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On parle tout le temps d'Eva Braun mais jamais de Geli alors que elle est tout de même le 1er amour d'Adolf (et peut être même le seul véritable) et qu'elle s'est "suicidée" dans des conditions très troublantes.
J'ai ouvert ce livre car j'avais envie d'en savoir plus sur elle.
Malheureusement, j'ai trouvé une histoire qui traîne en longueur et j'avoue que je me suis ennuyée. Dommage car l'écriture est plutôt vivante en favorisant les dialogues. Mais on part souvent dans des digressions qui n'ont pas lieu d'être et qui ne font qu'alourdir le récit.
Je ressorts de cette lecture avec une profonde tristesse et de la pitié envers cette jeune femme écrasée par la folie d'un monstre. Malheureusement, elle ne fut pas la seule, loin de là.
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Cet ouvrage bien que fictif mais se basant sur une histoire vraie et des documents historiques,est bien écrit.
Ce livre est simple à lire,sans prise de tête .
Ce qui m a dérangé cependant ce sont les rumeurs et allégations de sado masochisme concernant Hitler.
La relation amoureuse entre Geli et Hitler pose problème quant à leur statut de oncle et nièce.
Des rumeurs qui persistent et qui font le coeur de ce récit.
Bonne lecture.
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Angelika Raubal, dite Geli, était la fille de la demi-soeur d'Hitler. Son oncle la rencontra pour la première fois à l'occasion de son baptême, à Linz, en 1908. Lui est à l'époque un jeune étudiant fauché et instable, passionné de dessin, d'architecture et de mythologie germanique, dont la candidature à l'académie des Baux Arts de Vienne vient d'être refusée. Vingt-trois ans plus tard, Geli trouve la mort dans l'appartement d'Hitler, à Munich, tuée par une balle du pistolet d'ordonnance de celui-ci. Meurtre ? Suicide ?
Entre temps, le petit étudiant teigneux est devenu le très adulé leader du parti national-socialiste des ouvriers allemands, dont chaque discours soulève l'ethousiasme des foules et emporte de plus en plus de voix et d'adhésions, parmi les plus prestigieuses. Entre temps, une relation d'abord affectueuse puis de plus en plus trouble, tordue, perverse même, s'est établie entre l'oncle et la nièce.

A travers cette relation mi-paternelle, mi-sado-masochiste, Ron Hansen dresse de Hitler un portrait privé assez fascinant – celui d'un homme à la fois vaniteux et complexé, pudibond et voyeur, idéaliste et borné, fascinateur, manipulateur et cruel, narcissique par dessus tout. Face à lui, Geli est un personnage d'une fraîcheur délicieuse et sans fadeur : gaie, insouciante, un brin provocatrice, manipulable mais pas naïve. Introduite par son oncle dans les hautes sphères du parti, elle porte sur les Himmler, Goebbles et consorts, ainsi que sur leur montée en puissance, un regard insolite et intéressant : celui d'une jeune fille que la politique n'intéresse guère, que les rodomontades n'impressionnent pas, que le nazisme ne convaincra jamais mais pour qui le nazisme est une histoire de famille, et qui ne manque pas d'épingler les travers des uns et des autres avec une bonne dose de dérision. Dérision dont, en un sens, elle finira par mourir, pour n'avoir pas compris la mesure du terrible sérieux de tous ces gens-là.

Si par la mise en scène de l'histoire la Nièce d'Hitler est un roman, Ron Hansen a basé son écriture sur un gros travail de documentation qui rend l'ensemble très crédible... et donne envie d'en savoir plus sur l'histoire de cette nièce, dont la mort n'a jamais été élucidée.

Parfois, dans la première partie surtout, la dimension documentaire l'emporte un peu trop sur l'aspect romanesque et l'articulation entre les deux est un peu artificielle : j'ai trouvé certains passages narratifs sur la jeunesse d'Hitler assez lourds, certaines scènes un peu trop anecdotiques. le roman, en somme, met du temps à démarrer, et prend surtout son essort lorsque se développent les relations entre Geli et son once.
Mais à partir de là, il devient de plus en plus intéressant, captivant même – d'autant plus qu'il ne bascule jamais dans le dramatisant ni dans le moralisant trop faciles. La subjectivité des personnages, de Geli surtout, est la seule que l'auteur s'autorise, du moins jusqu'à l'épilogue. Et à travers son histoire, il dresse de l'Allemagne d'entre-deux guerres un tableau très vivant, qui permet bien de comprendre de l'intérieur comment les choses, peu à peu, ont basculé vres le nazisme.

Un beau travail d'historien romancier, qui ne craint pas de se confronter à un sujet délicat et le regarde droit dans les yeux. A découvrir.
Lien : http://babel-oueds.livejourn..
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Pas mal ce livre.
L'auteur, partant de faits réels, romance la relation de Hitler et de sa nièce Geli.
J'avoue que je ne maîtrise pas suffisamment l'histoire du IIIème Reich pour faire la part entre les faits réels et le roman. Qu'importe, il suffit de se laisser emporter par l'histoire (comme dans tout bon roman qui se respecte).
De toute manière, les références historiques ne manquent pas qui permettent au lecteur de se resituer.
Les notes de l'auteur en fin de livre attestent que la littérature relative à cette romance ne semblent pas manquer.
Bonne lecture mes amis, bonne soirée du samedi, bonne fin d'année 2020 et courage à vous.
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Une page d'histoire intéressante car c est avant tout le fanatisme dans sa face intime et privée. Une jeune fille prise au piège d'un pays en perdition, qui devient le jouet d'un oncle fou. J'ai de la peine pour cette vie sacrifiée.
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Histoire affreuse bien que romancée.... Si peu en fait. Tellement vraisemblable, comme si on y était. Bien écrit, c'est dire si c'est affreux. le destin brisé de la nièce d'Hitler. Angelika Raubal. J'y découvre un proche de l'entourage du dictateur, Emil Maurice. C'est incompréhensible qu'il est pu être le petit ami de la nièce d'Hitler, alors que ce dernier la convoitait aussi. Tout en sachant qu'Emil Maurice avait un arrière grand père juif, il eu été facile à Hitler d'éliminer son concurrent plutôt que sa nièce. Il a préféré le protéger contre les ultra de son QG qui réclamaient sa tête. Ce roman présente le frère aîné de Geli, Léo mais pas un mot sur sa soeur cadette, Elfriede.
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Geli, un personnage à sortir de l'ombre
C'est avant tout l'histoire d'une ascension, celle d'un petit peintre raté qui débute cette histoire en devenant un oncle, par la naissance de la fille de sa demi-soeur.
Le récit est rondement mené, peut-être un peu lent à démarrer, histoire de poser les personnages principaux dans une relation qui fut complexe. La fascination de Geli pour son "tonton Alfi" est vraiment décortiquée en étapes que l'on ne fait pas que suivre, on a l'impression de les vivre également.
La grande force de cet ouvrage (qui est avant tout un roman) est de rendre sinon sympathique au mieux fascinant (au sens littéral d'exerçant une profonde attirance) un être qui évolue au cours des années en un être abject. Mais la route est longue pour que la jeune Geli et tout l'entourage de celui qui deviendra "le Führer" se rende compte de sa folie.
Extraits :
"-Mais quand il parle, on est hypnotisé. On n'a plus de volonté propre. Seulement la sienne. On oublie de penser. On abandonne sa liberté. On se soumet. Et on retrouve la foi qu'on avait perdue. On l'entend une fois et on devient fanatique. L'Allemagne sera vraiment formidable quand Hitler sera au pouvoir ! conclut-il en souriant comme un petit garçon."
"(...) mais elle vit que le Doktor Goebbels buvait chacune de ses paroles, touchant à peine aux plats, aussi plein d'adoration pour Hitler qu'un de ses chiens. Et quand Hitler se rendit aux toilettes, le Doktor Goebbels confia :
-Quand il parle, c'est si simple et pourtant si profond, si mystique, si plein d'une vérité infinie. C'est comme entendre les Évangiles. Une parole définitive, quel que soit le sujet qu'il ait choisi. Je l'admire tellement que j'en ai des frissons. J'ai lutté toute la soirée contre le besoin de tomber à genoux, sourit-il."
Une fois tout le monde bien sous le charme de "oncle Alf", lorsqu'il commence à avoir quelque pouvoir, ses relations avec sa nièce se transforment et une autre forme de malaise s'installe... Les scènes de déviance sexuelle et de violence psychologique sont peu nombreuses mais insoutenables. Elles laissent un sentiment d'impuissance et de malaise qui ne s'arrête pas une fois le livre refermé. C'est tenace, ça s'est insinué, c'est en nous. Peut-être me suis-je trop identifiée avec la jeune femme qui connu une fin aussi tragique que ne le fut sa vie...
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Un formidable roman où l'on découvre Hitler sous un jour particulier, celui d'un tonton gâteau, avant que le monstre ne repointe vite le nez. Et si tout n'était qu'affaire de jalousie ?
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