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Vincent Hugon (Traducteur)
EAN : 9782283021750
382 pages
Buchet-Chastel (15/01/2009)
3.76/5   46 notes
Résumé :
Il gagne sa vie en monnayant, aux studios de cinéma californiens, ses souvenirs et les histoires détaillées des meurtres impitoyables, des attaques à main armée sauvages et des juteuses contrebandes d'alcool - avec la complicité criminelle de ses frères -, dans le Grand Ouest américain, et notamment en Oklahoma.

Il raconte Bob Dalton, cet homme aux yeux bleus et à la beauté romantique, qui tuait par amour sans sourciller.

Et Grat, le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Les Dalton...
Il n'est pas ici question des quatre bandits idiots, en pyjamas rayés jaune et noir, qui ont fait rire des générations d'amateurs de Bd.
Ici, point de Lucky Luke, Joly Jumper ou Rantanplan...
Don Hansen vous entraîne sur les traces des célèbres hors-la-loi, Grattan, Bill, Bob et Emmett Dalton.
Ce roman est basé sur des faits réels et notamment sur les souvenirs du seul survivant de la fratrie, Emmett, qui, après avoir purgé 14 ans de prison, sera gracié et finira sa vie à 66 ans à Hollywood.
Nous suivons l'épopée de ces bandits, que rien ne semblait prédestiner à la délinquance, puisque à l'origine, ils étaient Marshall adjoint (comme avant eux leur frère Franck, lâchement abattu par des contrebandiers).
Et justement, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Quitte à risquer sa peau, autant que ça en vaille le coup, le salaire de misère octroyé par rapport aux risques encourus incite à voir ailleurs.
Il y a plein de métiers honnêtes et rémunérateurs, pourtant, nos quatre lascars préfèrent attaquer des trains pour en dévaliser les fourgons ou braquer des banques.
Pendant deux ans ils vont faire régner la terreur, pourchassés, ils réussiront longtemps à échapper à leurs poursuivants.
Mais voilà, et c'est peut-être là qu'est née la réputation qui leur est faite dans la célèbre bande dessinée, un jour ils décident d'un dernier coup.
Fini, craché, juré ils vont partir en Amérique du Sud.
Ils décident donc de braquer... deux banques.
Les banques de Coffeyville, leur ville, celle qu'ils connaissent par coeur et où tout le monde les connaît.
Grat, Bob, Emmett et deux complices, armés jusqu'aux dents se partagent la tâche.
Cela finira dans un bain de sang.
Des morts dans les deux camps.
Un seul survivant dans le clan Dalton et une photo devenue célèbre, celle de ses deux frères et leurs complices morts et exposés...
Un roman aux odeurs des westerns qui ont bercé mon enfance, sauf que là, les personnages ne sont pas fictifs et que peu ou prou les faits relatés, même romancés, doivent être assez près de ce qui se déroula réellement à l'époque.
D'ailleurs, Hansen a choisi la voix d'Emmett pour la narration, qui d'autre que la légende vivante pour donner un accent de vérité à son récit...
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Le 5 octobre 1892, un nuage de poudre et de poussière flotte au-dessus de la rue principale de Coffeyville. Des maisons sont saccagées, leurs façades lardées d'impacts de balle, des chevaux morts gisent sur le sol, des cadavres sont affaissés sur le bord des trottoirs. A l'extrémité de la rue, Emmett Dalton s'apprête à prendre la fuite sur sa monture caracolant de terreur. Au dernier moment, il jette un coup d'oeil par-dessus son épaule et voit Bob, son frère Bob, effondré au milieu du trottoir et perdant son sang par une demi-douzaine de blessures. Emmett oublie alors le butin que la bande des Dalton vient de dérober aux deux banques de Coffeyville, il oublie sa propre sécurité, il oublie tout à l'exception de son frère si admiré et si jalousé en train d'agoniser. Il fait volte-face, lance au galop son cheval dans une tentative futile de relever Bob, de le hisser sur sa monture et de prendre la fuite, mais les balles le fauchent avant même qu'il ait eu le temps de faire trente mètres. le dernier frère Dalton survivant s'effondre dans la poussière et les habitants, massés derrière leurs fenêtres, hurlent de joie et se précipitent en jubilant dans la rue. Ce jour-là, au prix d'une douzaine de cadavres et d'une frousse bleue, Coffeyville vient de rentrer dans l'Histoire.

Est-ce que j'aurais l'air très bête, si je reconnais qu'il y a moins de deux ans et avant ma petite crise monomaniaque « le western, c'est trooooop cool », j'ignorais complétement que les frères Dalton avaient réellement existé ? Et qu'ils n'étaient pas quatre couillons complétement incompétents aux mentons en forme de brique, mais de vrais tueurs, des bandits redoutés et admirés – les deux vont souvent de pair dans l'Ouest américain – dans tous les Etats-Unis ? Mais les Daltons n'étaient pas seulement des tueurs, ils étaient également de très jeunes hommes qui, n'ayant même pas dépassé la vingtaine, ont cru voir dans le vol à main armée un moyen d'échapper à leur condition misérable de fils d'agriculteur et d'acquérir une célébrité inespérée.

« Je serai aussi réputé que Jesse James et quand je serai mort, on me volera mes vêtements, on vendra mes pistolets aux enchères et des inconnus se recueilleront sur ma tombe. » prophétise avec une exaltation morbide Bob Dalton, le chef de la bande, à sa compagne Eugenia Moore alors qu'il vient à peine de débuter sa carrière de desperado. Mais à quel prix cette lugubre renommée, ces quelques instants de jouissance éphémères et sauvages ? La haine universelle, la traque constante, les longues périodes de dissimulation dans des ranchs branlants, les nuits passées à tressaillir frileusement au moindre bruit de sabots, au moindre cliquetis de révolver…

Comme dans son autre western, « L'assassinat de Jessy James par le lâche Robert Ford », Ron Hansen se livre à une analyse acérée et subtil de la figure du héros américain, vu sous l'angle du grand banditisme. Il explore la psychologie de ses personnages avec la finesse d'un chirurgien et la rigueur d'un historien, parvenant à donner à son roman un puissant parfum de vraisemblance, renforcé par le style employé, facile d'accès mais d'une sécheresse presque journalistique. Cette sécheresse a pour inconvénient d'instaurait une certaine distance entre le lecteur et les personnages – distance peut-être volontaire d'ailleurs, les frères Dalton n'ayant rien d'enfants de choeur, même si le narrateur Emmett Dalton s'avère assez attachant de par son jeune âge et sa franchise. Ni morale, ni jugement, ni remords hypocrites dans cette épopée sanglante et violente : simplement le témoignage sans fioriture d'une époque disparue où des gamins presque sans expérience nourrissaient les fantasmes des temps à venir en abattant, volant et terrorisant leurs compatriotes. Un bon western, brutal et abondamment documenté.
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Joe, Jack, William, Averell ? Oubliez. Les quatre frangins à rayures jaunes inventés par Morris n'ont pas grand chose à voir avec les vrais frères Dalton. Lesquels, au sens large, étaient toute une tripotée et ont à eux tous tenu des positions assez diverses des deux côtés de la loi, du marshall tué en service au desperado plus ou moins bien organisé, en passant par le fermier lambda.
S'il fallait se limiter à quatre noms, toutefois, les plus célèbres sont ceux de Bob, Gratt, Bill et Emmett. Bob le Magnifique - le plus joli garçon, le plus instruit et raffiné, le cerveau de la bande. Gratt la Brute, le plus rude, le plus rustre, souvent arrêté et le cerveau fêlé par les cavales en territoire hostile. Bill le Roublard, qui tenta d'offrir une façade respectable aux activités familiales et finit par monter, à part, sa propre bande.
Emmett le Cadet - depuis toujours fasciné par le plus proche de ses grands frères, qu'il suivit jusqu'au bout et échoua à sauver. le seul survivant de l'unique et fatale attaque de banque tenté par la bande, à Coffeyville. Longtemps, bien longtemps après la mort de Bob, Gratt et leurs acolytes, après quinze années de prison et une carrière à Hollywood, c'est lui qui nous conte l'histoire des Dalton. Une histoire pleine de sang, de sueur et de poussière, où renaît l'Ouest sauvage à jamais fantasmé.

Un peu trop fantasmé, peut-être, d'ailleurs. L'ambiance est là, l'auteur fait preuve d'un talent incontestable pour la poser, entre grandes chevauchées, chasses à l'homme et moments plus paisibles au ranch ou au campement, sous la lune ou sur la véranda. Mais le roman repose un peu trop là-dessus à mon goût, au détriment de la structure narrative - assez embrouillée - et du travail sur les personnages. J'aurais aimé me laisser fasciner par le beau Bob, moi aussi, entrer dans la tête et le coeur des frangins comme de l'indomptable Eugenia Moore, partager leurs peurs et leurs griseries... Mais rien à faire, ils manquent d'épaisseur, de consistance et n'ont pas réussi à me toucher, ni en bien ni en mal. Entre narration embrouillée, scènes statiques un peu longuettes et scènes d'action confuses, leurs aventures m'ont inspiré plus d'ennui que d'enthousiasme.
C'est fort dommage, d'autant que l'ouverture est belle et le final assez réussi. Mais entre les deux, j'ai perdu toute envie d'aller lorgner du côté de Jesse James et Robert Ford vus par le même auteur - dont la Nièce d'Hitler m'avait pourtant bien plus intéressée. Sans doute ne suis-je pas assez inconditionnelle du western pour ne pas lui demander autre chose qu'une ambiance et une solide documentation - qualité première qu'il faut reconnaître à ce roman.
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Tout le monde connait l'épopée sanglante des Dalton qui ont rendu célèbre la ville de Coffeyville. Et pour ceux qui ne connaitraient pas, et bien maintenant il y a le roman de Hansen.

Ron Hansen est celui qui a écrit L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford. Je n'ai pas encore eu l'occasion de me procurer le roman mais l'adaptation cinématographique m'avait emballée. Cet écrivain qui est également professeur semble être tenu en haute estime, étant même comparé à John Steinbeck. Je ne peux guère juger sur un seul livre mais la qualité de sa prose me donne bien envie de le suivre. Se serait-il lancé dans la réhabilitation des hors-la-loi ?

Mais revenons aux Dalton. le roman débute un peu comme Little Big Man, de Thomas Berger. Nous sommes à Hollywood en 1937. Un homme de soixante-cinq ans a préféré délaisser la soirée donnée en son honneur pour se réfugier dans son bureau. Plutôt grincheux, il fait fuir un jeune journaliste venu lui poser quelques questions sur son glorieux passé. Ce vieux bougon n'est autre que l'unique rescapé des frères Dalton, Emmett. C'est lui le narrateur de ce fabuleux retour dans le passé, dans l'Ouest mythique mais déjà déclinant où les bandits étaient célèbres, à la fois craints et admirés, à l'instar des frères James.

Voilà que sous la plume de Ron Hansen, les Dalton se métamorphosent. Loin de l'image de brutes assoiffées de sang, la clan se présente comme des individus pratiquement normaux, en tout cas banals, qui firent le choix de fuir une vie pauvre et médiocre par une voie qu'ils pensaient plus facile : le vol.

Bob, Bill, Grat et Emmett, hors-la-loi fameux, firent leurs débuts dans la vie comme Marshalls. Mais risquer sa vie pour un maigre salaire finissait par dégoûter n'importe quel représentant des forces de l'ordre. C'est presque naturellement que les Dalton se tournent vers la carrière de bandits. Même s'ils n'ont pas un fonds mauvais, ce ne sont pas des enfants de choeur non plus. Hansen restitue fort bien cette époque troublée : les ranchs minables, les petites villes poussiéreuses où il ne passe rien, l'insolente opulence des uns face à la pauvreté des autres...

Le parcours des Dalton n'a rien de romantique. Entre deux hold-up c'est l'éternel jeu du chat et de la souris avec les représentants de la loi : les chevauchées éffrénées dans le froid, sous la pluie ou bien en pleine chaleur. la poussière qui s'insinue partout, les difficultés à se ravitailler, les blessures à soigner plus ou moins bien... Bill a une famille, Bob a une maîtresse digne d'intérêt, débrouillarde, intelligente et indépendante, Eugenia Moore, qui passe le plus clair de son temps à changer d'identité, tandis qu'Emmett courtise la jeune Julia, Si l'Ouest n'était pas un rêve facile pour les hommes, il l'était encore moins pour les femmes.

Le clan ne se compose pas uniquement de la fratrie mais d'autres gars, des réguliers pour la plupart. Alors évidemment, malgré le réseau d'amis ou de connaissances toujours prêts à aider les bandits en cavale, malgré les caches et les alibis, on se doute bien que dévaliser les banques et attaquer les trains sont des activités nécessairement temporaires. A l'occasion d'un mémorable face à face, digne des plus grands westerns, le clan Dalton est décimé par une foule de citoyens en colère venus prêter main forte aux forces de l'ordre. Seul rescapé, Emmett qui après avoir purgé une peine de prison finira honorable citoyen à Hollywood. Mais quelle vie en fin de compte... Un homme qui a connu la dernière Frontière, un monde désormais révolu, représentant de cet Ouest mythique qui ne cesse de fasciner ses contemporains, et dont le nom est entré dans L Histoire. Ron Hansen a magnifiquement su retranscrire cette époque charnière de l'histoire des Etats-Unis à travers le destin singulier de célèbres bandits.

Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Comment vous exprimer en quelques mots l'effet que m' a fait la lecture de ce roman, pas facile facile.
Depuis l'enfance j'aime beaucoup les aventures, les chevauchées et les drames qui se sont déroulés dans le middle west au XIXème siècle. Entendez par là que je suis bien sûr encline à l'aventure mais mes intérêts vont au-delà. Je m'intrigue pour la vie menée à cette époque dans ce genre de contrées.(la conditions des indiens, les grandes plaines, la ruée vers l'or, les déserts arides…)
Alors un roman qui s'inspire au plus près du réel de la vie chaotique des célèbres frères Dalton, sans en faire des brutes épaisses et violentes,mais en les montrant comme des jeunes gars avides de vivre, je me suis dit : c'est pour moi.
Ron Hansen nous offre ici un excellent travail, un savant mélange entre le roman et les faits réels.
Emmet Dalton ( le seul survivant du massacre lors du braquage de banque à Coffeyville) se remémore la période de la fameuse bande de hors-la-loi dirigée par son frère Bob. Tout commence par leur expérience du côté de la loi ( plusieurs des frères ont été au service de la loi) et glisse petit à petit vers la criminalité ( vols de chevaux, attaques de train et pour finir braquage de banques et fatalement le meurtre).
Pas une seule fois au cours de ma lecture je ne me suis ni ennuyée ni posée des questions sur la véracité des faits.
Ces jeunes gars attirés par le gain facile m'ont entraînée dans leur course folle et malgré les actes répréhensibles qu'ils ont commis, j'ai pris plaisir à chevaucher virtuellement à leurs côtés.
Alors si comme moi vous avez envie de parcourir les terres du middle west dans le sillage de la bande de hors-la-loi la plus célèbre des Etats-Unis, ouvrez ce roman, vous ne le regretterez pas.
On est vite en selle et le vent des plaines nous emmène loin…
Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
"Mon nom sera dans tous les journaux de New York, de Chicago et de Denver, reprit-il. Des gars qui m'ont tout juste croisé une fois prétendront qu'on faisait marcher une botteleuse ensemble et des gus de l'Est qui n'ont jamais marché dans une bouse inventeront des aventures dont je serai le héros pour les romans à dix cents de la collection Beadle. Je serai aussi réputé que Jesse James et quand je serai mort, on me volera mes vêtements, on vendra mes pistolets aux enchères et des inconnus se recueilleront sur ma tombe. J'ai hâte d'y être."

(Bob Dalton)
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Une foule d'adultes et d'enfants se bousculaient autour de moi pour contempler, bouche bée, la clôture couverte de vesce devant laquelle mon frère Bob avait été tué. Du talon, j'ai marqué dans la terre l'endroit où j'étais tombé, puis j'ai constaté que mon auditoire s'était écarté et que six des survivants parmi les hommes qui m'avaient tiré dessus quarante-cinq ans auparavant se tenaient dans la ruelle, en costume noir, un ruban rouge dans la poche de poitrine. L'un deux était dans une chaise roulante en bois ; deux autres avaient des cannes ; ils se sont abrité les yeux du soleil et m'ont souri, puis se sont timidement approchés pour me serrer la main.
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Selon eux, nous étions des grands lions des plaines, des légendes vivantes, des saints, nous avions déjà surpassé la bande des frères James et nos noms figureraient en gros caractères dans les annales de l'histoire.
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De cette bande de maraudeurs, je suis le seul survivant. Les autres s'en sont allés il y a bien des années, les pieds devant. A vrai dire, je suis l'un des très rares survivants de cette vieille école de hors-la-loi de la Frontière qui n'est plus.
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Bob est mort ; voilà ce que je regrette. Quelquefois, il me semble que je ne cesse de plonger dans le passé pour tâcher de le sauver.
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Vidéo de Ron Hansen
Ron Hansen - Une irrépressible et coupable passion .À l'occasion du Festival America 2012, qui s'est déroulé du 20 au 23 septembre à Vincennes, Ron Hansen vous présente son ouvrage "Une irrépressible et coupable passion" aux éditions Buchet Chastel.http://www.mollat.com/livres/ron-hansen-une-irrepressible-coupable-passion-9782283025277.htmlNotes de Musique : 2 Bernstein/ Symphonic Dances From West Side Story - Prologue
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Je suis le personnage secondaire "réel" le plus présent dans la série et je fais ma première apparition dans l'album "Hors-la-loi". Dès ma deuxième apparition, dans "Lucky Luke contre Joss Jamon", je prends les traits d'un jeune bandit coléreux, petit, nez retroussé, taches de rousseurs et incisives en avant, je suis la parfaite caricature des jeunes adolescents.

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