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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une longue introduction.
Nous voilà reparti, après l'aube de la nuit, dans une histoire de près de 3.000 pages dont voici le premier tome (sur 4 en français).

Le Commonwealth, un univers complexe mais finalement très bien décrit, où près de 600 planètes sont déjà colonisées par l'homme, communiquent et commercent entre elles par l'intermédiaire de trous de ver (pas de vaisseaux spatiaux interstellaires, au début en tout cas).
D'énigmatiques extraterrestres, les silfens, l'Ange des hauteurs, qui co-existent avec les hommes et font partie du décor.
Une organisation terroriste : Les gardiens de l'individualité.
Des humains potentiellement immortels grâce à une technique de rajeunissement et la possibilité de télécharger ses souvenirs dans un clone en cas de mort (comme dans Takeshi Kovacs).
Et une multitude de personnages qui gravitent dans cet univers dont, pour ne citer que les plus importants : Paula Myo, inspecteur principal du CICG, un super flic; Ozzie, co-inventeur de la technologie des trous de vers; Bradley Johansson, fondateur des gardiens de l'individualité; Wilson Kime ancien capitaine de la Nasa et futur capitaine de seconde chance.
(on notera un petit lexique des 43 personnages principaux salvateur en début de roman, bien que tous ne soient pas abordés dans cette première partie).

Quand une étoile, hors de la sphère d'influence du Commonwealth, disparait subitement, emprisonnée dans un champ de force gigantesque, laissant supposer une technologie très avancée, ce dernier décide de la fabrication du premier vaisseau interstellaire pour aller voir ce qu'il se passe.

Nous n'échapperons pas à l'éternel commentaire (reproche ?) de l'oeuvre de Hamilton : Les longueurs. Oui, il y en a. Plusieurs petites histoires, à priori sans rapport entre elles, une enquête policière, une recherche de chemins alternatifs aux trous de ver chez les extraterrestres, la fabrication de seconde chance (...), dont la lecture reste assez facile, grâce au style très clair de l'auteur.
Hamilton ne construit pas son univers, il nous plonge dedans et il faut avouer qu'il faut vite apprendre à nager pour éviter de couler.
Mais cet univers, très riche, reste très cohérent, scientifiquement crédible et l'histoire s'accélère progressivement, jusqu'à l'évident clifhanger final qui nous laisse sur notre fin pour ce premier tome avant d'attaquer le second : Pandore menacée.

Ne vous laissez pas abuser par un départ un peu aride, cette introduction (de 700 pages tout de même) vous laissera un petit goût de reviens-y tout à fait délicieux en fin de repas.
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Je m'ennuie souvent quand les livres sont trop longs et que l'auteur brode pour ne rien dire d'intéressant. C'est malheureusement trop souvent le cas selon mes goûts. Quelle idée donc de partir dans une aventure de 2500 pages dont le premier tome que voici en est juste "l'introduction" de 600 pages.

Ahhhh oui mais non !!! je me doutais bien que ce serait très mal connaitre Hamilton que de le qualifier d'auteur qui brode ! Que nenni, ici point d'ennui !

Oui bien sûr c'est une longue mise en place avec de très nombreux personnages mais pour autant, il se passe continuellement quelque chose. Ce sont une multitude d'aventures et d'histoires différentes qui remplissent ce roman. Elles ont toutes le point commun d'être très dynamiques, visuelles et divertissantes. En effet, on s'imagine sans difficulté cette gigantesque union du Commenwealth, ses cultures, ses héros, les personnes qui comptes et qui vont jouer un rôle essentiel dans cette formidable aventure.

Ce serait beaucoup trop long de vous résumer ici toutes les histoires qui nous sont contées dans ce roman mais ce qu'il faut retenir, sur fond d'intrigue policière, c'est qu'un astronome vient de découvrir que deux lointaines planètes inconnues, se sont soudainement vues entourées d'un dôme technologique. Es-ce censé les protéger contre un envahisseur ? Comment ont-ils pu réaliser une telle prouesse technologique ? Es-ce que cette race d'extra-terrestre dispose d'une avancée si importante ? Il va falloir le découvrir et une mission va se mettre en place pour fabriquer le plus gros vaisseau spatial jamais conçu afin de rejoindre ces deux planètes. La tâche ne sera pour autant pas facile alors que les terroristes complotes pour empêcher cette mission.

Sachez néanmoins que vous n'aurez aucune réponse dans ce premier tome et qu'il faudra enchaîner avec Pandore Menacée pour en savoir plus.

Wiitoo Takatoulire
Note 4/6
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Du bon gros space opera au programme ! Mais avec Pandore abusée, Peter Hamilton surprend en proposant des éléments qui créent un univers unique qui trouve sa marque en comparaison d'autres sagas spatiales. S'il y a plusieurs romans, il s'agit en réalité d'une histoire complète.

Ce qui fascine dans un premier temps, c'est l'univers que l'auteur construit avec soin. Peter Hamilton ancre son récit dans le fait que plusieurs évolutions technologiques, amenant des évolutions sociales en plus, jouent sur l'humanité. Dans un premier temps, cette humanité s'est étendue à travers les étoiles, mais pas avec des vaisseaux spatiaux. On échappe dans un premier temps aux lieux communs du space opera. Les vaisseaux spatiaux existent dans l'univers de Pandore, mais sont finalement rarement utilisés en dehors de l'exploration. Il s'agit de trous de ver permettant de voyager très rapidement d'une planète à une autre. le Commonwealth est ainsi divisé en myriades de planètes avec ses propres cultures, spécialités ou peuples d'origine et forme le Pouvoir humain en place dans la galaxie. C'est un enchevêtrement à la fois complexe, mais pas si différent de la logique terrienne.

Autre point qui joue beaucoup, la plupart des humains sont devenus presque immortels en étant capables de rajeunir autant de fois qu'ils le veulent via des cures de jouvence. Comme dans Carbone modifié, ils sont également capables de sauvegarder leurs souvenirs et peuvent même revenir d'entre les morts, mais peuvent également effacer certains souvenirs qu'ils jugent encombrants s'ils le souhaitent. Les ultrariches peuvent se permettre de larges périodes sans travailler, mais les inégalités sociales ne sont pas abordées en profondeur, ce qui est dommageable (ce n'est pas du cyberpunk 😉 ). Ces grandes familles richissimes ont beaucoup de pouvoir et forment des clans étendus. Les structures sociales en sont changées : certains choisissent d'avoir plusieurs partenaires, et les relations monogames sont, quand elles existent, avec une date d'expiration, à cause de la lassitude. Ensuite, Hamilton pointe cette évolution comme problématique sur une donnée : la population vieillissante et ayant tout son temps, la société a finalement peu évolué en quelques siècles. Certains personnages mettent en avant le manque d'innovation de cette société, qui semble naître d'une forme de conservatisme chez des dirigeants restant plusieurs dizaines d'années au même poste. Des détails qui montrent l'auteur a pensé et construit son univers avec soin, allant même à l'encontre des poncifs de la SF.

Ce tome a pour spécificité d'être très introductif, ce qui peut déplaire. La saga est pensée comme une unique et même histoire, d'où une longue mise en bouche pour placer l'ensemble de ses pions. Hamilton présente aux lecteurs un grand nombre de personnages. Ils ont des origines variés et pendant le premier quart, je me suis demandée comment l'auteur allait raccrocher les wagons pour construire une histoire cohérente à partir de fragments d'histoires qui n'ont rien à voir les uns avec les autres. Une enquête sur une affaire classée par ci, un scientifique qui découvre qu'une étoile est artificiellement cachée, une secte persuadée qu'un extra-terrestre mal embouché tente de faire chuter l'humanité, l'un des scientifiques qui a découvert les trous de vers tente de percer les secrets d'une espèce extra-terrestre qui parlent comme le Père Fourras… Autant vous dire qu'il faut bien être attentif entre la multitude de noms et de concepts qui sont lancés.

Mais petit à petit, l'auteur nous emmène dans une histoire captivante qui prend tout son sens à la fin. Car chaque personne citée va avoir un lien avec un événement extraordinaire et funeste. Pandore abusée est également l'occasion de découvrir de nombreux endroits. Les plus mémorables sont ceux liés aux extra-terrestres. Ces derniers sont présents mais ne sont pas le point de focalisation de l'histoire. le Commonwealth se mêle assez peu à leurs cultures, ce qui s'explique car ils sont trop différents des humains. On découvre ainsi les Silfens, une espèce énigmatique, les Raiel, énormes êtres capables de revivre des souvenirs qui habitent dans l'Ange des hauteurs, un vaisseau intelligent mais toujours aussi opaque dans son raisonnement. La planète Far Away est celle qui m'a le plus intéressé car elle est étroitement lié au fascinant mythe de l'arpenteur des étoiles, une mystérieuse entité extra-terrestre qui manipulerait le Commonwealth. Planète la plus éloignée du système solaire, elle abrite le Marie céleste, vaisseau dont serait sorti l'arpenteur. En miroir, une communauté luttant contre l'influence de cette entité y est également présente, avec une culture et une société radicalement différentes. Sa structure s'inspire des clans des Highlands et elle ne semble avoir accès à autant de technologie que le reste de la galaxie, ce qui donne l'impression d'être moins développée.

« Pandore abusée » de Peter Hamilton offre aux lecteurs un univers de space opera loin des poncifs du genre en faisant des choix qui ne manquent pas d'audace dans l'évolution de l'humanité à travers le temps et l'espace. Quasi Immortalité, voyage rapide, le Commonwealth a gout d'utopie pour les classes les plus riches, ce qui donne une progression sociale de l'humanité fascinante même si l'analyse n'est pas toujours poussée très loin. On sent que Peter Hamilton a travaillé de manière approfondie pour proposer un univers cohérent et bien construit, déployé au travers de multiples personnages et points de vue. Ce n'est donc pas une SF toujours facile d'accès : les personnages sont nombreux et la première partie de ce tome met du temps à s'installer. D'autant plus que les arcs narratifs, de prime abord disjoints, peuvent perdre le lecteur qui aura du mal à y voir ce qui relie cette vaste galerie de personnages. La deuxième partie, prenante et bien réalisée, raccroche tous les wagons et donne très envie de lire la suite.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Volume introductif d'une saga qui en comptera quatre .Ce texte de 2004 est un parfait exemple de space-opera contenant tous les ingrédients du genre . En 2380 l'humanité s'est étendue sur plusieurs centaines de planètes et bénéficie d'une technologie aboutie des voyages spatiaux (« les trous de ver ») , des manipulations génétiques ,des traitements de rajeunissement , de possibilités de résurrection , ainsi que d'une considérable puissance informatique . Elle cohabite avec diverses races extraterrestres (souvent énigmatiques) et des IA autonomes . L'élément déclencheur est un évènement astronomique incongru :la disparition quasi instantanée de deux étoiles , mises sous cloche par une entité inconnue. Une expédition va se monter pour y voir de plus près au risque d'ouvrir la boîte de Pandore (le titre français me paraît inapproprié) …. Ce copieux premier volume présente aussi la lutte d'une super policière contre un réseau terroriste à l'idéologie (semble-t-il) complotiste , les errances d'un génie hippie pour découvrir comment parcourir la galaxie …en marchant et une quantité de personnages secondaires mais à la biographie approfondie. C'est du lourd en terme de volume (700 p en poche) , pas très profond mais plaisant à lire avec pas mal de rebondissements et de l'imagination . J'aime …à suivre
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Un autre grand space-opéra comme Hamilton sait les faire.

De nombreux fils, qui semblent partir un peu dans tous les sens : Paul Myo, qui chassent ses terroristes, Ozzie qui part sur les chemins silfiens.

Pour résumer, on pourrait dire que le Commonwealth (nom choisi par l'auteur pour l'ensemble des 600 mondes terriens) a découvert une anomalie dans le système de Dyson et décide d'y envoyer une expédition, ouvrant de ce coup la boite de Pandore.

Certes, sur certains fils, comme Ozzie, on se demande le lien avec l'intrigue globale, mais c'est le style d'Hamilton, qui finit toujours par les ramener ensemble à un moment.

On aime ou on n'aime pas ce genre de grand space-opéra. Personnellement, j'aime bien.
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Ce premier tome semble être une mise en bouche, assez réussie, mais peut-être un peu longue. L'auteur y présente plusieurs personnages, apparement sans rapport les uns avec les autres, réagissant tous (ou ne réagissant pas...) à la découverte qu'une planète éloignée du Commonwealth, constitué par les 600 planètes colonisées par les humains, est brutalement escamotée... On comprend peu à peu que ces diverses intrigues vont se rapprocher, mais cela ne sera abordé apparement que dans les prochains tomes... En attendant, j'ai lu avec intérêt ces différents prémices : l'enquête policière de la trop parfaite Paula Myo, recherchant depuis plus d'un siècle un mystérieux terroriste ; l'histoire d'un universtaire médiocre, découvreur du phénomène ; celle de l'astronaute à la retraite, reparti pour l'aventure ; celle des gardiens de l'individualité, mystérieuse secte paranoïaque... le dernier chapitre du livre donne une furieuse envie de se jeter sur le deuxième tome.
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Pour cet été j'avais envie de partir loin très loin et peu importait le temps que ça me prendrait. Ce vaste space opera était donc de bon aloi. Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dedans et ai été parfois un peu déçu par des intrigues très secondaires. Il est vrai également que je n'aurais pas craché sur un peu plus de combats à coup de missiles et autres , mais ce n'était pas l'objet de l'auteur. Je me suis donc laissé embarquer par l'auteur dans la description de son Commonwealth et par les personnages, c'est facile à lire et on tourne les pages avec avidité. L'imagination déployée par l'auteur me fait écrire que je n'hésiterai pas à rembarquer avec lui.
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"L'étoile de Pandore" T1, Peter HAMILTON. Mon second livre de cet auteur de SF intelligente qui ouvre des perspectives pour l'avenir, mais montre que tout n'est pas idéal, loin de là. Même en 2380, alors que la Terre a colonisé les planètes alentours grâce aux trous de ver (merci au film Interstellar de l'explication simple sur ce qu'est un trou de ver), les problèmes de groupuscules violents persistent. La curiosité humaine vers l'univers est toujours présente et là encore se pose la question de savoir jusqu'où nous pouvons aller ? Toutes sont-elles pacifistes ?

Cela me fait penser à je-sais-plus-qui qui avait remarqué que nous étions les seuls à envoyer des ondes dans l'espaces en espérant avoir une réponse, sans succès pour l'instant, et donc que cela pouvait indiquer deux choses:
- Soit nous étions plus évolué que les autres qui ne pouvaient donc pas recevoir les données.
- Soit nous étions les plus bêtes de l'univers à vouloir signaler notre présence alors que tous les autres resteraient "cachés" pour préserver leur paix.

En parallèle de ces questions et de ces aventures, nous suivons aussi une enquêtrice qui doit résoudre des meurtres et déjouer un organisme politique violent, un personnage qui cherche des "passages naturels" vers d'autres mondes, une fille qui après une cure de rajeunissement s'offre un petit voyage sur une planète désertique... le livre est très complet, peut être même un peu trop. Ok, cela permet de présenter cet univers, mais certains passages sont parfaitement inutiles dans l'histoire immédiate (peut être qu'ils resserviront dans les tomes suivants ?).

Les descriptions sont belles, mais parfois un peu longues, surtout sur la fin quand ça parle physique quantique (ouais, c'est pas trop mon domaine de compétence). de même, l'histoire est tellement riche en personnages qu'à la fin je ne me souvenais plus qui était qui.

Malgré ces quelques défauts, c'est vraiment un univers incroyable, très intéressant, très riche qui vaut la peine d'être découvert.
Mais ce n'est que mon avis...
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Une des séries emblématique de cet auteur de science-fiction d'aventures. Mais aussi une rencontre lors des imaginales où mon anglais approximatif et ma timidité ont donné un résultat peu flatteur mais où la gentillesse de la personne a fait le reste.

Nous voici dans un space opéra de bonne qualité où l'auteur prend le temps de poser son world building, ses personnages (assez nombreux mais un inventaire au début du livre facilite la lecture) plutôt bien travaillés et une technologie réaliste sans être trop technique. Une civilisation humaine qui s'est répandu sur une multitude du monde et qui continue son expansion. Les distances abolies par la découverte de trous de vers très pratiques. Des extra-terrestres déjà présents mais plutôt discrets...
Un ensemble assez équilibré et une tension qui monte crescendo tout au long de la lecture pour finir sur un dernier tiers de belle facture.
Un bon résultat donc (malgré la taille conséquente de l'ouvrage) qui donne envie de lire les trois autres tomes de la série.
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Ce qu'on appelle un "space-opera" comme je les aime, et plonger dans une saga de plusieurs tome de chacun plusieurs centaines de pages comme je les aime avec un malange de SF bien sûr, de tehnologie quantique, de polar, de politique-fiction et une intriquation d'intrigue dans laquelle on se perd parfois mais sans jamais se noyer. le 1et tome est fini, le 2 nd attend déjà.
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