_ Je vous vois, et le grillon chante à l'unisson de mon cœur.
_ Mon cœur bondit à votre vue, vous qui lui avez appris à chanter.
Ils sont exactement comme nous (les Ortolans). Ils sentent les odeurs de cuisine qui annoncent leur fin mais ils continuent de chanter.
Avec sa lanterne, il ne pouvait l'apercevoir, maintenant, mais il savait qu'il était toujours là, ce mot en lettres maladroites taillées dans l'obscurité par un prisonnier en train de mourir : "POURQUOI ?"
"Le héron bihoreau révélé
Par la lune ascendante des moissons,
Qui des deux est le plus gracieux ?"
[...]
"Si l'on était harcelé par les grenouilles, on choisirait le héron."
C’est une épreuve, de rester assis dans le morne silence d’une chambre forte, soumis à l’œil soupçonneux du gardien et à son haleine chargée d’adénovirus.
En contemplant le tableau qu’il a reçu un jour des mains de sa mère, Hannibal comprend que le passé n’est pas du tout derrière nous, au contraire : la bête qui exhalait son souffle pestilentiel sur sa peau et celle de Mischa a continué à respirer, respire encore.
Hannibal grandit. Il change, ou peut-être émerge-t-il peu à peu tel qu'il a toujours été.
Elle venait de se rendre compte que les sarcasmes du monstre étaient une forme de compliment, en réalité.
Vous auriez pensé que pareil jour frémirait de se lever...
Ein Männlein steht im Walde ganz still und stumm,
Es hat von lauter Purpur ein Mäntlein um.
Sagt, wer mag das Männlein sein,
Das da steht im Wald allein
Mit dem purpurroten Mäntelein.
Buvez. Ceci est mon sang, versé pour le pardon de vos péchés. Ceci est mon corps, brisé pour vous, livré afin que vous ne périssiez pas et que vous ayez la vie éternelle. Prenez, mangez, toutes les fois que vous communiez ainsi, faites-le en mémoire de moi.