Il est rare qu'un roman de la maison d'éditions Gallmeister me déçoive, mais de temps en temps, ça arrive…
C'est toujours un crève-coeur, surtout quand on l'avait fluoré parce que pitch était plus qu'intéressant.
La pédophilie n'est pas un sujet joyeux et là, c'était l'église de Boston qui était éclaboussée par des accusations de pédophilie.
Je ne suis pas ici pour juger les hommes d'Église mais je vous dirai juste que j'évite toujours d'accuser ou de mettre en cause la religion ou Dieu lui-même car il sera impossible de leur envoyer une citation à comparaître…
Non, dans ces affaires horribles, c'est le coupable qu'il faut juger et rien d'autre et ne pas crier haro sur le baudet. Ni clouer au pilori le présumé innocent car des faux témoignages, ça existe et certains ont vu leur vie brisée après cela.
Anybref, dans ce roman qui traite d'un sujet brûlant, nous allions enquêter avec Sheila McGann sur la culpabilité ou non de son frère, Art, prêtre. Directement l'homme a été déchu, quasi viré et pour lui, c'est l'incompréhension totale, le choc brutal. Pour sa famille aussi (mettons-nous à leur place, livré à la vindicte populaire).
Toutes les familles ont leurs secrets et Sheila va en faire la découverte elle aussi.
Le problème de ce roman est dans ses longueurs sans fins, dans les personnages pour lesquels on développe peu d'empathie, qui me semblaient être là sans y être, ou alors, c'était moi qui regardais la pièce sans y être.
C'était mécanique et elle s'est grippée, me faisant perdre le fil et l'intérêt pour l'histoire.
Dommage mais c'est ainsi, certains livres qui auraient dû vous toucher sont écrits d'une telle manière que vous passez loin d'eux.
Il me reste une chose : les accusations, qu'elles soient de pédophilies, d'attouchements, de viols, de harcèlement ne sont jamais à porter à la légère.
Lien :
https://thecanniballecteur.w..