Anita Blake, tome 16 : Sang noir

Il y avait longtemps que je n'avais pas parcouru un tome de Laurell K Hamilton. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Anita Blake reste une de mes sagas phares malgré la longueur de celle-ci. Ici, on retrouve Anita auprès de Jason, un garçon séduisant, métamorphe et strip-teaseur (point important pour comprendre le personnage). Ce dernier demande à Anita de l'accompagner au chevet de son père mourant, un père qui fût plutôt brutal et négligent avec son fils lorsqu'il était petit. A l'instar du tome intitulé « Micah », celui-ci est exclusivement centré sur Jason, un personnage jusqu'ici laissé de côté même s'il apparaît dans de nombreux tomes de la saga. On apprend enfin des détails sur lui, sa vie, son enfance, et on comprend mieux le personnage qu'il offre. L'intrigue en dévoile un peu plus également sur les intentions de « la mère de toutes ténèbres » qui est le lien entre ce volume et les précédents. Toutefois, on reste loin de l'enquêtrice qu'on trouvait en début de saga qui relevait les morts, etc. J'espère que l'auteure nous fera le plaisir dans la suite de reprendre ces points qui faisait jusqu'ici l'originalité de cette série. A suivre...
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Dès le premier chapitre, l'histoire m'a beaucoup plu : elle va tourner dans ce tome autour de Jason, pomme de sang de Jean-Claude et loup garou ami et amant d'Anita. Ce tome profite de l'humour du personnage, ce qui détend pas mal l'Exécutrice.
Le scénario de la première moitié du roman se présente comme un vaudeville assumé : problèmes familiaux, mensonges, sozis, quiproquos ... C'est dépaysant,drôle, injuste, énervant , très très sympa !
Je me régalais vraiment , quand il a fallu que surgisse l'Ulfric de mes cauchemars, Richard, et même pas pour crever enfin comme il le mériterait, mais seulement pour faire à nouveau quelques scènes de jalousie à Anita. Elle pourrait se souvenir qu'il a tenté de la tuer au tome précédent ? Même pas... Bon, j'ai failli me fâcher, mais l'auteur se rattrape, et tente de donner une dimension nouvelle à Richard, et si je n'étais pas d'aussi mauvaise foi je vous dirai peut-être que ça fonctionne un peu.
L'ardeur aussi évolue, ce qui n'est pas si mal, on aura peut-être moins de sexe et plus d'action - non que les parties de jambes en l'air d'Anita m'embêtent, mais elles commencent à nécessiter un mode d'emploi Ikea tant elles se compliquent, ce qui donnent des passages techniques plutôt que sexys, du style a)son pied sur la commode b)l'auriculaire gauche agrippé au rideau etc
Un virage s'opère dans la façon dont Anita se perçoit. La suite des romans devrait devenir plus politique, centrée sur les affaires vampiriques, si l'auteur suit la voie annoncée. Anita, par son indépendance et son inconséquence, est une faiblesse pour Jean-Claude. Son refus de la quatrième marque vampirique est un handicap pour l'assise de leur pouvoir.
En fait, je me rends compte que , plus j'avance dans cette saga, moins je la lis pour l'héroïne elle même, mais plutôt pour suivre les mâles de sa vie. Elle cumule certes beaucoup de différents pouvoirs, mais ne prend le temps d'en connaître aucun, ce qui met tous ses compagnons dans la panade assez régulièrement...
J'espère que les romans qui suivront seront ceux de la mâturité, car j'ai peur de ma lasser de cette saga que j'aime tant si Anita persiste dans son égoïsme obstiné.
C'est un roman très sympa, qui se dévore en quelques heures.

une série bit-lit mais pas que. Anita Blake c'est : une héroïne bien Badass et à la psychologie sarcastique vraiment excellente, des créatures surnaturelles variées (vampires, changelings, zombies, goules, sorciers, djinns...), de l'action qui décoiffe, de l'érotisme (parfois un peu trop, ça dépend des tomes).
J'aime beaucoup le petit côté domination/soumission récurent mais surtout le style de Lauren K. Hamilton. Elle donne la voix à son héroïne avec beaucoup d'humour et un langage épicé très agréable.

Nouveau tome centré cette fois sur Jason, le loup-garou. Ce dernier demande de l'aide à Anita, qui ne peut refuser de lui apporter. Son père est malade et Jason veut le voir une dernière fois avant de mourir. Sur place, bien évidemment, les ennuis commencent.

Partout où elle passe, elle a des ennuis de toute façon. Pris pour un autre, Jason devient la cible des médias, mais aussi l'appât pour détourner des tueurs de l'attention d'un fils de sénateur. Tout ça va tourner au règlement de compte sanglant.

Ce tome, pas mal du tout à lire, voit aussi l'arrivée de nouveaux métamorphes, des tigres-garous, gène qu'Anita porte en elle à cause de Marmée Noire.

Sans le vouloir, à cause de l'ardeur et de Marmée Noire, Anita va appeler à elle les tigres et faire ainsi la connaissance de deux d'entre eux: Crispin et Alex. Situation qui ne plaira pas à Richard, que l'on voit débarquer en furie après une orgie (encore une) et qui cherchera à rouler Anita avec l'ardeur.

Je le dis et le redis; je ne supporte pas le personnage de Richard, depuis le début de l'histoire. Tellement instable et violent, tellement à ne pas accepter ce qu'il est qu'il rejette ça sur les autres. A fuir.

Peu de présence de Jean-Claude, Asher, Micah et Nathaniel dans ce tome, mais un Jason qui se dévoile à nous, pour notre plus grand bonheur.

Bon tome à lire

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Je l'ai lu il y a déjà quelques mois. Mais je peux dire que j'ai beaucoup aimé ce tome. Les scènes érotiques se font plus rares, ce qui n'est pas plus mal, car je dois avouer qu'entre les tomes de Narcisse Enchainé et Danse Macabre, il n'y avait quasiment que ça, et ça commençait vraiment à être lassant. Je ne dirais pas que Sang Noir, il n'y en a pas, mais c'est peu. Une ou deux je crois, et une qui n'est pas décrite. C'est assez rare les ellipses temporelles sur ce sujet, donc bon. J'ai bien aimé le fait qu'il y en ait peu.
Ensuite, ce que j'ai adoré, c'est que Jason est au centre de l'histoire, et qu'il est un des personnages que je préfère. J'adore sa simplicité, son humour et son sérieux, donc le fait de se retrouver au sein de sa famille, j'ai trouvé ça super ! Bon Anita attirant toujours les ennuis, il faut bien que ça se transforme en catastrophe (xD), mais ça n'enlève rien à ça !

La série d'Anita Blake ne voit guère plus de résolutions d'intrigues policières : la courbe s'enfonce plus que jamais vers le surnaturel largement accompagné d'érotisme.
Si les relations entre personnages se développent, les personnages de base (à savoir Anita, Jean-Claude et Richard) semblent cantonnés à leur position depuis plusieurs romans déjà...Si la recette me plait toujours, je n'ouvre néanmoins plus un roman d'Anita pour me surprendre par une histoire bien menée, mais plutôt pour retrouver un univers auquel je me suis attaché.