de leur fuite en voiture, il lui fait découvrir son manuscrit, qui relate des scènes vécues en tant que flic.
Le côté « braquage » intervient 3 fois dans le livre : au début en présentation, puis vers le milieu, comme pour faire une pause, et ensuite à la fin du livre (inattendue d'ailleurs cette fin !) Entre chaque, des petites histoires classés par ordre chronologique pour mieux appréhender le cheminement des pensées de l'auteur.
Si je devais comparer ce livre à un fruit, je choisirais le pamplemousse, l'écorce étant le côté histoire braquage et les quartiers les situations vécues. Pourquoi un pamplemousse ? Tout simplement pour son côté à la fois doux et amer, un peu acide. Certaines situations sont en effet plus douces comme « le cochon nommé Gaston »et d'autres, beaucoup plus nombreuses, sont noires et ont ce côté amer et acide.
Ce qu'il faut retenir, c'est que malgré une formation, personne n'est vraiment préparé à vivre des situations dramatiques. Manque de moyens, de soutien, de reconnaissance. Certains vont se blinder et paraître insensibles, voire durs, d'autres se laisseront corrompre, et d'autres encore choisiront le suicide. Poli a choisi de partir.
En bref : Un moment de lecture authentique, parfois bouleversant. A lire.
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