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EAN : 9782379100994
430 pages
Livr's Editions (30/06/2022)
4.3/5   5 notes
Résumé :
« Alors qu’elle entame un nouveau chapitre de sa vie, les choses ne sont pas aussi claires qu’elles le paraissent pour Clarissa Davenport. En effet, son « talent » rare d’enfant, qui lui permet de voir le vrai caractère des gens sur leur visage, est revenu de façon alarmante. Elle est à nouveau harcelée, cette fois par un enfant éthéré terrifiant – un garçon – qui apparait à l’improviste, et toujours avec des intentions malveillantes. La vie quotidienne est bientôt ... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dès les premières lignes, et surtout après avoir rencontré Clarissa, j'ai ressenti comme une vibe que j'ai déjà connue auparavant. Après réflexions, je me suis rendu compte que ce roman m'évoquait un peu Ghost Whisperer, une série que j'adorais à l'époque. Bien entendu, c'est très différent, avec un côté horrifique et tragique que l'on pourrait potentiellement retrouver dans Supernatural (même si je n'ai pas vu cette série en entier, seulement un épisode qui m'a traumatisée ah ah). En bref, c'est un récit qui s'adresse à un public cible en particulier : les amateurs et amatrices de surnaturel, avec une dose de suspense et d'histoires passées. Parce que, oui, ce roman contient des liens avec le passé, et au fil de la lecture, nous sommes amenés à tisser des passerelles entre ce qui a été et ce qui est, afin de comprendre comment arrêter ce qui sera. L'autrice ne perd pas de temps ; à peine les premiers chapitres sont-ils passés que des événements dramatiques surviennent, m'ayant laissé plusieurs fois la sensation d'être impuissante. Je lisais, lisais, lisais, toute penaude. Je ne pouvais RIEN faire, Clarissa non plus, et ça a parfois été très dur. Si ça n'avait pas été une relecture de BAT, je l'aurais sûrement lu moins vite, non pas parce qu'il ne me plaisait pas, mais pour pouvoir me remettre de certaines scènes inattendues. Si vous êtes un amateur ou une amatrice de lectures fantastiques et horrifiques, à la sauce Graham Masterton, Stephen King ou, pour les connaisseurs, Frédéric Livyns, je peux vous assurer les yeux fermés que vous adorerez La Divinatrice.

Là où l'autrice montre selon moi tout son talent, c'est avec son style d'écriture. Quelle claque ! Dawn G. Harris a le chic pour décrire des ambiances en jouant sur nos sens tels que l'odorat ou l'ouïe, et bien entendu la vue, le toucher et le goût. Elle arrive à alterner entre tout cela dans ses descriptions, avec un naturel si prenant, que l'on se retrouve malgré soi immergé dans le quotidien de Clarissa. Les mots employés sont accessibles, ni trop compliqués ni trop simples, et les passages très explicatifs n'ont rien de lourd. Elle maîtrise son univers, les liens entre le début, le milieu et la fin, construit de très bons personnages auxquels on s'attache vite (malheureusement…) et on se sent vite plongés dans les lieux où se déroulent les péripéties. À la base, il s'agissait d'un roman en anglais, que Livr'S Éditions a traduit. Sincèrement ? Je n'ai jamais vu une traduction aussi méticuleuse et respectueuse. Alors, non, je n'ai pas lu la version originale car je n'ai pas encore le niveau en anglais mais, contrairement à certains romans traduits que j'ai lus, celui-ci paraît naturel sans pour autant être truffé de répétitions ou formulations mal comprises et retranscrites. Ce roman a subi un travail de malade, à tel point que j'ai vécu ma relecture de BAT comme si je lisais le roman déjà publié. Alors publié… il doit tout simplement être incroyable !

Mais pourquoi est-ce un frôlement de coup de coeur, me direz-vous ? Eh bien, tout simplement parce que j'ai un seul truc à dire de « négatif », et c'est sur la fin. Bien entendu, ce n'est que mon avis et mon ressenti, rien de méchant, et peut-être que d'autres personnes aimeront ce parti pris. Selon moi, l'excipit (aka la toute fin du livre) est un excipit sans conclusion. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de fin précise, je n'ai pas senti une résolution ou une révélation plus importante qu'une autre, d'autant que cela semblait légèrement précipité. J'ai eu la sensation de lire un roman de 430 pages, super bien décrit, avec beaucoup de liens et de logique, des événements qui avaient du sens, et puis… La fin n'a pas comblé mes attentes de lectrice, n'a pas répondu à toutes mes questions et m'a paru un poil rapide. Ceci dit, un excipit sans conclusion, également nommée « fin ouverte » peut tout à fait convenir à d'autres personnes. J'aime beaucoup ce type de fin, c'est sur ce roman que cela n'a pas bien pris pour moi.

En revanche, rien que pour sa façon d'approfondir ses personnages et les ambiances, Dawn G. Harris me donne envie de la lire à nouveau, dans d'autres contextes. J'ai adoré suivre Clarissa, ses peines, ses doutes, ses réflexions, son enfance, et j'ai aussi apprécié découvrir son entourage à travers son regard. Beaucoup de personnes gravitent autour d'elle, et même s'ils sont peu exploités (personnages secondaires be like), ils étaient tous importants dans l'avancée de l'intrigue et l'évolution de Clarissa. J'ai aussi beaucoup aimé sa colocataire mais au vu de mon souvenir des noms, je préfère ne rien dire que me tromper. Si vous lisez, vous verrez par vous-mêmes après tout ?

Grosso modo, La Divinatrice est un roman mêlant à la fois fantastique et horreur. Il propulse loin des ombres une nouvelle autrice en devenir et amie de Graham Masterton, Dawn G. Harris, qui mérite beaucoup de succès. Elle maîtrise les codes du genre, avec un style fluide qui joue sur les sens, immergeant ainsi ses lecteurs. Malgré la fin qui ne répond pas à mes attentes (et qui sont personnelles), cette autrice réussit un tour de force extraordinaire. Haletante, son histoire ne m'a pas lâchée. Comment aurais-je pu la quitter des yeux si longtemps ? Cet art de tenir en haleine jusqu'à la dernière ligne, surtout moi qui galère à lire sur ordinateur et à lire tout court depuis quelques années, ce n'est pas un don donné à tous les artistes. Alors, si vous hésitez à le lire, arrêter de penser : foncez. D'autant que la couverture est méga super canon.

Lien : http://papillonvoyageurblogl..
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Résumé de la quatrième de couverture :

Alors qu'elle entame un nouveau chapitre de sa vie, les choses ne sont pas aussi claires qu'elles le paraissent pour Clarissa Davenport. En effet, son "talent" rare d'enfant, qui lui permet de voir le vrai caractère des gens sur leur visage, est revenu de façon alarmante. Elle est à nouveau harcelée, cette fois par un enfant éthéré terrifiant – un garçon – qui apparait à l'improviste, et toujours avec des intentions malveillantes. La vie quotidienne est bientôt assombrie par des évènements profondément troublants et horribles. Quelque chose a réveillé le mal et aiguisé les sens des plus forts devins. Pour trouver la paix à laquelle elle aspire, elle doit s'engager dans un combat passionné pour la survie des autres et réveiller son besoin d'extérioriser les forces qu'elle porte en elle, seul moyen de se libérer de la malédiction… Quel est le lien entre son "don" de devin et les violentes attaques contre les personnes qu'elle aime ? Qui la chasse vraiment ? Pour trouver des réponses, Clarissa doit regarder en elle-même et découvrir le secret de l'ancien pouvoir qui la traque.

Dès qu'on débute et qu'on attaque la lecture à la première page, on est très vite aspiré dans la trame.
La narration est captivante et le style d'écriture de la talentueuse Dawn G. Harris est incroyablement bien ficelé.
À chaque chapitre, les mots de l'autrice peuvent survenir et subitement entraîner des maux de la part de l'antagoniste. Puis au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire au rythme effréné et avec notamment de nombreux rebondissements, le glaçant de la situation va crescendo, que le dos m'en hérisse, tandis que le récit se tisse à vouloir me jouer un bien vilain tour de manière dévastatrice.
La conclusion finale laisse éventuellement présager une suite que
j'attendrais patiemment de pied ferme. Est-ce que cela deviendra une dilogie ? Ou une trilogie ? Ou aussi bien une saga ? Seule Dawn connaît la réponse à toutes ces questions.

Pour conclure en beauté, la superbe et très sympathique romancière de génie, Dawn G. Harris devient dès à présent, une véritable étoile montante de la littérature à la fois horrifique et de thriller. Elle y a mis du coeur à l'ouvrage, en suant eau et sang avec courage. Une très belle pépite qui traversera les âges !
Par ailleurs, je tiens spécialement à remercier le traducteur, Christophe Corhouts pour son remarquable travail de traduction mais aussi, l'éditrice de chez Livr'S Édition, Émilie Ansciaux d'avoir pu faire exister ce somptueux bouquin pour les pays francophones.
"La Divinatrice" est la toute première oeuvre narrative qui mérite amplement le détour et d'être découverte, servie avec une plume fluide et jouissive, et donnant un super bon moment de lecture émotive en perspective. Alors n'hésitez plus et jetez-vous à travers ces pages
constructives et explosives !
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Une lecture qui, malgré quelques petites choses qui m'ont chiffonnées, m'a fait passer un très bon moment.

J'ai aimé l'univers dans lequel nous plonge l'auteure et le fait qu'elle ait choisi comme point central l'Amour. Attention, même si vous y rencontrerais des sentiments puissants, vous verrez que l'Amour ne signifie pas forcément le bonheur. Clarissa va devoir traverser de grosses et lourdes épreuves pour atteindre son but. de quoi offrir de jolis moments de tension et d'angoisse.

Un récit présenté comme horreur mais il reste tout de même assez soft pour convenir à un jeune public. Des scènes qui vous donneront des frissons mais rien de trop trash non plus. D'autre ont déjà eu cette réflexion et c'est vrai qu'il fait penser à la série Ghost Whisperer. Que ce soit dans la manière de présenter les faits ou encore dans le caractère de l'héroïne (une série que j'ai adorée).

Le point qui m'a le plus chiffonné est le manque d'indication de temporalité. Il y a de nombreux sauts dans le temps qui sont à peine perceptibles et deviennent perturbants lorsqu'on s'en rend compte. Ensuite, je regrette que certains points n'aient pas été plus approfondis. On a tout d'un coup une information sur laquelle on voudrait en savoir plus mais le texte n'y revient jamais. Parfois aussi un léger sentiment d'incohérence, de brouillon ou encore de manque de précision.

Même s'il n'est pas parfait, j'ai été prise par son intrigue et je n'avais pas envie de le lâcher avant d'en avoir tourner la dernière page. Il prend fin d'un coup et nous frustre tant on a encore des interrogations. Peut-être l'envie de l'autrice d'écrire une suite!? En tout cas je reste intriguée.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
« Tu ne devrais pas avoir besoin de changer quelqu’un si c’est la bonne personne pour toi. Et ce sentiment reviendra, j’en suis sûre, et ce sera encore mieux ! Tu es une perle rare. De plus, mon cœur, Max doit entamer sa propre évolution dans un monde morne qui n’est pas fait pour toi. Tu ne l’as pas laissé tomber. Tu lui as montré l’amour et la bonté les plus vrais qu’il ait jamais vécus, mais seul un homme fort peut comprendre la puissance d’une femme amoureuse, et c’est quelque chose dont il était tout simplement incapable. Tu as été maltraitée, mais l’amour est un jeu pour les gens comme lui, ils ne changent jamais. Il ne sait pas tout ce qu’il vient de perdre. Comme tous les amis qui t’ont blessée; ce sont eux qui ont perdu au change, pas toi, Pi. Des gens qui jouent avec tes émotions et te traitent de façon si cruelle, ce ne sont pas des gens qui ont ton bonheur à cœur, mais qui se moquent de tout ce que tu as fait pour eux et tout l’amour que tu leur portais. Tu n’as été méchante avec personne, tu as simplement arrêté de te laisser faire. »
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- "Les ombres n'existent pas en tant qu'entités vivantes, elles ne sont qu'absence de lumière. Lorsque les dieux créèrent l'univers, ils répandirent la lumière et créèrent tout ce qui est bon. Ensuite, entièrement satisfaits de leur œuvre, ils cessèrent de créer, mais laissèrent de nombreuses fissures obscures, que la lumière n'avait pas encore atteintes. Ces recoins d'obscurité devinrent des terrains propices à l'essor du Mal. Les Cupidons naquirent de cette obscurité au sein de leur propre amphore. Ils nécessitaient cette particulière obscurité, l'obscurité que les dieux avaient oublié d'illuminer."
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- "Des phrases passionnées dites à voix basse ne prouvent pas que l'âme est douce,
Et la perfection des manières ne démontre pas la pureté du cœur.
Car Dieu a souvent lié la langue, et pourtant ouvert grand la main,
Il a scellé les lèvres, et pourtant créé le cœur pour comprendre.
Ne jugez pas une connaissance quand la première brève rencontre se termine,
Car seul le temps peut prouver qui sont les plus dignes des amis.

~ R.L. Cook - Seul le temps le dira ~
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- "L'amour entre deux personnes n'est pas une émotion, mais un état d'esprit qui est induit par des cupidons, ou érotes. Leurs arcs à flèches sont seulement symboliques, mais fonctionnent comme de vrais arcs et peuvent vous infecter d'amour ou vous empoisonner. Cela peut mener à une béatitude comme à la jalousie la plus noire et féroce."
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- "On ne peut pas prévoir comment l'histoire va se terminer, tout comme on ne peut pas prévoir comment va se poursuivre la vie. Ou l'amour."
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