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2,82

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Évidemment, pour beaucoup il va falloir chercher la comparaison avec le terrifiant Hannibal Lecter qui a fait la joie du lectorat de Thomas Harris depuis des décennies.
C'est oublié les autres qualités de cet auteur, certes peu prolifique, mais toujours passionnant. Ainsi, à une vitesse folle et sans chichi, il nous convie cette fois à une sorte d'autre enfer blanc, tourmenté et indicible dans son indéniable noirceur. Et surtout, pour dire la vérité contenue entre et dans les lignes... cet ouvrage là vaut cent Hannibal.
Pas de monstre sanguinaire charismatique, me direz-vous, et c'est (à moitié) vrai, mais lorsque vous comparerez les meurtres atroces d'un tueur en série aux meurtres implicites et explicites amenés ici comme l'une des banalités du quotidien pour certains personnages, l'horreur est alors presque banale, elle aussi ; et tout à fait connue des autorités qui s'en retrouvent quasi impuissantes face à l'ampleur de certains comportements. Les "riches" et les puissants décrits ici sont d'une noirceur et d'une cruauté proprement indicibles.
Alors, Thomas Harris n'est-il pas le faiseur de monstres que nous lui connaissons ? Mille fois oui.
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Point de Vue du Phoenix (en général):

De vieux textes, partiellement écrits au cours des années 90, par un honorable et créatif Monsieur Américain Texan né du siècle dernier, pourtant très moderne et actuel, aujourd'hui encore. Ces textes m'ont fait grandir durant mon enfance, je les ai connus de la répulsion à la fascination, un peu comme la poupée droguée jusqu'au symptôme de Stockholm d'Hannibal =)… J'ai lu pour ainsi dire chacun de ses livres. Il s'était passé un temps fou entre les Origines d'Hannibal et Cari Mora (12 ans!! précisément) et j'avais loupé cette sortie (Cari Mora) jusqu'à lors (2019). J'ai donc lu chacun de ces sept livres, faisant ainsi de moi un afficionados du Harris.

Black Sunday (histoire sur un dirigeable) – 93 , Dragon Rouge -2006 (réédité), le Silence des Agneaux – 90, Hannibal – 2002, Hannibal les Lecter : les orgines du Mal – 2007. Cari Mora – 2019…

Mon pseudo « Bookstagram » était je vous le donne en mille : Hannibal Lecteur… Jeu de mot Lecter/Lecteur + Allusion à ma boulimie de lecture. Mais j'ai décidé de tout généraliser sur « Charlyy Phoenix« …

Il y a bien eu des adaptations en films. Je suis de la cuvée 92, terrifié à l'âge de 15 ans (hyper sensible) par l'adaptation cinématographique des origines du mal, je ne pouvais pas comprendre que des gens aient envie de voir un truc qui leur fait peur, un truc horrible où u fou psychopathe mangeait des organes humains… Ce n'est que plus tard que j'ai eu goût pour mon côté ténébreux.

Ce que le Phoenix pense de Cari Mora:

Certain-e-s disent du mal de ce livre, qu'il est mal écrit, que ses personnages sont sans profondeur. Moi j'ai bien aimé, ça m'a pris deux bonnes heures à vivre (l'oeuvre faisant moins de 300 pages) cette lecture fort agréable s'est donc déroulée tout d'un coup, avec fluidité. le livre était suffisamment accrocheur pour que je reste sur celui là, puisque je l'ai lu tout simplement à la bibliothèque, et j'aurais très bien pu le poser et en prendre un autre…

L'héroïne m'a paru tout d'abord comme une femme ordinaire, j'étais surpris de la voir obtenir un rôle si important dans le récit. Quoi qu'on en dise, j'ai trouvé les personnages bien taillés, les rebondissements corrects et les réparties intelligentes…

A mettre absolument entre les mains de tout fans de Harris.

Et ce n'est pas seulement la quête des lingots d'or de Pablo Escobar qui est intéressante, mais de voir tout ces personnages évoluer et participer. le perroquet de Cari Mora est à se tordre de rire.

En bref c'est sympa pour une fois l'auteur a choisi de donner une place plus importante à un personnage féminin, c'est bien Monsieur Harris a pris du XXIème siècle en route.:)…

A plus de 80 ans, j'en attends encore de Thomas Harris, je suis sûr qu'il peut nous faire esquisser encore des sourires narquois, et sublimer nos pulsions… Mais si vous êtes trop fleure bleu, alors je ne le vous conseille mieux pas.

Charlyy Phoenix note:

Scénario : 7/10. Même s'il n'y a pas autant de rebondissements que dans une trilogie d'Héroïque Fantasy, on ne s'attend généralement pas à ça et le pitch assez simple pourra charmer la plupart des gens.

Talent : 10/10. Monsieur Harris n'en est plus à son coup d'essai, et quand on aime en 2021 quelqu'un qui écrit depuis 92, j'ai envie de dire, soit on adore, soit on déteste.

Originalité : Les lieux où ont lieu l'intrigue étaient originaux, on était nettement moins en mode « pavé » qu'un truc sur les Templiers style Assassin's Creed. C'est la plume de Harris, qui va toujours à l'essentiel, qui a su me charmer. 9/10.

Note Globale : 19,5/20… Ce n'est pas un millésime, pour lequel j'aurais lâché le 20/20 comme je le fais parfois… Mais j'ai passé un excellent moment.;)…
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Avant de commencer à rentrer dans le vif du sujet, je vais vous raconter une petite blague, okay ? Savez-vous avec quelle est la compagnie aérienne préférée de Cari Mora ?

Air Maroc.

Voilà, c'est fait.

Cari Mora est le sixième roman de Thomas Harris, après 12 ans d'absence dans les rayons des librairies. Difficile de passer à côté de cette publication traduite par Bernard Cohen pour les éditions Calmann-Lévy.

Malgré un début d'histoire à l'écriture particulièrement froide et quasi clinique se cache un redoutable roman. Ponctué d'ellipses permettant de resserrer l'intrigue et lui donner un côté incandescent, l'histoire avance à un rythme de plus en plus rapide.

Comme dans l'excellent film You're Next, l'héroïne de Thomas Harris cache bien son jeu et les malfrats qui vont vouloir l'éliminer vont vite se rendre compte de leur erreur de jugement.

Il m'aura quand même fallut bien avancer dans le livre pour définitivement comprendre que j'ai bien eu raison de poursuivre ma lecture.

Alors si dans la forme, Thomas Harris commence son roman d'une manière peu engageante, il retourne progressivement la gêne du lecteur pour le faire entrer de plein pied dans un redoutable roman à suspense.

Et il parvient à intégrer dans son histoire une poignée de "monstres" qui on parfaitement leur place dans le panthéon des psychopathes de Thomas Harris.

Si comme moi, vous avez eu des doutes sur l'intérêt de lire ce roman, j'espère que cette chronique les aura dissipé.

Bon vol !

4decouv de l'éditeur : Des lingots d'or sommeillent depuis des années sous l'ancienne villa de Pablo Escobar à Miami Beach. Gangs et malfrats se battent pour mettre la main dessus.

Aujourd'hui, c'est au tour du maléfique Hans-Peter Schneider de tenter sa chance. Mais c'était sans prévoir la présence de la sublime Cari Mora, qui veille sur les lieux. En matière de violence et d'armes à feu, personne n'a rien à lui apprendre.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Lien : http://www.4decouv.com/2019/..
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Thomas Harris le célèbre auteur de la série Hannibal… presque tout le monde connait, mais il ne faut pas faire d'amalgames entre le récent roman sorti et cette série. Je me suis rendue compte que sur les retours que j'ai pu voir quelques personnes se référaient à ses premiers romans et c'est bien dommage.
Au début :
- "Deux hommes se parlent au milieu de la nuit. Mille six cent soixante-trente kilomètres les séparent. Leurs visages ne sont éclairés que par l'écran de leur téléphone portable, deux moitiés de visage se parlant dans la pénombre."
Cari Mora, principal personnage de ce récit à bien des choses à nous dévoiler sur sa personnalité. Elle va être entourée de malfrats tout au long de cette histoire de guerre des gangs. Ce roman est plus dans la psychologie que dans les faits et à chacun d'apprécier la juste valeur de l'histoire, bien qu'il y ait quand même quelques scènes bien… rouges.
- "Ligoté comme les enfants dans la rivière… Les mains entravées dans le dos, ils ne pouvaient que presser leur tempe l'une contre l'autre, se soutenir ainsi quand le cliquetis des fusils armés avait retenti, quand la première rafale hésitante était partie. Et puis ils avaient été fauchés, emportés par le courant, dérivant sur l'eau avec une mantille de sang autour d'eux."
Pour ma part j'ai beaucoup apprécié la ténacité de cette femme, venue de nulle part, jusqu'au bout. Et je le redis il faut s'enlever de la tête les récits d'Hannibal pour approcher cette lecture, malgré les petits coups d'oeil que l'auteur nous laisse et l'art qui est toujours présent. Quant au livre il est superbe de par sa couverture.
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Elle s'appelle Caridad Mora. Sa plastique attire les hommes, mais elle leur préfère la compagnie des animaux. Au centre de soins dans lequel elle travaille, Cari trouve la quiétude dont elle a besoin. Réfugiée sur le sol américain sous le statut de protection temporaire, elle rêve de devenir vétérinaire, et d'acheter une petite maison au jardin arboré. Enrôlée dans les Forces armées révolutionnaires de Colombie alors qu'elle n'avait que onze ans, elle a gardé les stigmates d'une enfance ravagée par la torture et la soumission. Elle a aussi gardé un talent certain pour le combat.

Lorsqu'une équipe de pseudo-cinéastes débarque dans la villa Escobar où elle fait du gardiennage, Cari flaire aussitôt l'embrouille : ce sont de dangereux criminels venus pour piller l'or caché dans un coffre piégé sous la maison… et ils ne sont pas les seuls. La jeune femme rend son tablier, mais le diabolique Hans-Peter Schneider, qui dirige les opérations, a d'autres projets pour elle…

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant ce roman, la surprise n'en a été que plus grande. Il est absolument excellent ! Dans les méandres de la mafia latina sur fond de trafic d'êtres humains, Thomas Harris a créé des monstres bien ancrés dans la réalité. Schneider, le plus pourri de tous, et le genre de type qu'on rêve de voir canardé chaque fois qu'il fait une apparition. Les personnages secondaires, dont quelques-uns se distinguent par leur loyauté, sont cyniques à souhait. Au milieu de toute cette vermine brille Cari, le feu qu'il ne faut pas attiser, forcément attachante derrière sa rudesse et ses cicatrices.

Ne vous attendez pas à retrouver l'ambiance du Silence des Agneaux, le registre est bien différent, mais vous vous réjouirez certainement du fort caractère des protagonistes et des atrocités décrites sans concession (c'est ce que vous attendez, n'est-ce pas ?). Cari Mora est un roman explosif, une histoire à toute vitesse, qui vous embarque sans vous laisser le temps de dire « ouf ». Derrière le côté spectacle, certains propos sont durs, mais l'auteur a su miser sur le divertissement sans amoindrir la vérité des faits. Je n'ai qu'une chose à lui reprocher, peut-être : il est trop court. Ses 300 pages vous filent sous les doigts. J'espère que le prochain Harris ne se fera pas attendre trop longtemps.

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Attention énorme OVNI littéraire en approche. Après 12 ans d'absence, le papa d'Hannibal Lecter revient avec un thriller complètement hors normes. Oubliez ce que vous connaissez de l'auteur et laissez-moi vous présenter le sublime Cari Mora.

⭐ Soy el fuego que arde tu piel 🎶 ⭐
Miami Beach, ses plages de sable blanc ultra touristiques, ses villas de milliardaires et ses hommes d'affaires sans pitié. A Miami Beach se trouve l'une des villas secondaires du tristement célèbre Pablo Escobar. Si le narco-trafiquant n'a quasiment jamais mis les pieds dans ce lieu, il y a néanmoins caché pas moins de 25 millions de dollars en lingots d'or. Tellement bien cachés que personne ne les a trouvés. Jusqu'à présent…

Cari Mora est une jeune émigrée colombienne. Enfant-soldat en Colombie, elle a acquis de nombreuses connaissances pour se défendre en toutes circonstances. Aujourd'hui, sous protection aux USA, elle multiplie les petits boulots dans l'espoir de réaliser un jour son rêve : devenir vétérinaire. Parmi ses multiples professions, Cari est gardienne de la maison de Pablo Escobar. de nombreuses équipes de tournage de cinéma et télévision viennent souvent dans la villa. Cari se charge de les accueillir et de veiller à la préservation des lieux. Mais quand l'étrange Hans-Peter Schneider et son équipe débarquent avec plus de marteaux-piqueurs que de caméras, elle comprend qu'Hollywood n'est pas le but de leur visite. Cet homme semble avoir une lueur maléfique dans le regard et Cari va devoir affronter bien pire qu'elle ne le pense.

Entre trafiquants, mafieux et organisation de combattants mystérieux, ce roman nous plonge dans une étrange atmosphère à la « Narcos ». Sous les sunset de Miami l'appât du gain va entrainer tous ces personnages dans une chasse mortelle aux lingots d'or perdus.

⭐ Une narration très atypique ⭐
Ce roman m'a procuré un étrange sentiment à la lecture. Quand je vous dis d'oublier Hannibal, je vous parle bien sur des personnages et du registre mais aussi de la narration. Ici, Thomas Harris nous propose un style d'écriture très énigmatique, très soutenu, voire décousu penseront certains. On est très loin d'un thriller pop-corn. L'intrigue ne nous prend clairement pas par la main et c'est à nous de faire les connexions entre les lieux, les personnages et les évènements. La lecture peut parfois paraître brumeuse mais petit à petit les rouages se mettent en place.

Personnellement, j'ai véritablement adoré ce roman. Ce n'était pas une évidence au début de ma lecture mais le constat est venu petit à petit. En revanche, ma manière de lire fût assez différente de d'habitude. Si en temps normal j'enchaine facilement plusieurs centaines de pages, dans le cas présent, c'était plus compliqué. Alors, j'ai picoré ce roman en lisant 3 ou 4 chapitres seulement à chaque fois. le temps de digérer, d'étudier, de m'imprégner de ce que je venais de lire avant de m'y replonger avec plaisir. J'aurais peut-être aimé que certains personnages – extrêmement flippants – soient un peu plus creusés. D'ailleurs plusieurs d'entre-eux mériteraient un roman à eux seuls.

Cari Mora, est une danse, un tango endiablé de 300 pages avec une atmosphère envoûtante très particulière. Chaque mot est pesé par l'auteur avec précision pour donner à son oeuvre une dimension totalement singulière.

⭐ EN BREF ⭐
Je fais le pari que dans les semaines à venir, ce roman va totalement diviser la blogosphère littéraire et je pense qu'il n'y aura pas de chroniques « entre-deux ». En revanche, pour lire ce roman, je n'ai qu'un conseil : détachez-vous de l'univers d'Hannibal. Afin d'apprécier Cari Mora à sa juste valeur il ne faut pas le considérer comme « l'après Hannibal ».

Pour ma part, la magie a totalement opéré et je me suis laissée envouter par ce cadre et cette narration originale. Il n'y a que les très grands auteurs qui sont capables d'une telle prouesse après 12 ans sans écrire. Thomas Harris en fait indéniablement parti. Pas un coup de coeur, mais presque 😉
Lien : https://culturez-moi.com/car..
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A Miami Beach, plusieurs redoutables gangs font tout pour mettre la main sur les lingots d'or cachés sous l'ancienne maison de Pablo Escobar. Cependant, le trésor est protégé par l'impérieuse Cari Mora.
Après douze ans d'absence, Cari Mora signe le retour d'un maître absolu du thriller.
Lien : https://collectifpolar.com/
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J'avais si hâte de pouvoir relire du Thomas Harris, qui m'avait transcendée avec ses romans sur Hannibal Lecter... Quelle joie cela a été quand j'ai pu me procurer Cari Mora et pouvoir lire à nouveau sa plume !
On change complètement d'univers (ou pas) pour se retrouver (à nouveau) face à l'humain dans ces plus noirs retranchements.
Cari Mora (personnage éponyme) nous fait suivre son quotidien et ce à quoi elle est confrontée. Roman palpitant aux rebondissements intéressants nous faisant voyager en Amérique.
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Entrez dans l'univers des Cartels d'America avec Cari Mora.
La fortune de Pablo Escobar fait toujours rêver les gangs qui veulent trouver l'or qu'il a caché dans une de ses maisons avant de mourir. La belle Cari Mora va devoir faire tout ce qu'elle peut afin que cette fortune ne tombe pas dans les mains de Hans-Peter Schneider, tueur sans remords.
Les talents d'écriture de Thomas Harris vous ferons voyager dans cet univers qui fascine autant qu'il peut faire peur.
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