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3,89

sur 654 notes
Ce qu'il écrit peut bien sûr être discuté, mais c'est justement pour cette raison que son ouvrage est un trésor. Il ouvre d'immenses champs de réflexion et apporte quelques réponses de sorte que le lecteur ne se sente pas perdu.
Sur la forme, le style est fluide, l'ouvrage est très agréable à lire.
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Ce troisième ouvrage reste passionnant et agréable à lire.
Cependant encore plus que dans les deux livres précédents il faut aussi accepter les points de vue de l'auteur, notamment pour tout ce qu'il suppose être l'avenir de l'humanité. Je dirais que c'est maintenant moins de la vulgarisation scientifique que l'exposé, certes très intéressant, des idées de Yuval Noah Harari.
Chaque partie, chaque chapitre peut être le point de départ de discussions fort intéressantes.
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Très déçu par ce livre. Sapiens m'avait conquis et je salivais à l'idée de lire "21 leçons" mais je suis resté sur ma faim. Pas un mot ou presque sur la montée du pouvoir de la Chine, de la montée de la droite, des nationalismes , de la fragilisation de la démocratie aux États Unis. Je comprends que ce livre a été écrit en 2018 et que bien des choses se sont produites depuis mais Trump était quand même au pouvoir depuis 2 ans...Il nous parle de chômage créé par l'intelligence artificielle mais ce qu'on voit c'est que la dénatalité et le vieillissement de la population crée un problème d'embauche sans précédent.
L'auteur s'attaque de front aux religions à tel point qu'on penserait qu'il a un combat à terminer avec cet aspect de sa vie en Israël.
En somme quelques belles réflexions sur les média sociaux qui en connaissent beaucoup sur nous et les effets de l'IA. Par contre, ce sont des aspects dont on entend parler déjà beaucoup et qui sont actuels.
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Harrari répond aux interrogations suscitées chez ses lecteurs par Sapiens et Homo Deus de manière à favoriser la prise de conscience des trois enjeux majeurs que constituent la fusion des technologies de l'information et de la biotechnologie (fusion en une même pensée nommée dataïsme, pour laquelle tout organisme vivant consiste en algorithmes de résolution de problèmes), la menace de guerre nucléaire, et les changements climatiques. Il clarifie d'emblée sa préoccupation quant à la capacité de la plupart d'entre nous, non seulement à se prononcer, mais plus encore à peser sur les évolutions à venir, qui semblent toutes placer sous cette nouvelle figure du pouvoir qu'est l'accès aux méta-données / big data (en quoi se condensent toutes informations que nous produisons et mettons en ligne - âge, sexe, lieu de résidence, occupation-passe-temps, profession, etc.). Si vous n'avez ni le temps ni l'énergie pour considérer les enjeux abordés ici, dit-il d'emblée, l'histoire ne vous fera pas de cadeau et se fera sans, voire malgré, vous. Une portion particulièrement intéressante de sa réflexion consiste à départager les forces de la critique dite culturaliste de l'immigration massive, des faiblesses du nationalisme, qui sont celles d'anciennes élites discréditées par des avancées technologiques qu'elles ne maîtrisent pas, et par des enjeux sur lesquels elles sont incapables d'offrir des réponses sérieuses (c'est-à-dire globales).

En continuité avec la thèse centrale de Sapiens, le rôle est souligné des fictions collectives englobantes dans la production et l'entretien de réseaux de coopérations massifs et souples qui feraient l'unicité de notre espèce; fictions réduisant l'incertitude et motivant aux interactions sur des buts conjoints entre inconnus (se référer à un même dieu ou une même tribut, une même nation ou compagnie vous rend familiers). Ces réseaux ont pris diverses formes au fil du temps, dont les nations et les compagnies. Ils soutiennent la création d'une intelligence collective incroyablement plus productive que (mais ne dispensant pas de) l'intelligence individuelle. Divers philosophes (dont John Searle) et psychologues (dont Michael Tomasello) ont donné à cette perspective des appuis solides, et je suis enclin à la soutenir.

Les humains, résume Harrari, ne pensent pas en chiffres et en colonnes, bien qu'ils puissent y être amenés, mais en récits.

Une préoccupation au coeur de l'ouvrage, traversant l'ensemble, concerne le possible épuisement de l'humanisme libéral comme récit, après son triomphe sur ses rivaux : l'humanisme évolutionniste (qui s'est collé au fascisme et au nazisme sans retour) et l'humanisme socialiste (misant sur une éducation forcée à l'altruisme et sur la transmission des caractères acquis). L'humanisme libéral mise sur le travail discipliné de découverte de soi, sur le raffinement de la sensibilité pour distiller des enseignements riches des expériences vécues. Prenant l'unicité du point de vue individuel et sa non-interchangeabilité (personne ne peut ressentir exactement ce que je ressens), cet humanisme y confère la seule autorité qui vaille, en politique, économique, éthique et esthétique. Aucune autorité ne saurait se revendiquer comme étant supérieure à celle du vote de l'électeur, à l'achat du consommateur, au sentiment du bien et du beau du spectateur. Ce qui, selon Harrari, se lit comme un épuisement de l'humanisme revient assez largement en un retournement des forces qu'il a libéré - forces d'intensification de la santé, du bonheur - contre l'intériorité individuelle qu'il a érigé en maître du monde. Définissant, fût-ce implicitement, la mort et la maladie comme des violations de droits jugés sacrés à la santé et au bonheur, la pensée humaniste libérale alimente la création des forces de l'intelligence artificielle et du génie génétique, voire du transhumanisme opérant des hybridations en quête de la vie éternelle. L'intelligence artificielle, alimentée au données produites quotidiennement et en quantité astronomique par les utilisateurs de médias sociaux et diverse plateformes, parvient à décrypter l'intériorité, du moins à prévoir les comportements et les préférences de chacun, avec une efficacité que Harrari estime devoir être considérée comme supérieure à celle de l'introspection. L'IA nous connaît mieux que nous-mêmes, observe-t-il. L'externalisation de l'autorité, sa localisation entre les mains d'algorithmes maniant avec une rapidité déconcertante une quantité ahurissante d'informations, joue à l'encontre de l'humanisme libéral selon la lecture qu'en fait Harrari. La capacité de cette religion laïque à s'imposer et à faire loi dans les domaines que parcourt l'ouvrage, sur celle des régimes autoritaires est mise en doute, et la partie sur le devoir de modestie fait office de voie de résolution possible, elle-même modeste, à ce problème.
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Dans la continuité de ses deux ouvrages précédents Sapiens et Homo deus, l'historien et professeur d'histoire Yuval Noah Harari rend l'histoire accessible à un grand nombre. Il est en aucun cas nécessaire d'être spécialiste pour lire et comprendre cet ouvrage dont le sujet est sans surprise encore une fois l'humanité. Après l'exploration du passé de l'homme dans Sapiens et l'avenir de l'homme qui pourrait tomber aux mains de l'intelligence artificielle dans Homo deus,, Harari nous livre ses réflexions sur l'humanité et son devenir au XXIe siècle. Il se questionne sur ce que nous sommes aujourd'hui et vers quoi nous allons dans un avenir immédiat. Il nous fait part du fruit d'une réflexion au travers de questions qui décryptent le XXIe siècle sous multiples aspects: politique, social, technologique, environnemental, religieux, existentiel... Quand j'ai lu ce livre, j'ai marqué des temps de pause car il m'était inévitable de ne pas m'interroger et avoir ma propre réflexion sur les questions. Contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre du livre, Harari ne nous fait nullement la leçon, il nous invite au voyage intellectuel.
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Un point de vue critique et élaboré sur les enjeux qui nous attendent.
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Quelques bons raisonnements mais tout de même impression que l'auteur surfe sur ses deux succès précédents et justifiés avec un fourre tout assez léger.
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Excellent essai ! Assez déroutant surtout si on est pas d'accord avec lui ! le chapitre sur les religions ......ä lire absolument !
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