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2,82

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le nom de Thomas Harris est bien connu pour les amateurs de thrillers et dit même quelque chose au plus néophyte. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il est le créateur d'un personnage qui a glacé le sang de nombreux lecteurs mais aussi amateurs de cinéma. Mais de qui? de Hannibal Lecter voyons! Et oui, Thomas Harris est à l'origine de la tétralogie consacrée à ce terrible serial-killer. le second volume, « le silence des agneaux » a connu un succès retentissant en librairies étant vendu à des millions d'exemplaires ainsi qu'au cinéma, dont le jeu d'acteur d'Anthony Hopkins est magistral.

Après 12 ans d'absence, il revient à son métier d'écrivain avec ce thriller « Cari Mora ». Si vous aviez aimé l'atmosphère entourant Hannibal Lecter, oubliez tout car on en est à des millers d'années-lumières. Je pense que ce choix de revirement a décontenancé plus d'un lecteur. Même si je ne lis pas les chroniques de mes amis blogueurs littéraires avant la lecture d'un livre pour ne pas en être influencée d'une quelconque façon, j'ai vu passer certains avis pas vraiment positifs à l'égard de cet ouvrage. Quoi qu'il en soit je m'y suis plongée et…. Et bien, pour ma part, je n'ai pas forcément été très déçue, seulement un petit chouia on va dire!

Ce livre avalé en moins de deux jours durant mes congés, j'ai apprécié cette histoire de quête d'un trésor enfoui par Pablo Escobar dans sa villa de Miami et qui est recherché par des gens pas très respectables. C'est vrai qu'on est dans un milieu et une ambiance antagonistes à ceux du « Silence des agneaux » mais cela ne m'a pas déplu pour autant.

J'ai trouvé ce livre peut-être un peu court par rapport aux talents d'écrivain de Thomas Harras et de ce qu'il m'avait habituée avec Hannibal Lecter mais j'ai trouvé son héroïne, la bien-nommée Cari Mora, assez efficace. Certains aspects auraient pu être plus fouillés et certains autres peut-être un peu moins caricaturaux. Ce livre manque d'un petit plus, d'un ce dont je-ne-sais-quoi, dont je pense que certains lecteurs tiennent rigueur à Thomas Harris par ce qu'il nous avait habitué. Mais ce livre se lit bien et est divertissant.

Néanmoins, un point très positif est qu'il se déroule à Miami Beach. Pour m'y être déjà rendue, j'ai adoré cette ville. La retrouver donc dans une de mes lectures, qui plus est durant mes vacances, m'a distillée une certaine nostalgie positive.

En lice pour le Prix des Lecteurs 2020 des éditions le Livre de Poche, sélection du mois d'août.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Cari Mora de Thomas Harris est une histoire troublante des enfants qui ont été enlevés par les FARC en Colombie pour en faire des soldats et du trafic d'organes que l'on prélève sur les êtres humains surtout en Afrique. Cari Mora a été une enfant soldat réfugiée en Floride vétérinaire en devenir. Pablo Escobar a caché une fortune en lingots d'or dans un coffre piégé et comme par hasard Cari est la concierge de cette maison. Au milieu d'une guerre pour récupérer cette fortune Cari doit se démenée pour survivre à tout prix. Malgré une vacance de dix années sans écriture Thomas Harris reste un excellent conteur, un excellent roman que j'ai trouvé un peu trop court.
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Un polar très bien rythmé dans lequel plusieurs thèmes sont évoqués : l'éternelle quête d'une énorme quantité d'or peu accessible dans un coffre d'acier enfoui sous une villa à Miami, la protection et le sauvetage des oiseaux, la Colombie avec les FARC et l'esclavagisme des enfants, le trafic d'organes, la violence extrême, le tout en un texte assez court qui se lit très vite.

Le foisonnement de personnages, dont certains très secondaires, peut rendre la lecture un peu ardue si on veut tout suivre, mais cela ajoute à la densité de cette histoire développée pourtant très brièvement. Il y aurait eu sans doute matière à structurer un roman fleuve, cela n'a pas été le choix de l'auteur qui laisse ses lecteurs dans leur imaginaire ce que j'ai bien aimé.

Chaque personnage porte en lui ses stigmates, ceux du mal pour certains, de la volonté pour l'héroïne Cari, de leurs souffrances pour d'autres comme le policier Robles, leurs péripéties se croisant à Miami et en Colombie. le tortionnaire ne fera que rêver d'accomplir mutilations, tatouages et trafics, on comprend peut-être un peu trop vite qu'il n'aboutira pas à grand-chose.

L'ensemble donne un climat étouffant qui peut devenir parfois haletant et c'est bien l'objectif de ce genre d'ouvrage qui me paraît très bien atteint.
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38 ans après, j'entends toujours le silence des agneaux, c'est vous dire si j'ai été agréablement surprise de découvrir un nouveau roman de Thomas Harris, qui a su se faire désirer. 12 ans au moins depuis son dernier livre si je ne me trompe pas.

Si son méchant psychopathe ne vaut pas Hannibal Lecter, faute de développement de son personnage (D'où vient-il ? Pourquoi est-il ce qu'il est ?), Thomas Harris, fidèle à lui-même, nous offre un personnage féminin extraordinaire, forte, intelligente, humaine et belle. J'espère que ce personnage reviendra pour d'autres aventures, et que cette fois, ce sera un bon gros pavé 😉
Heureuse de vous retrouver, Mr Harris.

#CariMora #ThomasHarris #LeLivreDePoche #thriller #lecture #livres #chroniques #polar #SerialKiller #TueurEnSerie

Le quatrième de couverture :

Des lingots d'or sommeillent depuis des années sous l'ancienne villa de Pablo Escobar à Miami Beach. Gangs et malfrats se battent pour mettre la main dessus.
Aujourd'hui, c'est au tour du maléfique Hans-Peter Schneider de tenter sa chance. Mais c'était sans prévoir la présence de la sublime Cari Mora, qui veille sur les lieux. En matière de violence et d'armes à feu, personne n'a rien à lui apprendre.
Entre désirs et instinct de survie, avidité et obsessions macabres, le mal se faufile à chaque page. Aucun auteur de ces dernières décennies n'aura autant exploré les démons. Thomas Harris, au talent terrifiant, revient ici avec un sixième roman événement.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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On n'a rien perdu pour attendre. 12 ans après son dernier opus et 45 ans après son premier (Black Sunday), Thomas Harris effectue son retour avec dans ses bagages un ouvrage parmi les plus gores de son oeuvre, Cari Mori. Thomas Harris, on aime ou on n'aime pas mais il est indéniable qu'il reste parmi les auteurs de thrillers l'un des plus imaginatifs, avec de plus un style d'écriture très personnel qui n'est pas pour rien également dans sa réussite planétaire.
Hannibal Lecter a vécu, voici Cari Mori qui est arrivée. Son âme n'est pas comparable, pas si noire et le lecteur aura beaucoup d'empathie pour elle. Hannibal serait plutôt ressuscité en Hans-Peter Schneider qui va mener la vie dure à l'ancienne combattante des FARC, enrôlée à 11 ans et qui, non contente de connaître les armes et les ruses des guerriers colombiens, est d'une réelle beauté. Réfugiée à Miami, Cari, pour gagner de l'argent, tout en voulant poursuivre des études de vétérinaire, surveille la villa de l'ancien grand maître de la cocaïne, feu Pablo Escobar. Cette immense propriété attise les convoitises. Elle renfermerait, dans ses sous-sols le trésor d'Escobar estimé, sous formes de lingots d'or à des millions de dollars. Plusieurs gangs colombiens ou autres, un certain Don Ernesto notamment et surtout HP Schneider vont tenter de s'approprier cette fortune.
L'art de Thomas Harris réside dans l'écriture d'un scénario que de prime abord, le lecteur a du mal à assimiler. Mais les événements sanglants se suivent à une telle cadence que l'on est pris dans l'engrenage et chaque fin de chapitre nous incite à prolonger notre plaisir pour effacer notre impatience. Souhaitons que Thomas Harris n'attendra par 12 ans pour nous offrir son prochain bébé.
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Oubliez « le Silence des agneaux » ou vous le regretterez !

Je crois qu'effectivement c'est le conseil à donner à tout lecteur qui s'engagerait dans cette lecture. En effet, si vous vous attendez à un roman dans le même genre, ben vous allez être déçu même si le personnage d'Hans-Peter Schneider possède un petit côté Hannibal. On en reparlera plus loin !

Au coeur de l'intrigue, Pablo Escobar et les caches au trésor qu'il a établies un peu partout dans le monde. Thomas Harris s'appuie ici sur une affaire dévoilée en 2016 lorsqu'un homme d'affaires français ayant racheté la maison du baron de la drogue à Miami finit par découvrir enterré sous celle-ci un coffre d'une centaine de kilos. Ce coffre, eh bien !, c'est sans doute l'un des « héros » principaux du roman puisqu'il se révèle la source de tous les fantasmes et de toutes les rivalités. Mais point ici d'homme d'affaire français, facette sans doute trop lisse de cette anecdote. Thomas Harris lui préfère une sombre histoire de rivalités entre malfrats prêts à tout pour s'emparer du pactole. Ce choix narratif se justifie d'autant plus qu'il va donner lieu à des confrontations assez musclées mais également à la découverte d'un « gardien » de trésor qui va en faire cauchemarder plus d'un. Une chose est sûre, l'histoire n'est pas de tout repos et on assiste à quelques péripéties plutôt sympathiques.

Mais c'est surtout le personnage de Cari Mora qui se révèle intéressant. Femme forte et pas décidée à se laisser impressionner, même par le glacial Hans-Peter Schneider (oui, oui on va bientôt aborder son cas !), elle se révèle être le symbole de ces immigrés arrivés aux Etats-Unis après avoir vécu une enfance et une adolescence tellement flippante qu'elle impose le respect à tous les hommes de son entourage. Une fois pris connaissance du récit de sa vie, croyez-moi, vous y réfléchirez à deux fois avant de vous plaindre du confinement, parce que ça, c'est de la gnognote à côté de ce qu'a dû faire Cari Mora pour survivre jusqu'ici. Thomas Harris n'a, cependant, pas réussi à passer sous silence le pouvoir de séduction de l'héroïne mais, heureusement, ce n'est pas pour cela qu'elle réussit à s'imposer dans cette histoire. du moins ce n'est pas cela dont je me souviendrai en priorité la concernant. J'ai également beaucoup apprécié la relation qui l'unit au vieux Benito, personnage particulièrement attendrissant. C'est très touchant même si tout repose entre eux sur des non-dits. Comme quoi, les mots, parfois…

Bon voilà, on y arrive ! Alors je dois dire que Thomas Harris doit quand même avoir un petit pet au casque pour imaginer certains de ses personnes. Prenons le cas du fameux Hans-Peter Schneider. Non mais j'habiterais Miami, je n'attendrais pas qu'on me demande de me confiner. C'est tout le quartier que je confinerais tout seul, quitte à devoir construire une forteresse à coup de parpaings et de ciment. Moi qui ne sais même pas planter un clou dans un mur, croyez-moi sur ce coup je vous ferais des miracles et je manierais la truelle comme personne ! Non mais le type quand même il kiffe le compost style technologie ultra-moderne !!! Oui oui, il fait dans l'écologie mais le truc bien radical, style que trépasse si j'en laisse une miette ! Alors, oui, vous allez me dire que le mec fantasme sur les femmes, à quoi je vous répondrais : « Faute de grives, on mange des merles »… Donc non, non, Miami, trop peu pour moi. D'autant qu'Hans-Peter, il a aussi un pote : je vous laisse ainsi découvrir M. Gnis (tout aussi timbré que lui) et son « Pré-salé » qui rendrait jaloux Hannibal Lecter.

Quant à la scène de l'épilogue, elle n'a pas un petit côté "Predator" avec cette scène de « jungle » ? Un peu quand même, non ? Rien d'étonnant cependant, plusieurs scènes du roman semblent relever du cinématographique (notamment les différentes scènes de plongées). A mon avis, Thomas Harris connaît bien Steve Miner ou Steven Spielberg à ses débuts.

Bon c'est l'heure de passer à table (je me contenterai d'un plat de pâtes, M. Gnis m'est un peu resté sur l'estomac !). Mais avant cela, je vous recommande ce roman si vous ne connaissez pas "Le Silence des agneaux". Dans le cas contraire, évitez-le car vous risqueriez d'être vraiment déçu de ne pas y retrouver le côté psychologique du serial killer.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Une des sorties les plus attendues de l'année car rare de la part de l'auteur.
Une histoire totalement à l'opposé de ses dernières parutions mais qui est toujours aussi bien maîtrisé.
Par contre, ça passe ou ça casse.
Je vous parle aujourd'hui de Cari Mora de Thomas Harris aux éditions Calmann-Lévy.
Pour ma part, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non. Il y a du positif comme il y a du négatif. le talent de l'auteur est indéniable, il arrive à nous embarquer dans la guerre des gangs et de la drogue en faisant planer l'aura du célèbre Pablo Escobar en mettant en scène sa villa.
C'est sanglant mais pas le sanglant des serial killers. C'est sanglant comme si on regardait un Tarantino avec l'hémoglobine qui explose comme un feu d'artifice. C'est imagé, pas de difficulté à le visualiser et du coup ça donne un sacré rythme à l'histoire.
Les pages défilent sans qu'on y prête vraiment attention notamment par la prestance de certains personnages dont Cari Mora mais aussi parce que j'avais envie de savoir qui allait mettre la main sur le magot. Entre alliance et désalliance il y a intérêt à être attentive à la lecture.
Et c'est là que c'est devenu un peu compliqué. J'ai parfois dû relire plusieurs fois la même phrase, le même passage pour être sûre de comprendre le pourquoi du comment. J'ai eu l'impression de me perdre à certains moments parce qu'on passe un peu du coq à l'âne et surtout le temps défile sans qu'on le sache. C'est-à-dire que d'un coup on va passer au lendemain alors que je m'attendais à ce qu'il se passe autre chose. C'est comme si on coupait court à une action pour en passer à une autre qui n'a pas vraiment de rapport.
Un peu perturbant mais on finit par s'y habituer... un peu. Pour le coup, c'est comme s'il manquait quelques pages pour poser un peu plus l'intrigue ou autre chose et qu'on avait le droit à des bouts de scènes. Alors ce n'est pas gênant dans l'ensemble, mais entre nous c'est vraiment troublant. Et je pense que c'est le gros point noir que je relèverais du livre.
En effet, pour le reste j'ai vraiment eu l'impression de voir défiler un film. de l'action, de la castagne, on en apprend plus sur Cari Mora et son passé et ce qui l'a amené à travailler aux Etats-Unis. On a le bon parler des méchants, comme je dirais la subtilité c'est clairement pas pour eux. Mais ça va avec le personnage, le milieu où le seul respect qu'ils ont c'est pour eux-même. Alors autant vous dire que niveau langage fleuri on est servis... et j'ai adoré! Parce que pour le coup ça aide à s'imprégner de l'environnement dans lequel ils évoluent et que sinon ça aurait fait un peu trop monde de bisounours. Et il ne faut p'tet pas abuser non plus.
Jusqu'à la fin on ne sait pas comment cela va se terminer. Qui va survivre ? Qui va mourir ? Comment vont-ils mourir ? Cette question aussi vous traversera l'esprit quand on voit l'ingéniosité de l'auteur pour mettre en scènes certains meurtres. Vraiment, j'ai eu l'impression de voir un Django unchained ou un Inglorious Bastards tant ça peut paraître parfois grossier. Ca prêtait parfois à sourire alors que c'était assez horrible descriptivement parlant haha.
Mais à côté, quand on plonge dans le passé de cette fameuse Cari Mora, on a un peu les "boules" de voir comment elle a pu être traitée et surtout de ce qu'elle a pu voir durant son adolescence. C'est vraiment à double tranchant et je pense que pour le coup ça passe ou ça casse.
En bref,
Il y a de bonnes choses dans Cari Mora mais ça va peut-être trop vite. du coup, ça peut perturber, ça m'a perturbé et j'en ai moins apprécié la lecture. Ca tire dans tous les sens, l'hémoglobine est présente à chaque page et autant on en apprend plus sur les cartels, les gangs et sur Cari Mora. Sans être un livre inoubliable, c'est un bon divertissement et ça reste Thomas Harris, qui a un talent monstre pour écrire. Si vous êtes curieuse, je ne peux que vous inviter à le découvrir =).
Lien : https://unlivretoujours.word..
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12 ans que l'auteur n'avait publié mais 12 ans qu'Hannibal Lecter nous habite encore.
Ici ôtez vous totalement ce personnage de la tête, laissez vous envoûter par Cari Mora".
Elle est belle, attise le regard des hommes. La jeune femme, réfugiée à Miami, ex-enfant soldat enlevée à 11 ans par les Farc, garde les stigmates de son enfance volée, garde en elle l'instinct de combattante.
Elle préfère la compagnie des animaux à celles des hommes. Pour payer ses études, pour survivre elle fait du gardiennage et surveille notamment l'ancienne maison de Pablo Escobar. La rumeur dirait qu'il aurait laissé un trésor en lingot d'or. Les meurtres s'amoncèlent, de dangereux criminels convoitent ce trésor notamment Hans-Péter Schneider, dangereux psychopathe, dérangé, monstrueux, un être maléfique, démoniaque. Cari est son obsession.
Un roman sans concession, rapide avec moins de 300 pages, une écriture soutenue mais une lecture un peu flou pour moi, parfois décousue, je me suis perdue dans les trop nombreux personnages. J'aurai aimé que l'auteur développe le personnage de Cari, personnage charismatique, envoûtant, un personnage solaire.
On navigue entre convoitise, cartels de la drogue, trafics d'organes.
Ce roman est un roman noir, déroutant. Un avis en demi-teinte, j'ai aimé mais...
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