Le bizarre incident du chien pendant la nuit

Christopher a 15 ans. Christopher est spécial. Christopher adore les maths et déteste le jaune et le brun. Christopher est autiste.
Un jour il découvre le chien de la voisine, Mme Shears, mort dans son jardin. Mais qui voudrait la mort d'une chien ? Il va alors dépasser toutes ses craintes pour découvrir coûte que coûte qui est l'auteur du crime.
Christopher nous emmène à travers sa minutieuse enquête dans son univers où tout a une logique. Ça tombe bien : Sherlock Holmes est un de ses héros.

J'ai trouvé intéressant que ce soit Christopher le narrateur et de découvrir les faits à travers les yeux et l'esprit d'un autiste. Malgré tout, ça n'a pas été un réel coup de coeur. Je salue toute de même cette originalité et le travail de Mark Haddon qui ouvre les yeux sur le monde l'autisme.

Le chien de la voisine Mrs Shears est mort, une fourche bêche plantée dans le corps ! Christopher John Francis Boone, 15 ans 3 mois et deux jours, décide donc de mener l'enquête … Simple me dire-vous ? Un peu plus compliqué en fait dans le cas de Christopher qui, souffrant d'autisme, ne supporte pas le contact physique (pas même de ses parents), ne parle pas aux étrangers et préfère les chiens car ils ne mentent pas et ne possèdent que quatre humeurs : heureux, triste, en colère et concentré. C'est vrai que le moindre froncement de sourcils chez les humains peut avoir plusieurs sens et ça, cela perturbe Christopher.
Le voilà donc parti en quête du meurtrier mais cette recherche a des conséquences très imprévues … Des découvertes bouleversantes sur sa vie familiale !
Christopher compose avec ses difficultés et nous raconte sa façon de voir la vie. Un très joli roman, touchant.

Ce livre m'a été offert par une amie qui a vue juste. Dans le mille. Un très très beau livre. le narrateur est un enfant "différent" qui mène l'enquête suite au meurtre du chien de sa voisine. Au fur et à mesure que l'enquête se déroule, on partage le quotidien de ce héros plus intelligent que la norme, ses parents, père, puis mère, ses amis, ceux qui l'accompagnent, sa logique implacable. Au début on se croit dans une histoire un peu lisse sur la différence puis la fracture "sociale" si je puis dire intervient et fait basculer notre héros dans un road movie en quête de sa mère qu'il croyait morte. Rien n'est jamais simpliste, sans être compliqué, car chaque scène reste authentique, prenant et poignante. Un grand livre.

Messieurs Dames je vous informe qu'il semblerait bien que j'ai trouvé mon coup de coeur littéraire de cette année 2017. Trouvé en farfouillant à Emmaus et acheté pour pas grand chose , je n'attendais pas spécialement grand chose de ce roman . J'en avais vaguement entendu parler par une amie qui avait vu la pièce de théâtre adaptée du roman à Londres .... bref.
Et puis je l'ai ouvert .
Et j'ai essayé de le refermer , je vous promet que j'ai essayé (en plus cela aurait été raisonnable, mes partiels se rapprocher ! ) mais pas moyen : je suis restée scotchée à lire les aventures de Christopher Boone 15 ans , 3 mois et 2 jours , autiste vraisemblablement Asperger , à l'esprit si particulier.
Alors oui les histoires d'ados en général j'apprécie . Oui en général les histoires d'autisme , de jeunes malades, de jeunes en difficultés etc trouvent leur chemin jusqu'à mon petit coeur d'artichaut et mes glandes lacrymales ( oui j'ai scientifiquement prouvé que les deux étaient liés).
Mais là c'est plus qu'une bonne lecture . J'ai envie de le relire rien que pour retrouver le raisonnement farfelu mais logique de Christopher , ses réflexions sur la vie inopinées et désopilantes, de compter avec lui les nombres premiers et de chercher un sens à la vie et de regarder tout ce qui m'entoure en me demandant ce que lui verrait. Sa naïveté et sa logique implacable font tout le sel de ce roman. Des fois on en rit , des fois on a envie d'en pleurer.
Christopher est unique dans sa façon de parler , sa façon de penser , de ne pas aimer les choses brunes et jaunes , que les aliments se touchent dans son assiette , d'apprécier les chiens et les rats apprivoisés mais pas trop les humains .... et c'est toute sa complexité qui le rend attachant , tout comme ce roman.

A.J. m'avait fait découvrir à travers une de ses chroniques ce livre que je ne connaissais pas du tout et qui est pourtant un roman important de la littérature jeunesse. Je me suis finalement lancée en VO sur la base d'une proposition de Capucine.

J'attendais beaucoup de ce livre et j'ai parfois été surprise du tour que prenait l'histoire. le bizarre incident du chien pendant la nuit est un roman étrange dans plusieurs sens. le fait que le narrateur et personnage principal, Christopher Boone, soit un autiste, montre déjà toute l'originalité du roman et de la narration où de nombreuses choses sont expliquées au lecteur, tandis qu'un narrateur non-autiste ne prendrait pas cette peine. C'est comme si on redécouvrait la lecture ! Ce personnage principal se démarque de ceux de tous les autres livres. Christopher Boone est un héros spécial, auquel il est parfois difficile de s'attacher, qui a des réactions (ou absence de réactions) qui paraissent parfois incompréhensibles, mais on était prévenu dès le début : dans cette histoire, le lecteur doit s'accrocher pour réussir à suivre le personnage quoi qu'il arrive, même si l'intrigue part dans une direction étrange voire déprimante et pour continuer à aimer ce personnage malgré ces sautes d'humeur et ces froideurs. C'est le sentiment que ce roman m'a donné, comme si l'auteur nous lançait un défi.

Et donc, est-ce que j'ai réussi à m'accrocher et à m'attacher à Christopher jusqu'au bout ? Pas entièrement, j'avoue que certains passages juste avant la résolution finale de l'intrigue m'ont désarçonnés. En effet, Christopher se lance dans un voyage qui lui coûte de nombreux efforts, et j'ai l'impression d'avoir moi-même ressenti l'impact de ce douloureux voyage tellement l'auteur a réussit à décrire avec précision le ressenti de Christopher. L'histoire, à partir du milieu du roman, a pris un tour bien plus important que ce à quoi je m'attendais. Loin d'être une simple enquête sur le meurtre d'un chien et qui paraît anodin, ce roman s'attache à décrire avec justesse mais sans commentaires la situation d'autiste, que ce soit depuis le point de vue de Christopher, de son père, ou de sa mère.

Il s'agit d'une histoire qui se lit très rapidement : de part le fait que le style de l'auteur soit original et que l'intrigue soit divertissante, j'ai tourné les pages de ce livre très vite, prenant plaisir à lire les nombreux commentaires sur tout et n'importe quoi que fait le personnage principal. Mark Haddon, avec sa plume, a créé un personnage haut en couleurs qui paraît vrai et impressionnant à sa manière. J'étais impressionnée par la densité que l'auteur a réussit à donner à ce personnage.

Et le lire en anglais ? Ce roman est parfait pour être lu en langue originale ! Il fait moins de 300 pages avec une intrigue rapide qui ne vous endormira pas et contient un vocabulaire à la fois varié et sans être compliqué à comprendre. Il y a un bon nombre de vocabulaire du quotidien, et aussi de l'argot, ce qui est toujours utile, n'est-ce-pas !

Ainsi, ce livre n'est absolument pas comme je l'imaginais (ça ne me change pas beaucoup de d'habitude, certes). Il s'est révélé encore plus profond que ce que je pensais, et donc aussi parfois plus dur à supporter moralement. Je ne regrette pas malgré ce fait de l'avoir lu car j'ai découvert à travers ce roman un auteur, un personnage et un point de vue que nul autre roman jeunesse ne pourra me fournir et que j'ai trouvé parfaitement exprimé ici.
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..

Le bizarre incident du chien pendant la nuit, raconte l'histoire de Christopher, quinze ans, autiste. Enfin, c'est lui qui nous raconte son histoire, son enquête, sa quête. Une nuit, il découvre que Wellington, le caniche de la voisine, a été tué par une fourche. Qui a bien voulu tuer ce pauvre chien ? Mon héros va mener une enquête qui va l'amener bien plus loin que prévu…


J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous plonge dans l'univers d'un ado atteint du syndrome d'Asperger. Parfois violent, souvent inquiet, Christopher se sent agressé par les évènements qui se bousculent dans sa petite vie et plus particulièrement par la disparition de sa mère et la mort du chien. Il ne sait pas encore qu'il va entamer un véritable parcours initiatique qui le mènera jusqu'à Londres… Rien que ça !



Bien sûr, pour apprécier ce roman il faut accepter d'adhérer à son style bien particulier. Christopher raconte avec ses propres mots, sa propre vision des choses qui ne sont évidemment pas les même que les nôtres. Christopher est un être pragmatique, il utilise donc les mots justes dans un style aussi minimalisme qu'efficace.


Totalement inadapté et en même temps, diablement intelligent, il cherche à se protéger d'un monde qu'il ne comprend pas. Grâce à ce style très particulier, les lecteurs oublient leurs propres habitudes, leurs propres pensées pour vivre au rythme de Christopher, de son amour pour les maths, pour la science et de ses dégoûts divers.


En même temps, ce sens des détails et l'importance donnée à des faits insignifiants fini par être lourdingue pour le lecteur. du moins pour la lectrice que je suis. Je pense notamment au voyage de Christopher. Il quitte sa petite ville pour aller à Londres et on ne t'épargnera rien de son voyage : les horaires de train, les stations de métro… Autant d'éléments qui font partie de la narration mais qui ne t'apportent pas grand-chose. Cela m'a fait décrocher de l'histoire et j'ai également sauté quelques paragraphes de ci, de là (notamment quand Christopher nous explique ses problèmes de maths).


Malgré cette petite critique, qui n'en est pas une étant donné que je comprends le parti pris de l'auteur, j'ai beaucoup aimé cette petite lecture. le bizarre incident du chien pendant la nuit est drôle et triste à la fois. Il ne faut pas le considérer comme un livre « scientifique » sur l'autisme mais plutôt comme une fiction menée par un héros un peu différent.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..

Christopher est le narrateur.
C'est un jeune déficient mental de "quinze ans, trois mois et deux jours". Il se définit ainsi mais on se rend rapidement compte que sa pathologie a un nom : l'autisme.

C'est déconcertant car j'ai vraiment eu l'impression que c'était un jeune autiste qui écrivait.
L'écriture est enfantine mais pas trop et contrairement à ce que l'on pourrait croire ce n'est pas trop brouillon.
Les idées de Christopher sont assez claires et se suivent bien.
Au début, j'ai été un peu étonnée car les chapitres sont numérotés différemment. Pas de chapitre 1, 2, 3...
Mais 2, 5, 7, 11...
Je pensais que c'était une erreur mais non il y a une explication, donnée par le narrateur page 29 de mon édition, ou... chapitre 19 :)
C'est un très joli roman, surprenant, touchant, bref une petite pépite :)
Pour tous jeunes ou moins jeunes, car c'est vraiment un très joli roman.

Le bizarre incident du chien pendant la nuit mets en scène Christopher, 15 ans, un adolescent autiste, qui fait partager au lecteur sa vision du monde. Doué en math, il ne comprend par contre rien aux relations humaines. Un événement inhabituel survient - le chien de la voisine est tué - et perturbe le petit monde de Christopher. Pourtant, il décide par tous les moyens d'enquêter sur cette mort.
Roman surprenant et drôle; très original par son immersion dans l'univers décalé du jeune Christopher.

On lit ce livre par les yeux de Christopher Boone, un adolescent de 15 ans.
Un soir le chien de la voisine se fait tué et voilà Christopher qui part à la recherche de l'assassin sauf que pour enquêter il faut aller à l'avant des gens, poser des questions oui mais voilà Christopher est autiste et cette enquête pourrait bien bouleverser sa vie et son quotidien.
Un roman délicieux et déroutant qui nous permet de comprendre un peu mieux l'autisme. Je me suis régalée!

Christopher John Francis Boone a «15 ans, 3 mois et 2 jours» et connaît «tous les pays du monde avec leurs capitales et tous les nombres premiers jusqu'à 7 507»! Il aime les voitures et les aliments rouges, Toby, son rat apprivoisé, les horaires, parce qu'ils permettent de «savoir quand les choses vont arriver», et les mathématiques, parce qu'elles sont «sans danger». Il n'aime pas le jaune et le brun, les aliments qui se touchent dans une assiette, parler à des inconnus et les histoires drôles, parce qu'il ne les comprend pas. Christopher est surdoué et autiste - même si l'auteur se garde bien d'utiliser ces deux adjectifs - et vit seul avec son père dans une petite ville anglaise où il ne se passe jamais rien. Enfin presque...
Car, le jour où Christopher découvre Wellington, le chien de sa voisine, transpercé d'une fourche, il décide de retrouver le meurtrier.
En effet, la mécanique parfaitement réglée de son existence est déréglée. Cet incident, non expliqué, trouble et menace son existence millimétrée. Il ne peut vivre sans une compréhension cartésienne du monde qui l'entoure. L'élucidation de la mort de Wellington lui est donc nécessaire et vitale.

Alors, à l'image de Sherlock Holmes, auteur de cette phrase dont il se repaît à l'envi: «Le monde est plein de choses évidentes que personne ne remarque jamais», Christopher décide de mener son enquête. Simple, carré, il observe sans interpréter. Il pose sur les êtres et les choses un regard impassible, dénué de toute velléité digressive. Ce pragmatisme obsessionnel va se révéler extrêmement efficace. En enquêtant sur la mort du chien, le garçon découvre un secret familial qui déroge totalement à son sens de l'ordre. Et c'est finalement lui, l' «anormal», qui va remettre sur les bons rails le monde des «normaux».

Un livre sur une des multiples facettes que peut revêtir l'autisme.
Un livre intéressant pour les professionnels oeuvrant auprès de Personnes porteuses de troubles autistiques, mais aussi pour tous ceux que ce trouble du développement intéresse.