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3,08

sur 416 notes
Puisque tout le monde en parle, il fallait que j'aille voir ce que ça donnait. Et voilà 1000 pages à lire, ça fait lourd dans le sac !

L'histoire c'est New York 1977, du nouvel an 1976 au black out total de juillet. C'est l'histoire d'une ville et des gens qui l'habitent, tous liés les uns aux autres.

C'est l'histoire de Mercer un jeune professeur qui aimerait devenir écrivain. de William, son compagnon, descendant d'une grande famille avec qui il a rompu tous les liens, ex-musicien d'un groupe de punk, accro à l'héroïne. de Sam, qui est amie avec les musiciens, mais qui est retrouvée gravement blessée lors de la nuit du nouvel an. de Charlie, amoureux de Sam, qui prend pour ainsi dire sa place dans le groupe des post-humaniste. de Regan, la soeur de William, qui gère difficilement sa vie de famille, de Keith son mari, qui est aussi l'amant de Sam.

Et de pleins d'autres ! les personnages se croisent et se dévoilent au fur et à mesure du roman, jusqu'à ce que la fresque soit complète.

Bon, peut-être que je l'ai lu trop vite, mais contrairement à tous les avis que je vois, je n'ai pas franchement aimé, ni réussi à rentrer totalement dedans. Pour moi le roman est vraiment trop long et les rebondissements se perdent parfois dans le fouillis de détails. Les pages qui séparent les parties, avec les lettres, tapuscrits, ‘zine, étaient une bonne idée, mais de la même manière, parfois trop longues (par exemple, le ‘zine de Sam n'a aucun intérêt et vu qu'elle ne parle que d'elle, je ne trouve pas réaliste qu'elle l'ait publié et distribué ainsi…). de même entre les chapitres, on se perd parfois pour savoir de quel personnage on parle. Et si le nom est dit tout de suite, il rencontre souvent un autre personnage, le dialogue s'instaure, mais on ne sait pas de qui il s'agit non plus avant plusieurs lignes. J'ai trouvé que c'était dommage, car cet effet de style, de surprise, pourrait être intéressant de temps en temps, mais non à chaque fois où on se lasse et on décroche par moment le temps de raccorder les wagons !

Bref, je n'ai pas été éblouie, ni même séduite, je suis déçue de ne pas avoir pu l'apprécier à sa juste valeur…
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Voici un livre qui excite la curiosité des lecteurs en ce début d'année.
Tout d'abord par l'a-valoir considérable (2 millions de dollards) payé par l'editeur américain KNOPF à un jeune auteur quasi inconnu, chroniqueur pour le New York Times, Garth Risk Hallberg qu'il est à présent de bon ton de présenter sous ses seules intiales G.R.H ...
Ensuite pour la longueur inhabituelle de l'ouvrage, 971 pages sur papier bible aux Editions Plon
Enfin, et cette remarque est liée à la précédente, par son poids (à vue de nez plus d'un kilo) ,trop pesant pour accompagner les trajets en métro au fond d'un sac à mains...
La boulimique de lecture que je suis avait été séduite par les critiques Presse ,présentant l'auteur comme "le Proust américain " et le livre comme "une Ode à New York" jusqu'au bandeau de l'éditeur affichant l'appréciation suivante "Eblouissant"
Attention toutefois aux risques inhérents à l'hyperbole qui peuvent parfois entrainer un effet inverse à celui recherché...
ceci étant, c'est vraiment un BON livre avec comme chez Proust, mais aussi Henry James une fine analyse des personnages et de leurs problématiques personnelles dans un contexte géographique et historique déterminé qui révèle un travail de documentation remarquable.
Les années 1970 ne sont pas si lointaines mais même pour moi qui les ait vécues, elles se parent d'une aura exotique tant elles sont éloignées de ce qui fait à présent l'air du temps, avec leur vent de révolte libertaire, leur mépris des codes bien pensants et leur parfum de soufre sur fond de musique punk et de consommations de produits stupéfiants divers.
L'intrigue choisie par GRH est intelligente puisqu'elle permet de réunir les parcours de personnages évoluant dans des univers radicalement différents. Les manoeuvres sournoises de ceux qui veulent s'approprier la ville en utilisant comme arme l'amertume des exclus de la socièté de consommation reste un thème d'une consternante actualité.
Les protagonistes de ce vaste récit m'ont tous émue au fur et à mesure que leurs failles se dévoilaient .Les allers et retour dans le temps opérés par l'auteur pour les situer dans le déroulement de leur histoire singulière ne font que relancer l'intérêt du lecteur de même que les intermèdes au graphisme travaillé qui rythment l'ouvrage.
C'est vrai cependant que malgré toutes les évidentes qualités de ce livre, il est un peu trop long et que quelques coupures auraient été bienvenues.
Heureusement que le récit devient plus tonique quand on aborde la black out de juillet 1977 avec la gigantesque panne d'électricité qui a plongé New York dans le chaos et a fait resurgir la sauvagerie primaire issue des fractures sociales.
Un hymne à New York a t'on dit ? Si l'on s'en tient à la prose de GRH, on n'a pas vraiment envie d'aller y passer ses vacances ! Il vaut mieux pour se faire une idée plus positive de la ville emprunter les chemins de Woody Allen et adopter le regard amoureux qu'il en a donné dans "ANNIE HALL"
Je m'interroge sur le succès en France de ce roman a-typique ; seul l'avenir dira si la mayonnaise prend sur la durée....
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Premier constat pour mon mari : livre volumineux = difficulté de l'auteur à condenser... Je ne lui donne pas tort après plusieurs jours en compagnie des personnages de Garth Risk Hallberg, dont City on fire est le premier roman. Tout un tour de force quand même que de déconstruire à ce point une intrigue somme toute assez simple. le contexte de la grande panne d'électricité à New York City en juillet 1977 donne lieu à des chassés-croisés entre une famille de riches new-yorkais et une frange underground de musiciens punks, à l'affût d'un renouveau social mâtiné de pure bêtise égoïste, aux buts plus que douteux. C'est le meurtre d'une jeune fille dans un parc le soir du Nouvel An qui cristallisera les enjeux de tous.
Un roman choral bien mené, mêlant l'onirique à la réalité cruelle des rues d'une mégalopole américaine et même si les personnages sont nombreux et que les époques se chevauchent, on parvient à garder le cap. Je suggère néanmoins une lecture à intervalles rapprochés.
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Le premier roman de Garth Risk Hallberg est à la fois une saga familiale (celle des fortunés Hamilton-Sweeney), une fresque urbaine (un New York décadent qui sent le souffre, le sexe, la dope, le sang), un roman historique (milieu des années 70) et documentaire.
Plus particulièrement, il entrecroise les destinées d'un groupe de personnes de l'année 1976 jusqu'au "black-out" (immense coupure de courant) du 13 juillet 1977.
L'auteur nous décrit une ville au bord de la banqueroute, violente, corrompue, sale, bruyante... Il préfigure le New York des années 80-90.
Sur plus de 900 pages, Garth Risk Hallberg arrive à tenir en haleine le lecteur : un livre sur la condition humaine en plein 20ème siècle !?!?!?
Le "black-out" sera l'apothéose de cette anarchie qui régnait dans cette ville. La population sera livrée à elle-même, ville devenue fantôme : pillages, meurtres, tout était permis.
Nous faisons connaissance avec une pléthore de personnages :
- William : l'héritier, en rupture de ban, de la riche famille Hamilton-Sweeney, ancien musicien punk, devenu artiste plasticien,
- Regan : sa soeur qui essaie d'assumer sa part d'héritage dans la Compagnie du même nom,
- Keith : son mari volage,
- Charlie : adolescent banlieusard, fan de musique punk,
- Samantha dit Sam : son amie, aspirée par le mouvement punk, victime d'une grave agression dans Central Park au début du livre et dans le coma,
- Mercer : l'amant de William, professeur et aspirant romancier.
La liste est non exhaustive.
Le roman doit son nom à un titre de la face B d'un disque punk des Ex Post Facto (ancien groupe de musique dont William était le chanteur/leader et dont Charlie et Samantha sont fans).
Le livre et son auteur ont fait les gros titres des journaux... pour des mauvaises raisons (le livre a été remporté aux enchères pour 2 millions de dollars par la maison d'édition Knopf, record battu), tout l'abattage fait autour....
De tout cela, il reste un auteur dont c'est le premier livre avec ses qualités et ses défauts : il lui a fallu, quand même, 12 ans pour concrétiser ce roman-fleuve et un certain "grain" de folie pour imaginer une telle fresque sur le New York des années 70.

Extrait d'une interview donnée par Garth Risk Hallberg au magazine Télérama du 03/02/2016, titrée "Garth Risk Hallberg ou la stature de la liberté"
"C'était un jour de 2003, Garth Risk Hallberg avait alors 24 ans. A travers la vitre de l'autocar qui le ramenait à New York pour la première fois depuis l'effondrement des Twin Towers, le jeune homme contemplait la silhouette tout ensemble familier et mutilée de la fameuse skyline de Manhattan. Soudain, dans ses écouteurs, Billy Joel se mit à fredonner : "J'ai vu s'éteindre les lumières de Broadway , j'ai vu l'Empire State s'effondrer...., j'ai vu les ruines à mes pieds", disait la chanson, composée en 1976. Les paroles évoquaient le crépuscule du New York des années 1970, un lieu étrange et interlope, à la fois dangereux et excitant, un repaire de voyous, de poètes d'avant-garde et de musiciens punk. Rien à voir avec la ville prospère, propre et sûre qu'elle est devenue ensuite, celle que je connaissais depuis mon adolescence. J'ai éprouvé à ce moment une immense nostalgie pour ce temps que je n'avais pas connu, pour cette ville plus risquée mais plus libre, et à cet instant précis, dans l'autocar, je peux dire que ce roman m'est venu. Pas simplement l'idée du livre, mais le livre lui-même, tel que je l'ai écrit des années après, raconte aujourd'hui Garth Risk Hallberg..."
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Pensez à nos amis les arbres s'il vous plait...
Voici un livre qui fait 1240 pages dans sa version de poche. On y retrouve une intrigue assez brillante, des effets, une mise en page et un découpage originaux...
Mais à l'instar de tous ces films qui durent 1h de trop et qui nous envahissent en ce moment, là cela prend une autre dimension, car ce n'est pas une heure de trop mais compte tenu de la vitesse de lecture de tel ou telle ce serait plutôt 5 à 8 heures de trop...
On ne passe pas un mauvais moment, mais comme à la fin de certains romans à suspens ou de certaines séries, on se dit une fois le livre refermé, tout cela pour ça ???
Je trouve que c'est un peu clinquant, un peu fait pour nous en mettre plein la vue mais relativement moyen sur le plan littéraire...Mais bon, comme d'autre j'imagine, je me suis laissé prendre par ce système marketing ou on nous indique que le livre est "irrésistible" ou "jubilatoire" sur la 4ème de couverture...Je trouve la comparaison avec Tom Wolfe largement déplacée, c'est moins drôle, moins percutant, moins méchant...moins tout en fait !
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Ah ! pour un pavé, c'en est un ! Dans ce très long et très gros roman, l'auteur Garth Risk Hallberg (il s'appelle RISK !!) nous entraîne dans une ville de New York monstrueuse et tentaculaire. C'est un roman choral où des personnages très différents ; des punks, des toxicomanes, des membres d'une riche dynastie se trouvent unis par un "Frère Démon" qui tire les ficelles de l'histoire. Et puis, il y a cette panne d'électricité qui va plonger la ville dans le chaos. Point culminant du récit, cette obscurité où paradoxalement, la lumière va se faire, puisqu'il s'agit aussi d'une énigme policière. La lecture en est assez facile, malgré la longueur, car le rythme ne faiblit pas, on suit le récit comme une série TV. Une originalité à signaler ces pages glissées au milieu des autres et qui sont censées être de "vrais" extraits d'articles écrits par certains personnages. J'ai, quant à moi, ressenti, tout de même, une lassitude vers la fin (au bout de 1200 pages, c'est excusable) lorsque se succèdent les scènes de pillage un peu répétitives. Mais au final, je ne regrette pas d'avoir plongé dans cette histoire.
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S'il fallait décrire ce livre avec un seul mot, ce serait sans doute « effervescence ».

L'effervescence tourbillonnant dans cette ville qu'est New-York.

L'effervescence rongeant les personnes de l'intérieur et les menant vers leurs ambitions.

Dommage que cette effervescence se soit petit à petit essoufflée, pour ma part, au fil de cette lecture que je n'ai donc pu terminer…
Lien : https://lecturesgourmandeswe..
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Pour un premier roman c'est un vrai "coup de maître".
La médiatisation autour de sa sortie et une critique dans Lire sont responsables de mon achat. Les "pavés" ne m'intimident pas en règle général, mais impressionnée sans doute par son format je l'ai laissé dormir quelques mois dans ma pile à lire.
Fin avril je me suis décidée à "attaquer" cet ouvrage, 13 jours après je suis arrivée à la dernière page.

Le personnage principal de ce roman est le New York des années 1970, ville au bord de la faillite au taux de criminalité très élevé et traversée par des désordres sociaux.

L'histoire se déroule de la nuit de la Saint Sylvestre 1976, date de la tentative d'assassinat sur la jeune Samantha Cicciaro au 13 juillet 1977 jour du blackout. de nombreux passages nous permettrons de connaître le passé et l'avenir des principaux personnages, personnages issus de milieux et d'origine différents, reliés les uns aux autres par des liens plus ou moins ténus.

Difficile de classer cet ouvrage dans lequel de nombreux sujets sont abordés parmi lesquels je citerai:
- le milieu social : les personnages appartiennent à des classes très différentes (financiers, banlieusards, artistes, punks, drogués, groupes musicaux...),
- le financier : Amory Gould "frère démon" qui réorganise les affaires de la famille Hamilton-Sweeney à son avantage et manipule Nicky membre des "post-Humanistes",
- le policier : une tentative de meurtre a été commise sur la jeune Sam, l'enquête est confiée à l'inspecteur Pulaski,
- le culturel : peintre puis photographe William, galeriste Bruno, enseignant apprenti écrivain Mercer, journaliste-écrivain Richard, des références à Bowie, Patty Smith., aux mouvements punk, underground..
- l'artificier : Carmine Cicciaro, père de Sam,
- le médical : les conditions d'hospitalisation de Sam,
- la sociologie : nous pénétrons dans l'intimité des couples et des familles : william/mercer, Regan/Keith et leurs enfants, Carmine et Sam, Charlie et sa mère, Larry Pulaski/Sherri,
- l'amour : particulièrement celui de Charlie pour Sam,
- le deuil : les problèmes de Charlie suite au décès brutal de son père,
- l'incident: le blackout du 13 juillet 1977. L' auteur nous raconte les événements qui se produisirent dans les différents quartiers de New York cette nuit du 13 au 14 juillet 1977: fêtes, pillages, violences, arrestations,
- la drogue : sont concernés William, Mercer, Nicky, Sam, Charlie.

En conclusion, j'ai apprécié la lecture de cet ouvrage malgré quelques longueurs. J'avoue cependant qu'il m'est parfois arrivé de "décrocher" ne comprenant pas toujours l'intention de l'auteur dans l'écriture de certains passages.












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Mercer Goodman (vingt-quatre ans) est noir. William Hamilton-Sweeney III (trente-trois ans) est blanc. Un couple (New-Yorkais) de la communauté homosexuel, qui tient à rester le plus discret possible. En ce soir de Noël 1976, ils vont installer un énorme sapin dans leur appartement. Mercer est enseignant à l'école Wenceslas-Mocking bird. William (ancien toxico) est peintre et issu d'un milieu particulièrement aisé, auquel il a tourné le dos. Au début du mois de décembre, Mercer a fait la connaissance – par le plus grand des hasards – de Regan, la soeur ainée de son amant. Dont la fillette (Cate) est élève de l'établissement où il professe. Regan lui a alors remis une invitation (destinée à William et lui-même) pour la réception du Jour de l'An, prévue chez leur père. S'y rendront-ils ? …

Le 31 décembre 1976, Charlie Weisbarger (bientôt dix-sept ans) de confession juive, est un jeune garçon (plutôt délaissé) depuis la naissance des jumeaux. Il va mentir à sa mère afin de pouvoir assister à un concert des « Ex Rost Facto » (rebaptisé « Ex Nihilo ») avec sa copine Samantha. Et, si la chance est de son côté : il pourrait passer la nuit avec elle … Mais rien ne va se dérouler comme il le souhaitait …

En cette nuit de la Saint-Sylvestre, Keith Lamlighter (le mari dont Regan est séparée depuis peu) doit se rendre – lui aussi – à la petite « sauterie » des Hamilton-Sweeney. Mais a fini par accepter (à contrecoeur) de consacrer quelques minutes à sa très jeune maîtresse (qui n'est autre que Samantha …)

Pour William et Regan, le remariage de leur père veuf avec Felicia Gould, toujours suivie de son horripilant frère (Amory) a représenté un vrai supplice, tout au long de leur enfance …

Une intrigue foisonnante, où les protagonistes se croisent, durant plusieurs mois (le récit se termine après le 13 juillet 1977, terrible nuit, au cours de laquelle une panne (géante) d'électricité va mettre la ville de New-York dans un chaos total …) L'auteur nous promène dans le passé et le présent de chacun de ses personnages clés. Éclairant les lecteurs, au fil des pages (1230) sur le développement de la narration et la compréhension des faits.

J'ai adoré l'écriture et l'atmosphère ! J'ai adoré apprendre à connaitre et à aimer (presque) tous les acteurs de cette histoire. Une histoire à la fois simple et complexe. J'ai adoré son écriture, fluide et sophistiquée. Un gros coup de coeur pour ce magnifique roman !
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CITY ON FIRE de GARTH RISK HALLBERG
Le 31 décembre 1976 à New York tout le monde se prépare à fêter la nouvelle année, les Hamilton Sweeney avec la haute société, Charlie, garçon mal à l'aise attend Sam, très délurée, pour aller à une soirée et Mercer, noir, gay et prof se demande s'il doit rejoindre la soirée des Hamilton pour laquelle il a trouvé une invitation au courrier de son colocataire et partenaire, William. Il découvre avec ce carton que William a une soeur, Reagan et qu'il est le fils d'une des familles les plus riches de New York. William, qui a coupé les ponts avec sa famille est un peu junky, fait un peu de peinture et découvre que ses anciens partenaires de leur ex groupe de musique, Ex Post Facto ont l'intention de rejouer! Charlie qui rêve de coucher avec Sam réalise que ses amis font partie d'une bande de révolutionnaires, la Phalange Post Humanité. En pleine soirée Hamilton Sweeney, un coup de feu retentit dans la nuit de Central Park et un corps s'effondre, Sam. Que faisait elle là? Que va faire Mercer maintenant qu'il connaît la vérité sur William ? Polaski le flic qui enquête sur la mort de Sam va t il dénouer cette sombre affaire avec l'aide de Richard un journaliste dont le but n'est pas très clair? L'enquête policière n'est bien sûr qu'un vague prétexte, le héros sans conteste de ce livre c'est New York, ses différents quartiers, la sociologie de la ville et son évolution dans les années 70. On y retrouve tous les ingrédients d'un excellent livre, du suspense, des gens en rupture familiale, des pseudo révolutionnaires qui se plaisent à mettre le bazar, des arrivistes prêts à tout pour faire du fric, de l'amour et un peu de sexe quand même. On suit tour à tour l'évolution des quelques héros avec des retours en arrière faciles à suivre. Un millier de pages qui passe très bien. Une belle lecture.
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