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3,89

sur 654 notes
Je n'ai pas lu le livre dans l'ordre. On peut en effet le lire thème par thème ainsi que le précise l'auteur dans son introduction. J'aime beaucoup les idées qui sont déclinées et comme pour homo sapiens et homo perfectus, on y trouve des réflexions profondes qui nous permettent de remettre en question certaines de nos convictions parfois erronées voire dangereuses.
Seul bémol mais pas des moindres, il y a beaucoup de redite et certaines thèses sont expliquées plussieurs fois même dans un même chapitre.
L'éditeur est souvent responsable car il impose un nombre de pages minimum à ses auteurs.
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Après avoir été emballé par "Sapiens" j'avais envie de lire les autres livres d'Harari. J'ai donc enchaîné avec celui-ci, mais je dois avouer qu'il m'a déçu. Il est trop fouillis, trop bavard. On croirait que quelqu'un a pris des notes d'une discussion d'Harari. Ca part dans tous les sens, il s'attarde encore beaucoup (trop à mon goût) sur les religions, il reste longtemps sur le libéralisme, la plaie de notre civilisation, mais tout reste très convenu, on n'apprend rien, contrairement à "Sapiens".
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L'érudition de l'auteur est manifeste et de nombreuses anecdotes rendent la lecture agréable et la compréhension des enjeux aisée. Mais je suis globalement resté sur ma faim, tant sur les thèmes abordés, avec certaines analyses proches de lieux communs et lues ailleurs, que sur l'épilogue - la solution dans la méditation... Cela reste une source généraliste intéressante si vous n'avez rien lu de récent sur l'évolution de nos sociétés.
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beaucoup aime sapien, moins le second et la j ai trouve le voyage bien long
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Quel est l'enjeu de la data avec 21 leçons pour le XXIe siècle de Yuval Noah Harari ?

21 leçons pour le XXIème siècle semble un peu prétentieux alors qu'en un siècle il peut se dérouler beaucoup d'événements. Un siècle, c'est quoi ? C'est 100 années, c'est 1 200 mois, c'est 36 500 jours ! Bref, cela fait beaucoup. Yuval Noah Harari va concentrer ces 21 leçons en 5 parties : le défi technologique, le défi politique, Désespoir et espoir, Vérité et Résilience. Pour ma part, je vais me concentrer principalement sur la notion de technologie et de data qui sont des sujets récurrents tout au long du livre.

Je vous propose ainsi mon analyse et ma vision basée sur ce que j'ai lu, de ce que je vis et de mes connaissances digitales et technologiques.

1. La data et la technologie, que se passe-t-il ?
Qui dit technologie, dit Data et la guerre entre les pays se fait principalement, aujourd'hui, à niveau de la data.

2. La publicité en ligne, la seconde forme d'usage de data
Kesako la GAFA ? Google Amazon Facebook Apple. Ces quatre acteurs collectent facilement de la donnée sur nous. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à Facebook, en échange vous donnez vos données personnelles


Pour en lire plus, je vous invite à lire l'article détaillé sur mon blog.
Lien : http://auria.fr/enjeux-data-..
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Sur l'ensemble, un livre stimulant qui pose les bonnes questions ; (je n'ai pas lu homo deus, donc pour moi pas de redondance).
Ci-dessous un choix d'extraits portants sur : l'IA, le libre arbitre, le lavage de cerveau, la propriété des données personnelles, le revenu universel.


L'IA versus le libre arbitre

« Qu'adviendra-t-il si nous laisserons de plus en plus l'IA choisir pour nous ? Pour l'heure nous faisons confiance aux choix [ ] de Netflix et de Google Maps.
[ ]
Imaginez Anna Karénine prenant son smartphone et demander à l'algorithme de Facebook si elle doit rester avec Karénine ou s'enfuir avec le fringant comte Vronski. Ou imaginez votre pièce de Shakespeare préférée ou toutes les décisions capitales seront prises par l'algorithme. » p 74

« L'inquisition et le KGB cédant place à Google et Baidu, le libre arbitre apparaîtra probablement comme un mythe. » p 66


L'IA et la lutte des classes

La science-fiction imagine « une guerre potentielle entre robots et humains, quand nous devrions plutôt craindre un conflit opposant une élite de surhommes servis par des algorithmes et un immense sous-prolétariat démuni. Quand on songe à l'avenir de l'IA, Karl Marx reste un meilleur guide que Steven Spielberg ». page 266


L'IA et la voiture autonome : la voiture égoïste et la voiture altruiste

Imaginez deux enfants imprudents qui traverseraient la rue à la poursuite de leur ballon.
Imaginez maintenant que, sur la voie de gauche, un camion arrive en même temps en sens inverse. L'algorithme, qui aura analysé les trajectoires et les vitesses, estimera que le propriétaire du véhicule (profondément endormi à ce moment-là sur la banquette arrière) aura 70% de chances d'être tué dans la collision. Quelle décision l'IA va-t-elle prendre ?
Si elle a été programmée pour éviter les victimes, elle le fera. Mais si elle a été programmée pour sauver la vie du propriétaire, les deux enfants seront percutés à coup sûr. Ce qui veut dire que, lorsque le constructeur du véhicule autonome concevra le logiciel, les problématiques d'ingénierie vont se doubler de problématiques éthiques. On pourrait même imaginer qu'il y aura deux modèles au choix. le constructeur XY mettra sur le marché deux modèles : la XY égoïste et la XY altruiste. page 77



Media et lavage de cerveau

« Imaginez qu'un milliardaire louche vous propose ce marché :
‘Je vais vous verser 30 Euro par mois et, en échange, vous me laissez vous bourrer le crâne une heure par jour de tous les partis pris politiques et commerciaux de mon choix.‘
Accepteriez-vous le marché ? Peu d'esprits sains le feront.
Le milliardaire véreux vous offre alors un marché légèrement différent :
‘Vous me laissez vous laver le cerveau une heure par jour, et, en échange de ce service, je ne vous demanderai rien'.
Et voici que, soudain, des centaines de millions de gens trouvent la proposition alléchante.» p263


Etre piégé dans une bulle / conditionnement

« Les gens ont peur d'être piégé dans une bulle, mais ils ne se rendent pas compte qu'ils le sont déjà : leur cerveau, lequel est enfermé dans une bulle plus vaste, la société humaine avec sa myriade de fictions. Quand vous sortez de la matrice, vous ne découvrez jamais qu'une matrice plus grande. [ ] quand vous commencez à explorer les multiples façons dont le monde vous manipule, vous finissez par vous rendre compte que votre identité fondamentale est une illusion complexe créée par vos réseaux de neurones. [ ]
Peut-être vivons-nous tous à l'intérieur d'une simulation informatique géante à la Matrix. » P 268


Qui possède les data ?

« Si nous voulons empêcher la concentration de la richesse et du pouvoir entre les mains d'une petite élite, la clé est de réglementer la propriété des data. [ Les GAFAM] accumulent sur nous d'énormes quantités de données qui valent bien plus que n'importe quelles recettes publicitaires. [ ] le nouveau modèle repose sur le transfert de l'autorité des hommes aux algorithmes. [ ] du jour où les algorithmes choisiront et achèteront pour nous, le secteur de la publicité fera faillite. [ ]
Le flux de data allant de votre corps et de votre cerveau aux machines intelligentes via des capteurs biométriques, il deviendra facile aux sociétés et aux organismes publics de vous connaître, de vous manipuler et de prendre les décisions à votre place. [ ]
Si nous voulons empêcher une petite élite de monopoliser ces pouvoirs divins, et éviter la scission de l'humanité en castes biologiques, la question est de savoir qui possède les data. Les données sur mon ADN, mon cerveau et ma vie sont-elles mon bien ou celui de l'Etat, d'une société ou d'un collectif humain ? [ ]
Nous gagnerons à demander à nos [experts] de se pencher sur cette énigme : comment réglementer la propriété des data ? » p 95-98


Revenu universel, compétition sociale

« du jour où les besoins humains fondamentaux seront satisfaits gratuitement pour tout le monde, ils passeront pour acquis ; les compétitions sociales et les luttes politiques acharnées se focaliseront sur les produits de luxe non fondamentaux : voitures chic autonomes, accès aux parcs de réalité virtuelle ou corps améliorés par le génie biologique. [ ] L'écart entre les riches et les pauvres pourrait devenir infranchissable. » p 59


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J'ai adoré Sapiens et ses réflexions historiques sur les fictions partagées, mais Harari est un social-démocrate, politiquement mollasson (et assumé), et cet essai le confirme à bien des égards. Ses considérations favorables au libéralisme, à l'économie bourgeoise, ou à l'IA, qui seraient indépassables (vive les raccourcis) sont guères éclairantes voire malheureuses. Il reste néanmoins une écriture fluide et plusieurs fulgurances, mais ouvrage tout à fait dispensable.
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Super déçu pour mon premier YNH..il est vrai que ce n'est pas un livre mais 21 chroniques assemblées dans un livre.
Enfin rien de super rationnel, beaucoup de poncifs, d'amalgames et d'affirmations gratuites sans fondement. de temps en temps on a l'impression de lire une copie de philo d'un lycéen...un peu érudit .
Bon... quelques chroniques sont intéressantes mais question analyse, bof . Par exemple et malheureusement pour lui le livre a été écrit en 2018 aussi son analyse de Poutine sur l'Ukraine est complétement à côté de la plaque. Donc très déçu alors que je ne connaissais par l'auteur et n'avais aucun à priori

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Pendant les trois premières parties de son livre Y.N Harari alerte sur les grands défis que l'humanité va devoir affronter dans les prochaines décennies : le réchauffement climatique, l'intelligence artificielle et l'instabilité politique et les risques de guerre contingents. Par son analyse basée sur une conception libérale de la société il dénonce, les injustices, les inégalités, la mondialisation et ses conséquences désastreuses, le nationalisme, mettant en avant certaines solutions envisageables. Il prône notamment la laïcité qui se traduit par une vision du monde positive et active, définie par un code de valeurs cohérent. Pendant ces parties très intéressantes du livre, auxquelles j'adhère, on se laisse entraîner tranquillement.
Et puis lorsqu'il aborde les solutions qui pourraient permettre d'éviter les catastrophes annoncées, aux quatrième et cinquième
parties, la belle machine s'enraye. La rigueur et la rationalité des démonstrations qu'il nous soumet disparaît, il s'appuie sur des suites d'exemples ou d'énoncés pour aboutir à une conclusion. Il assène parfois des affirmations tout à fait réfutables comme vérités. C'est notamment le cas avec celle-ci : « les humains pensent rarement par eux-mêmes. Nous pensons plutôt en groupe. » Pour établir ceci, il confond, me semble-t-il, pensée et connaissance, en mélangeant les deux concepts. Entre autre, il nous incite à la quête de la vérité ; mais quelle vérité, en existe-t-il une qui soit unique et intangible ?
Alors qu'il écrit que nous ne savons rien de ce que sera le monde dans les décennies à venir, il se lance à tenter de donner des solutions appropriées aux problèmes que rencontrera l'humanité. Et ensuite il se disperse dans le récit de films et d'ouvrages de science-fiction qui n'étaye en aucune façon les solutions qu'il émet.
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J'ai adoré Sapiens et plutôt bien apprécié Homo Deus, en revanche ce troisième tome m'a assez déçu. Il ne s'agit pas vraiment de vulgarisation (scientifique, historique, socio-économique et geo-politique) au ton un peu moralisateur, recette qui me plaisait bien jusque-là, mais bel et bien d'un livre d'opinion. Ce n'est pas un problème en soi, si l'auteur ne peut pas exprimer ses opinions dans son propre livre, où le pourrait-il ? de plus, ses analyses sont pertinentes. Je ne saurais donc dire ce qui m'a déplu, peut-être est-ce parce qu'il cherche à éveiller les consciences sur les dangers à venir (technologiques, environnementaux etc) en peignant la version la plus sombre du tableau. Ou alors est-ce parce qu'il revient sur des thèmes déjà abordés dans ses précédents ouvrages. J'ai l'impression que ce troisième livre est écrit uniquement pour que l'on puisse qualifier l'ensemble de trilogie, et s'il reste une lecture intéressante il n'apporte pas grand chose de nouveau au lecteur.
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