Henri Pierny
EAN : 978B00BJQ7UR0
Gallimard (30/11/-1)
/5
2 notes
Gallimard (30/11/-1)
Résumé :
La mort, cela peut être un jeu d’enfants : «T’es mort, je t’ai visé avec ma carabine!" Et le pseudo-cow-boy, docilement tombe, les bras en croix... Ou un rêve brumeux de gloire pour adolescents romantiques... Ou le fait qu’un certain Paul Libiovizt allait cesser d’exister, à l’aube de tel jour, tel mois, telle année.
Mathias ne voulait pas admettre ce fait et il avait moins de quinze jours pour sauver le condamné.
Mathias ne voulait pas admettre ce fait et il avait moins de quinze jours pour sauver le condamné.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Mathias Blin est en état de choc. Il vient de retrouver, en une du journal, la photo de l'homme qui lui a sauvé la vie en Indochine. Il s'agit de Paul Libiovitz qui est accusé du meurtre d'un inspecteur de police. La sentence est tombée : on le condamne à la peine capitale. Mathias a une dette envers Paul mais il n'a que 8 jours pour prouver l'innocence de son sauveur. Dans sa cellule, Paul pique le dix... Au dehors Mathias mène l'enquête tambour battant .La course contre la montre est lancée...
Cette série noire d'Henri Pierny parue en 1959 ne nous laisse pas de répit.
Mathias est remonté comme un coucou et plonge tête première dans un milieu qu'il va découvrir à ses risques et périls, celui des truands et des call-girls. le seul défaut de ce polar est son style que l'on peut trouver un peu trop débraillé. Pique le dix, il tourne pas qu'en rond !
Cette série noire d'Henri Pierny parue en 1959 ne nous laisse pas de répit.
Mathias est remonté comme un coucou et plonge tête première dans un milieu qu'il va découvrir à ses risques et périls, celui des truands et des call-girls. le seul défaut de ce polar est son style que l'on peut trouver un peu trop débraillé. Pique le dix, il tourne pas qu'en rond !
Citations et extraits (7)
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Entre les murs gris, on marche des heures durant, cinq en long, trois en large - et pourtant, dans l'argot des prisons cela s'appelle "piquer le dix". Même là, il n'y a pas le compte !
Le condamné à mort ne pense qu’à des choses simples. Au froid. À l’odeur. À la vie qui est vécue et qui ne se renouvellera pas. Il est assis là, sur le bas-flanc, les mains entre les genoux, l’œil fixe, le dos un peu voûté et il laisse des idées simples, des images simples, venir à lui. Il sent vaguement qu’il est désormais stérile de supputer, de construire, de déduire. On se dépouille du superflu, on vit de quelques souvenirs que l’on n’a pas sollicités, mais qui vous visitent à intervalles, tantôt clairs, tantôt gris, mais toujours étonnamment précis.
Vous cherchez à deviner la silhouette à travers la vitre opaque. Vous ne voyez qu’une forme haute, imprécise, qui se déplace. Le tour débite la ferraille, dans un ronronnement qui s’intensifie parfois, pendant une fraction de seconde. Une paille dans la fonte.
Ces silences se prolongent, si lourds qu’on aimerait les faire éclater. Mais, déjà, elle a franchi la porte. Alors, on est malheureux, on étouffe. On voudrait qu’elle soit encore là, expliquer, l’embrasser. Mais elle est dans une rue, se hâtant vers le cabaret, et les vieux vont respirer fort quand elle sera nue dans la lumière de l’estrade.
Elle est toute seule, c’est son choix. Quand elle a besoin de compagnie, elle paie. Elle ne s’encombre plus d’aucun principe. Elle n’a pas toujours été comme ça. Pendant des années, elle a investi sur le respect des règles et de la religion.
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