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3,1

sur 181 notes
Première lecture de cet auteur et j'en ressors déçue.
Aucune profondeur, aucun sens réel, ce livre n'a pas réellement de fil conducteur.
Deux frères, dont la mère est décédée, se retrouvent placés dans un pensionnat pour enfants de grosses fortunes, personnages assez clichés.
Leur père travaille loin, il n'ont pour seule famille proche qu'une grand-mère un peu loufoque... personnage assez drôle!
On s'ennuie, on ne sait pas où l'on va, on subit des scènes sexuelles et intimes assez crues et on ne garde malheureusement pas grand chose de cette lecture.
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Léonard et Nicolas ont perdu leur maman dans un accident de la circulation et vivent depuis avec leur grand-mère. Leur père, parti à l'étranger, pourvoie cependant à leur éducation et décide de les faire entrer dans un internat. Ils y découvriront un univers inconnu pour eux : celui des gosses de riches mais eux ne rentrent pas réellement dans ce moule, d'autant que Nicolas est un brin à part.
Comment se passera leur intégration ? Les deux frères vivront ils sereinement cette étape de leur construction ?
Ce pemier roman de Raphaël Harroche aborde un thème complexe: l'adolescence avec toutes les expériences qu'elle comprend : la puberté, les premières amours, l'effet de bande mais également la fraternité. Cependant, aucune idealisation de la part de l'auteur qui choisit plutôt de narrer cette période dans toute sa crudité.
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Ce livre est arrivé sur ma pile comme cadeau. Auteur inconnu, ouvrage inconnu mais la personnalité de celle qui nous offrit ce roman était une incitation à la lecture. Chose faite. On est mal en lisant ce livre, pris de compassion pour la grand-mère et le petit frère, pris de colère envers le narrateur, ado bouleversé par le sort qui s'imagine tout puissant, psychologiquement, par la domination de son entourage, sexuellement mais sans aucune tendresse, par le tabac, l'alcool et d'autres produits destructeurs. On se retournerait pour un peu contre l'auteur ! Mais n'est-ce justement pas la force de la littérature de nous mettre dans de tels états d'autant que le style est soigné et la langue belle et fluide. Une douloureuse leçon de vie dans un roman qui vaut le détour !
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Mon retour d'écoute 🌻
"𝐀𝗏αᥣα𐓣𝖼ɦ𝖾" 𝐑αρɦαëᥣ 𝐇α𝗋ⱺ𝖼ɦ𝖾
𝐋υ ρα𝗋 ᥣ'αυ𝗍𝖾υ𝗋

𝐑é𝗌υꭑé :
Suite au décès de leur mère dans un accident de voiture, deux adolescents de 12 et 15 ans intègrent un pensionnat privé en Suisse. Leur père travaillant à l'étranger est très absent. Les garçons arrivent dans cet établissement où ils ne connaissent personne.
L'intégration est compliquée notamment pour Nicolas le plus jeune.
Le récit est raconté par le frère aîné qui nous fait part de toutes les émotions qui le traversent.

𝐀𝗏𝗂𝗌:
La lecture est faite par l'auteur, j'aime beaucoup la voix de Raphaël mais elle reste très mélancolique et j'ai parfois dû retourner un peu en arrière car je somnolais.
Concernant le récit, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans l'histoire. Peut-être qu'il manque de fil directeur.
On retrouve toute la folie et les débordements de l'adolescence. J'ai beaucoup aimé certains chapitres mais mon intérêt retombait un peu plus tard.

Pour moi, ce n'est pas une lecture qui me marquera.

Il devrait plaire aux personnes qui aiment les romans d'apprentissage, les passages poétiques.
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La trame de l'histoire est intéressante, quelques mois passés dans la vie de deux frères à l'heure de grands bouleversements individuels, alors que le monde connaît lui aussi des changements politiques majeurs. Il y a de beaux moments d'écriture, des thèmes abordés sur l'adolescence où l'on peut facilement se reconnaître: le besoin d'intégration au groupe, la honte de paraître pauvre et le rejet que l'on peut avoir vis à vis de ses parents à cause de cela, l'ambiguïté intermittente des sentiments vis à vis de sa fratrie. Mais malheureusement, le plaisir de la lecture est gâché par le fait que rien ou peu de choses rendent le personnage principal attachant, autodévalorasition, boisson, masturbation ,sont des pratiques courantes a cet âge mais dans ce livre leur récurrence devient indigeste. Pour autant que je me rappelle, l'adolescence c'était cela en partie mais bien plus de choses et je n'ai pas réussi à me retrouver dans ce personnage, hors c'est le minimum qu'il faut pour pouvoir apprécier un roman. C'est d'ailleurs assez surprenant qu'un éditeur ait laissé passer cela, je ne suis pas sûre que le livre trouve son public à cause de cela. C'est dommage vu le potentiel de son auteur. Il y a quand même de belles promesses dans le style de l'écriture et s'il arrive dans un prochain roman à créer un personnage principal moins antipathique , le succès sera probablement au rendez-vous.

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Un regard juste et touchant sur l'adolescence et sur ce que provoque la perte d'une mère. Un style crue, parfois violent voire vulgaire mais qui colle totalement à cette adolescence telle qu'on l'imagine.

Une relation entre frère faite autant de tendresse que de dégoût. Raphaël Haroche arrive parfaitement à mixer tous les sentiments ambivalents de cet âge. le lecteur plonge dans les affres de l'adolescence avec délectation ou dégoût, en tout cas l'indifférence n'est pas présente dans ce roman.

Il m'a manqué un peu d'émotion et une histoire plus étoffée sur la place du père. Néanmoins j'ai aimé les 2 personnages principaux, le style juste qui colle à chaque personnage, la réflexion sur la perte d'un être cher.

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Une plongée magistrale dans l'adolescence et tout ce qu'elle a de cru, violent, poétique, drôle, tendre, dérangeant… L'auteur nous décrit la relation très forte qui unit deux frères, presque « à la vie à la mort ». On est happé par l'écriture, le rythme, les histoires qui s'enchaînent et qui nous entraînent dans le quotidien de ces deux garçons, comme si, nous aussi, nous pénétrions dans l'internat suisse et découvrions ses locataires hauts en couleur. Certaines scènes – le bizutage, le cimetière – prennent aux tripes. On a envie de détourner les yeux mais on s'accroche parce que l'histoire est belle et qu'il semble y avoir une lueur d'espoir. J'ai aimé l'écriture de Raphaël Haroche qui maîtrise aussi bien les dialogues truculents que les interminables descriptions d'une seule phrase. Bravo pour ce très beau premier roman très émouvant.
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De quoi ça parle ? Automne 1989 - Deux frères Léonard et Nicolas, orphelins de mère, âgés de 12 et 15 ans sont placés dans un pensionnat suisse pour familles riches alors qu'ils ne le sont pas. Ils vont y vivre des moments marquants de l'adolescence.

Mon avis : Attention alerte coup de coeur pour ce roman de Raphaël qui est de toute beauté ! Beauté des mots et de leur poésie ! le lecteur savoure chaque paragraphe sur un rythme entêtant presque magnétique.

D'une manière générale j'apprécie les romans d'apprentissage car l'adolescence est l'une des plus belles périodes de la vie mais également l'une des plus cruelles.

Lorsque j'ai commencé ma lecture je n'ai pas pu m'empêcher de penser à « Des diables et des saints » que j'ai lu récemment. Mais au fil des pages je me suis plongé avec plaisir dans l'histoire de ces deux frères. Leur relation est très belle, on ressent le côté protecteur et l'envie de s'émanciper.
C'est tendre mais pas que, il y a un côté sobre qui en fait un roman traduisant parfaitement la fin de l'enfance et sa mélancolie.
Nicolas le plus petit est hypersensible et possède un don pour le piano avec un physique inhabituel donc une cible facile pour les autres enfants.

De plus, le livre parle du rapport de classe, de la pauvreté face à la la richesse notamment à travers la grand-mère d'origine ukrainienne, la fameuse babouchka, un personnage marquant ! Autour d'eux gravitent des êtres singuliers qui permettent à l'auteur d'aborder des sujets comme le sexe, la drogue ou l'alcool.

Bref, j'ai trouvé ce roman très réussi notamment grâce à la poésie de l'écriture.
Ce livre évoquant l'adolescence avec sensibilité et délicatesse vous fera passer par une large palette d'émotions. Je vous encourage vivement à le découvrir.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai lu Avalanche de Raphael Haroche aux éditions gallimard.

C'est un livre de le rentrée littéraire que j'attendais avec impatience. Premier roman de l'auteur, quatrième de couverture attirante, un scénario qui me plait il n'en fallait pas moins pour attiser ma curiosité !

A travers sa plume riche, tranchante, mélancolique et sensuelle Raphael a su créer des émotions malgré un récit froid et distant !

Un roman rempli de nostalgie sur les drames de l'enfance qui est vécu par le protagoniste principal comme une réelle avalanche. Un roman difficile à lire car Léo a du mal à guérir de son enfance.

Une histoire poignante et criante de vérités. Ne cherchez pas d'intrigues c'est un récit de faits qui transpire de souvenirs et de tristesse.

Un excellent roman guidée par l'adolescence, étape difficile dans notre vie !

Un roman à lire sans jugement et avec recul !
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Raphaël Haroche propose en cette rentrée littéraire d'hiver un roman de saison, dont l'atmosphère, feutrée et froide, du moins en apparence, de l'internat d'excellence et le décor de montagne saison automne-hiver (le roman s'étend de la rentrée scolaire jusqu'aux fêtes de Noël) constitue un cadre glacé. On peut dire que cela coïncide avec une forme de cynisme, de détachement voire de cruauté que le narrateur s'applique à promener sur le monde qu'il découvre. L'adolescent, qui se veut endurci en comparaison de son petit frère, sensible et rapidement désigné comme souffre-douleur par l'ensemble de l'Institut, est un narrateur parfois antipathique, qui décrit ce qui l'entoure sans concession et n'hésite pas à rudoyer, au moins verbalement, quiconque tente de s'approcher de lui, et plus encore de lui offrir de l'affection, comme son frère ou sa grand-mère.

Cette carapace forgée par la solitude créée par le décès de sa mère, dans un accident où il était impliqué, et l'absence de son père, travaillant en Guyane au lancement de la fusée Ariane, ne va pourtant pas sans une forme de bouillonnement intérieur. En partie propre à l'adolescence, celui-ci s'accompagne de poussées d'hormones qui régissent les rapports du personnage à la fois avec les filles, perçues comme de potentielles partenaires sexuelles, et avec les garçons, éternels rivaux. Mais on perçoit aussi une part de colère rentrée sans doute liée au traumatisme de la disparition maternelle, probablement aussi à cette confrontation directe avec une élite économique hors sol, en comparaison de laquelle le jeune homme éprouve la honte cuisante de son milieu d'origine, symbolisé par sa grand-mère. Très réaliste dans la peinture d'un établissement scolaire où l'on martèle à des jeunes qui ont l'habitude que tout leur soit dû qu'ils sont le gratin du monde, le roman aborde avec mordant le gouffre qui sépare ces happy few du milieu d'origine des deux frères, pourtant pas si précaire si l'on en croit la situation de leur père qui peut tout de même leur payer des vacances au ski.

L'auteur excelle à nous faire ressentir les affres de son protagoniste, tiraillé à tous les niveaux. Désireux de s'intégrer, son petit frère si singulier ne peut lui apparaître que comme un handicap social, quand bien même seul à seul il éprouve pour lui une tendresse viscérale.

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