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3,82

sur 260 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très bon livre. Tous les secrets sont peu à peu révélé ce qui permet de vouloir terminer ce roman au plus vite.
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Même si les allers-retours entre le passé et le présent rendent parfois la lecture ardue, j'ai été très touchée par ce roman à l'histoire prenante.
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Histoire d'une enfance en temps de guerre et un très lourd secret avec lequel vivre.
Magnifique livre qui ne peut laisser indifférent, à mon sens.
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Roman intéressant pour son sujet traité : lorsque quelque chose a marqué l'esprit d'une personne, comme un poids lourd et qu'il en est difficile d'en parler. Peut-être dût à un sujet sensible (pour ce roman) qui à ce temps là aurait été mal perçu.
Tel est le cas de Framboise qui revient vivre à Les Laveuses; petit village dans le sud ouest de la France, après 45 ans d'absence. Elle fait son retour dans l'anonymat d'une veuve. Elle en a changé son prénom, à ouvert sa crêperie dans la ferme familiale qu'elle a racheté à son frère. Framboise, 65 ans, est la narratrice de cette sombre histoire. Elle nous raconte ce que chacun d'eux ( sa soeur et son frère) ont hérité de leur mère bien des années avant. le sien, héritage, fut un carnet où sa mère écrivait ses recette et des notes de tout genres. Lorsque une crise familiale - de pur jalousie - intervient, elle se reprend à penser au passé.
Elle nous raconte quel genre de relation, sèche, il y avait entre sa mère et ses peropres enfants. Sa mère fut une veuve de guerre et ne fut jamais très sociale avec les villageois. Village où l'ambiance n'était nullement chaleureuse avec tout ces allemands. Chacun s'espionnait, se soupçonnait...
Donc Framboise revient à ces temps dures qu'était la guerre. A la relation, qu'avec son frère et sa soeur, avait noué avec un soldat allemand. Au fil de la lecture, on pourrait se demander ce qu'elle a fait de mal, ou sa mère, pour qu'elle en est cachés cette partie de sa vie à ses enfants et à son défunt mari. Qu'elle tienne absolument à garder son anonymat. Après tout, comme elle le répètera souvent dans l'histoire, ils n'étaient que des enfants.

Roman fort en sentiments. Il n'est certes pas aussi gai que "Chocolat", le rythme est plus lent, moins entrainant.
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Voilà un livre bien prenant, que j'ai beaucoup, beaucoup aimé. Mais que je ne veux pas vous résumer plus que ce qu'en dit la quatrième de couverture pour vous obliger à vous y plonger et à vous laisser bercer par cette belle histoire...

Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com
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Ce roman offre un agréable moment de lecture, sans grande surprise, quoique... , mêlant vengeance, culpabilité et innocence teintée de cruauté insouciante enfantine. Agrémentés d'une belle écriture franche et directe, les souvenirs de Framboise, pendant l'Occupation allemande, s'égrènent entre une mère autoritaire, un aîné un peu lâche et une jolie grande soeur attirée par les feux de la rampe.

Une période douloureusement floutée où les individus ne se scindent pas forcément en deux catégories distinctes. Les méchants "boches" envahisseurs et les innocents pauvres Français opprimés. Évidemment, les deux camps existent, seulement, il y a une foule de nuances entre eux. Ceux qui collaborent franchement au mépris de la Résistance, ceux qui commercent avec l'Occupant pour continuer à subsister, ceux qui tolèrent et qui se taisent en détournant le regard, etc. Une majorité de nuances de gris, entre le blanc étincelant et le noir profond. Tout le monde n'est pas de l'étoffe dont on fait les héros !

Les enfants, au milieu de ce magma informe, restent des enfants, s'adaptant aux contraintes du moment. Faciles à berner, inconscients du danger, leur vie se réduit entre l'école, les corvées de la ferme, les crises de leur mère et les jeux qu'ils inventent dans la liberté que leur octroie la nature. Dans ce coin de terre règne la majestueuse Loire aux mille facettes. Sous une surface calme et lisse se cachent de nombreux remous tourmentés à l'image des douloureux secrets de toute une génération.

Framboise est revenue incognito au pays sous le nom de Françoise. Une sombre histoire d'héritage va lui mener la vie dure, mais c'est surtout le carnet de recettes de sa mère, Mirabelle, qui sera une révélation. Émaillé de commentaires, aussi inattendus que mystérieux, elle découvre les secrets de sa génitrice, avare de tendresse pour ses enfants et pour quiconque s'approchait d'elle. La complexité de la personnalité maternelle lui saute aux yeux et lui permet de comprendre, enfin, l'origine du manque d'affection qu'elle a toujours ressenti.

En découvrant cette autrice, je me suis facilement laissée embarquer par le va-et-vient temporel entre la fillette futée de 9 ans vivant sous l'Occupation allemande, pas tout à fait innocente, avec ses soucis d'enfant, en quête de reconnaissance dans sa fratrie, et la grand-mère sexagénaire qui, tout en tenant une auberge, vit en retrait du village et compte bien solder son ardoise virtuelle avec les villageois et son passé.

L'ambiance ambiguë est savamment entretenue pendant tout le roman en traitant d'un sujet grave, rendu beaucoup plus léger et agréable à lire, vu au travers des yeux d'un enfant. Scindée en cinq parties, comme le titre, cette histoire est de celle qu'on déguste, comme l'agrume. Pelure après pelure, elle dévoile ses secrets, lançant parfois un jet acide serrant le coeur pour, finalement, se laisser déguster avec délice, enveloppée de fumets délicats à savourer doucement. "Les cinq quartiers de l'orange" me permet de reprendre à mon compte, la répartie devenue célèbre d'un cuisinier très médiatisé pour qualifier cette lecture de gourmande et touchante malgré son âpreté souvent blessante.
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Une vieille femme au solide caractère vient se réinstaller dans la maison de son enfance incognito. Elle redoute qu'on la reconnaisse et nous entraine, au fil du livre de recette-journal intime de sa mère, dans son enfance sauvage et le drame qui a perdu les siens durant l'occupation.

C'est une enfant très difficile à apprécier que l'on découvre au fil du texte - une fillette intelligente mais cruelle comme le sont les enfants, déterminée et naïve aussi. Mi aussi j'ai pensé à la fillette de Expiation, proposé d'ailleurs en parallèle de ce roman dans les lectures qui pourraient plaire.

Plaire... c'est très bien amené, bien écrit, vivant et la psychologie des personnages est fine. le rythme lent prend le temps de soupçonner beaucoup de choses, de se faire des tas d'idées. Pour finalement être surpris quand même. J'apprécie de voir aussi le portrait de la mère en filigrane de son journal pour faire contrepoids à ce que la fille perçoit - la question du point de vue qui change tout de la personne est intéressant. J'ai trouvé les personnages modernes beaucoup plus fades, comme dans les mangas où le personnage principal est achevé et les personnages secondaires à peine esquissés.

Je reste sur ma faim quant au mystère de l'orange. Ou alors j'ai raté quelque chose.

Premier roman que je lis de l'auteure, je me réjouis d'en découvrir d'autres. Peut-être pas chocolat, que j'ai déjà vu en film.
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Suite à la découverte du livre de recette de sa mère, Framboise va découvrir de succulentes recettes mais aussi les secrets que sa mère lui caché. Un livre agréabl et passionnant
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Ce récit est touchant, attendrissant, révoltant et sombre. le poids du passé, celui des souvenirs, des remords et des non-dits est lourd. L'histoire oscille entre le passé et le présent.
J'ai trouvé dans cette lecture de véritables moments de détente (la petite Boise est malicieuse, espiègle et on se plaît à lire ses aventures de chasse au brochet) mais aussi de réflexions sur la relation mère -fille, sur l'occupation allemande et la lâcheté des hommes.
Lien : http://leslecturesdemilouetc..
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Tout d'abord, et comme il fallait s'y attendre, l'écriture de Joanne Harris est formidable. Comme dans la série Chocolat, on ressent les odeurs à chaque page du livre. La famille étant une famille de cuisinières, les senteurs ont une place importante et on sent véritablement les oranges, les anchois, les crêpes, les effluves de fleurs lors de la grande fête du village, le fleuve aussi et les relents des piliers de comptoir.
Au delà de cela, l'auteur parvient à établir une atmosphère très particulière de tension et d'insouciance enfantine. J'ai véritablement ressenti physiquement cette tension: la moiteur du bord du fleuve en été, la lourdeur typique des zones humides, mais aussi les élans amoureux et les courses folles dans la campagne. J'ai eu l'impression de vivre les aventures de Framboise à ses côtés: j'ai par exemple ressenti la haine des habitants lors de la scène clôturant cet été comme si j'y étais, accroupie, cachée dans les champs à ses côtés.

Ce que je retiens de ce livre c'est qu'aucun acte n'est anodin, même pour des enfants d'une dizaine d'années. Et ce, encore moins en temps de guerre. Leur amitié pour Tomas, le bel Allemand, les tourmentera bien longtemps après cet été là. Et lorsque Framboise décrypte peu à peu la vie de sa mère, c'est une toute autre femme qu'elle découvre. Nos yeux d'enfant ne voient bien souvent qu'une petite partie de la vérité, que nous fantasmons souvent un peu. Pour lier un peu cette lecture à l'actualité (= le bac), je crois que notre passé fait en partie ce que nous sommes aujourd'hui. Alors bien sûr, ce roman parle aussi d'acceptation de soi, de ses actes et de pardon: de soi-même d'abord, et des autres ensuite. Preuve que notre passé ne doit pas définir totalement qui nous sommes. Savoir prendre du recul sur son passé, au fond, ne serait-ce pas la voie du bonheur ?
Lien : https://louetflavie.wordpres..
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