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Citations sur Nord-Michigan (39)

l se sentait sur le point d’éclater à cause de tout ce qu’il aurait voulu dire mais qu’il avait contenu, ne trouvant pas les mots pour s’exprimer.
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Maintenant que le whisky avait communiqué sa force à Joseph, il se sentait bêtement sentimental.
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Mon père me disait qu’on ne regrette pas les coups qu’on tire quand on est vieux, on regrette seulement ceux qu’on a pas tiré.
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Elle ne se plaignait pas, c’était un simple constat.
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La lumière qui venait de derrière projetait leur ombre sur la table et c’était en tout cas la première fois qu’il remarquait que les fleurs aussi avaient une ombre.
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Tu deviens un peu cinglé. Tu devrais te marier.
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Il s’arrêta à l’idée que la vie n’était qu’une danse de mort, qu’il avait traversé trop rapidement le printemps et puis l’été et qu’il est déjà mi chemin de l’automne de sa vie.
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Il voyait à travers sa fenêtre le verger désolé et, au-delà, les champs de maïs. Puis venait le bois avec le ruisseau qui courait entre les tilleuls et les aulnes. Après l’accident, son père avait équipé de petits sièges la faucheuse et la faneuse pour que Joseph puisse s’asseoir à côté de lui. Ils avaient suivi les chevaux ensemble si souvent, depuis le matin, dans la fraîcheur, jusqu’au milieu de l’après-midi, quand la chaleur et la paille rendaient l’air irrespirable. Au début de la récolte, les stirnelles et les pluviers s’abattaient sur eux en tournoyant, comme mutilés, essayant de les éloigner de leurs nids. Quelquefois, ils descendaient et fouillaient le sol pour trouver les nids, avec leurs petits œufs pales.
Alors, ils contournaient l’endroit et poursuivaient la récolte. Plus tard, quand ils eurent acquis un tracteur, Joseph porta une jambière qui lui permettait d’actionner l’embrayage avec son pied gauche. Il n’avait jamais été capable de mener les chevaux. Il fallait pousser avec les talons et tirer fort sur les rênes pour les faire virer, en particulier le matin quand ils étaient bien reposés et tout fringants. Labourer était également hors de question. Jusqu’à ce qu’ils achètent le traiteur, le labourage était le travail le plus ardu de la ferme. Tout en marchant derrière les chevaux, il fallait tenir fermement le manche de la charrue, serrer la bride aux chevaux et faire tourner le soc au bout des sillons, et tout cela avec un pied dans la tranchée et l’autre sur la terre ferme. Joseph en était malade en voyant que son père était épuisé par la tâche. Bien des années plus tard, il apprit que c’était le docteur Evans qui avait prêté l’argent du tracteur à son père.
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Assis sur son talus, il se sentait jeune et stupide. Et puis triste de n’avoir pas su, jusqu’à cet après-midi, que la vie pouvait, en de très rares occasions, offrir des choses aussi obscures et aussi merveilleuses que celles qui naissent parfois de notre imagination.
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