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3,89

sur 654 notes
J'ai malheureusement découvert cet auteur avec cet ouvrage. Malheureusement car ce dernier opus ne m'encourage pas à lire les précédents. L'érudition de Harari est manifeste mais il manque à cet essai une véritable ligne directrice qui éclaire le propos. A défaut, on découvre ici plutôt ce qui ressemble à une critique construite au jour le jour en fonction des dernières lectures de l'auteur. Cela se confirme d'ailleurs dans les remerciements. Au final, on a donc l'impression de lire un best of des articles les plus commentés sur les réseaux sociaux certes bien étayés mais sans cette originalité du temps long que l'on cherche dans un livre à défaut de les trouver dans les éditos du matin.
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Dans les 21 leçons, on en retient certaines plus que d'autres : comment se protéger contre les robots qui feront disparaitre le travail ou comment la science fiction devient la réalité. Un récit de prophéties qui on l'espère, ne se réaliseront pas toutes !
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Harari revient nous raconter l'histoire, mais cette fois, du monde de demain. Il nous partage les grands défis technologiques, sociaux et politique. Instructif même si cela est un peu difficile à suivre parfois ! Toujours bien documenté en tout cas.
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Un essai sur les grands défis à venir auxquels l'humanité devra faire face. Un poil conspirationniste, qui défend semble t-il une thèse transhumaniste, à tord ou à raison d'ailleurs ... , mais divertissant ! Quand on a aimé Sapiens, et son côté "histoire du monde" au coin du feu, on retrouve moins le coté narratif, mais c'est rythmé tout de même.
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Je suis fasciné. Fasciné par la nouvelle idole intellectuelle de la gauche, j'ai nommé Yuval Noah Harari. le grand auteur du relativisme religieux, qui finalement ne distingue que deux types de religieux : le monothéisme et le polythéisme, avec l'idée que le polythéisme serait plus ouvert, c'est oublier les persécutions chrétiennes sous l'empire romain mais passons....

Surtout, sa grande erreur c'est celle de croire que tous les individus qui ne sont pas fanatisés portent des valeurs communes, c'est aussi de refuser la réalité du conflit de civilisation. Non, les individus ne sont pas des êtres interchangeables. Ils sont composés de spécificités culturelles, un ouvrier chinois ne pense pas de la même façon qu'un ouvrier français. Ils ne veulent pas construire le même modèle de société. Ils ont chacun de très bons sentiments de courage, de charité, etc, ce que l'écrivain appelle le « code éthique laïque » mais les bons sentiments ne font pas une société contrairement à ce que croit Noah Harari. Une société ne se construit pas sur de grands principes partagés par tous, c'est leurs spécifiés culturelles, nationales comme des systèmes de santé, d'imposition, d'autorité qui différent et qui ne peuvent réunir les individus autour d'une organisation mondiale. Pire, des sociétés se construisent en rivalisant avec d'autres, le sentiment allemand s'est construit en 1806 contre Napoléon par exemple.

Autre absurdité et incompréhension des différentes cultures, faire de l'islamisme radical une idéologie autant marxiste que musulmane, je cite : « les islamistes radicaux ont été influencé par Marx et Foucault autant que par Muhammad, et leur héritage est celui des anarchistes européens du XIXe siècle autant que celui des califes omeyyades et abbassides. » Je suis surpris d'apprendre que l'Etat islamique (qu'il cite ensuite) est autant marxiste que musulman, je ne savais pas que Daesh faisait de la lutte des classes ni appréciait la French Theory de Foucault. Il a 50 ans de retard. C'est ni plus ni moins que de l'ethnocentrisme, le livre en regorge, la critique de la laïcité dite « négative » par exemple, est caricaturale et ne s'applique en aucun cas à la France.

Sa critique du judaïsme est intéressante même si elle est partielle, la recherche intellectuelle ainsi que l'apprentissage de la lecture furent promus par le judaïsme pendant des siècles, on ne peut pas nier que le judaïsme a stimulé la recherche intellectuelle, ce que n'a pas fait l'islam. Preuve d'une certaine spécificité culturelle partagé avec certaines cultures mais pas toutes.
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Harari est toujours un must read mais ce troisième livre est un peu répétitif par rapport à Homo Deus.
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Nettement en dessous de ses 2 best-sellers. Pour ne pas dire sans aucun intérêt, alors que je me suis passionné pour ceux-ci. On dirait une compilation d'interviews pour des journalistes mainstream.
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Livre très complet et documenté
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Un tres bel essai concernant notee societe, ses peurs, ses interrogations et ses dangers.
Tres interresssant a lire poir decouvrir l'ensemble des contours de ce qui vous entoure.

Un vrai livre qui traite parfaitement du monde qui l'entoure !
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Si l'on ne vit pas sur une ile déserte (et encore...), il faut lire ce livre d'une rare intelligence et lucidité. Pas la peine, pour ce faire, de lire au préalable les deux autres best-sellers de l`auteur. A l'ere des "gilets jaunes", des vagues d'immigrés en provenance de l'enfer, de Facebook et de Google, des étés meurtriers et des hivers pourris, cette lecture est indispensable. Ne serait-ce que parce que, quitte a avoir la trouille de l'avenir, il vaut mieux savoir a peu pres pourquoi. Comme disent les Hongrois, il vaut mieux avoir peur qu'etre pris par suprise...
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