AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La courte lettre pour un long adieu (27)

À côté du téléviseur était posée une cage où un canari donnait des coups de bec dans un os de seiche........Lorsque nous traversames le parking pour retourner à la voiture, je vis par- dessus le dos d'une colline un petit nuage mince qu'éclairait encore le soleil derrière elle. Il était si blanc ce nuage au-dessus de la colline sombre redevenue une simple surface plate, que je vis d'abord sans le vouloir dans le ciel un os de seiche. Et tout à coup je compris comment des métaphores peuvent naître à partir des erreurs des sens et d'illusions optiques.
p.75
Commenter  J’apprécie          361
A Saint Louis, j'avais à ce point été déshabitué de moi-même que je ne savais que faire de moi. Seul avec moi, je me sentais de reste.
Commenter  J’apprécie          170
Nous ne nous embrassions pas encore, ne nous touchions pas même, mais déjà être l'un près de l'autre nous paraissait être un échange de tendresse.
Commenter  J’apprécie          160
(...) Mais, en réalité, je suis sûr que tu n'as pas le sens du temps parce que tu n'as pas le sens d'autrui. » Elle répondait : « Non, ce n'est pas ça, seulement, voilà, je n'ai pas le sens de moi-même. (...)
Commenter  J’apprécie          140
Toi aussi, on dirait que tu ne fais passer le monde extérieur devant toi que comme une danse de silhouettes.
Commenter  J’apprécie          130
Maintenant les détenteurs du pouvoir ne sont plus les bienfaiteurs de l'humanité, tout au plus se comportent-ils en bienfaiteurs à l'égard d'individus isolés et ce ne sont plus que les pauvres, ceux qui n'ont ni moyens, ni pouvoir, qui imaginent des choses nouvelles. Seuls ceux qui pourraient changer quelque chose ne se posent jamais de questions et c'est ainsi que tout reste comme cela a toujours été.
Commenter  J’apprécie          132
Jamais je n'avais vu les seins des femmes si beaux et si provocants. Leur vue faisait presque mal et pourtant j'étais heureux de ne rien vouloir d'autre que regarder les femmes contentes d'elles passer et repasser en flânant, devant les vastes panneaux publicitaires. L'une d'elles s'immobilisa même un instant dans l'encadrement de la porte, elle semblait chercher quelque chose. Je fus presque effrayé du désir qui me prit d'aller vers elle, mais je me dis aussitôt "Que vais-je faire avec elle ? Ce ne serait pas raisonnable". J'avais tant de mal à m'imaginer caressant une femme.
Commenter  J’apprécie          120
A Saint-Louis, j'avais à ce point été déshabitué de moi-même que je ne savais que faire de moi. C'était ridicule d'être seul à ce point. Si je m'étais écouté, je me serais battu, tellement je me paraissais ennuyeux. Ce n'est pas de la compagnie que je désirais, c'était ne plus me trouver sur mon chemin.
Commenter  J’apprécie          90
Je n'ai guère la nostalgie de ce que j'ai vécu moi-même mais je me languis de choses que je n'ai jamais pu faire, d'endroits où je n'ai jamais été.
Commenter  J’apprécie          80
Lorsque nous étions enfants il nous était si peu arrivé et nous avions si peu de choses à voir que, chaque fois, nous étions même heureux de la nouvelle photo du calendrier.
Commenter  J’apprécie          70






    Lecteurs (154) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz: l'Allemagne et la Littérature

    Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

    Hoffmann
    Gordon
    Grimm
    Marx

    10 questions
    415 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}