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la place des femmes dans les cultures orientales: nous trouvons dans l'Islam le triste héritage d'une antiquité où la femme n'existait pas vraiment sauf comme "reproductrice"; où sa parole n'a aucun poids, aucune valeur. C'est encore pesant dans le monde contemporain.
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Magnifique roman. Un sujet lourd et terrible sur les femmes en Afghanistan
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Encore une fois, Hashimi avec sa plume nous plonge dans une histoire bouleversante ..

Une histoire au coeur d'une société afghane où la femme n'a de place discrète que dans l'ombre des hommes .. Un société où règne le patriarcat et où les femmes naissent coupables ..

Une héroïne attachante, un récit poignant qui ne laisse pas indemne .. Autrement un claque !!
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Pourvu que la nuit s'achève est ma troisième lecture de Nadia Hashimi et il est désormais certain que j'apprécie beaucoup cette auteure. Dénonçant les conditions de vie des femmes Afghanes, Nadia Hashimi nous parle ici de l'injustice des incarcération de nombreuses femmes afghanes jugées sans pitié parce qu'elles sont nées femmes en un lieu dominé de manière écrasante par les hommes.

Zeba, mère de quatre enfants est incarcérée pour le meurtre de son mari. Yusuf, né en Afghanistan mais ayant grandi aux États-Unis est son avocat. En revenant dans son pays d'origine, il espère pouvoir faire changer les choses mais Zeba garde le silence, refusant obstinément de se défendre. Que cache t-elle et est elle vraiment responsable de la mort de son mari ?

A travers les histoires de Zeba et des autres prisonnières dont certaines sont incarcérées simplement parce qu'elles sont tombées amoureuses, nous découvrons les violences, la privation de liberté et les injustices infligées aux femmes en Afghanistan. On découvre également la défaillance du système judiciaire où les femmes n'ont pas droit à la parole et où les croyances et l'honneur prennent le pas sur les enquêtes.

Ce livre ne peut laisser indifférent : on s'attache aux personnages et on ne peut que s'indigner devant la liberté bafouée des femmes, la cruauté et la domination dont elles sont victimes. L'écriture, à la fois franche et très fine de Nadia Hashimi ne ment pas et dénonce une fois de plus les terribles conditions de vie en Afghanistan.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Cruellement envoûtant.
Nadia Hashimi dépeint dans ce roman le portrait d'une femme brisée qui se cherche dans un monde qui n'a de cesse de l'écorcher de par ses désillusions.
Elle comprendra que ce monde d'homme appartient à l'univers qu'est la Femme.
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J'ai lu d'autres livres de Nadia Hashini et j'ai beaucoup aimé "La perle et la coquille". Cela m'a incité a lire celui ci. Mais c'est lassant.

Il faudrait que cet auteur se renouvelle un peu. Je me suis forcée à le finir ! Il ne m'intéressait pas beaucoup ! Dommage cette auteure a un certain style.
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"Pourvu que la nuit s'achève" est le troisième roman de Nadia Hashimi que je lis en l'espace d'une année, après "Si la lune éclaire nos pas" et "La perle et la coquille". Si j'ai beaucoup aimé les deux premiers, j'avoue avoir eu plus de mal à rentrer dans l'histoire pour ce nouveau roman, auquel j'ai trouvé beaucoup de longueurs, notamment dans la première partie.
A travers l'histoire tragique de Zeba, l'auteure traite de la condition sociale des femmes en Afghanistan, qui ne semble pas avoir beaucoup évoluée depuis l'époque où les talibans étaient au pouvoir . Les hommes y ont tous les droits et les femmes aucun, la religion y est souveraine, les coutumes pèsent très lourd.
Nadia Hashimi dénoue petit à petit le fil de l'histoire et lève le mystère sur le drame à l'origine de l'emprisonnement de Zeba. Au fil des pages, le lecteur passe par toute une palette de sentiments : l'injustice, la révolte, la compassion mais aussi l'espoir dans cette prison de femmes.
Malgré ses quelques longueurs, je vous conseille ce roman bouleversant, à l'écriture pudique et sensible, que l'on referme en se disant que l'on a beau être en 2018, certains pays ont encore du chemin à faire pour l'égalité des sexes et la justice ! Et on se félicite, en tant que femme, d'être née au bon endroit....
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Ce roman se passe en Afghanistan. Zeba, mère de quatre enfants, se retrouve incarcérée dans une prison pour femmes pour le meurtre de son mari. On y découvre alors les conditions de détention de ces femmes afghanes ainsi que les raisons de leur emprisonnement.
Yusuf, un jeune avocat d'origine afghane, ayant grandi aux Etats Unis, a une mission : défendre Zeba, pratiquement condamnée à mort pour les faits qui lui sont reprochés.
On reste suspendu jusqu'au bout à cette lecture pleine de suspense...
J'ai apprécié la narration de Nadia Hashimi. L'histoire est envoûtante et les messages passent... Bref, je conseille!
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Nadia Hashimi raconte une nouvelle fois une histoire de femme, de liberté ; dans un pays où l'honneur est plus importante que l'amour. Dans cette oeuvre le résumé parle de lui-même, les secrets peuvent nuire tout comme la vérité. L'héroïne se retrouve incarcérée pour le meurtre de son mari dans la prison de Chil Mahtab. On découvre le combat d'un avocat, la culpabilité et le pouvoir d'une mère, le silence pour protéger la vertu. Un sentiment d'injustice se fait sentir, le pouvoir des hommes est cruel dans ce pays ; ne donnant que très peu de chance aux femmes d'être émancipé des croyances et des convenances de l'Afghanistan.

Zeba n'est plus une étrangère en tournant les pages du livre, elle devient une âme à part entière. Sincèrement j'ai eu envie de la prendre dans mes bras comme de la secouer, pourquoi ne dit-elle rien de cette journée fatale ? Que cache-t-elle donc pour se murer autant dans le mystère ? Est-elle coupable ou innocente ? A-t-elle fait un sacrifice ou préfère-t-elle protéger ses enfants ? Zeba se bat contre le mal, mais doit-elle se battre contre elle-même ? C'est une héroïne forte, tellement puissante ; elle possède la magie de sa mère et le même coeur, la même envie de mettre ses bébés en sécurité. Je l'ai admiré et sa façon d'être est vraiment touchante, elle ne donne aucune vérité sans pour autant avouer être une criminelle. Têtue et parfaitement maîtresse de ses volontés.

Yusuf est un afghan vivant en Amérique, son parcours scolaire est excellent et tout est à sa portée de main pour réussir professionnellement. Il choisit la voie de la défense, être avocat ; tout en voulant devenir le gardien de la justice de l'Afghanistan. Il repart pour son pays d'enfance, son métier l'emmène dans les pas de Zeba. J'ai beaucoup apprécié cet homme, un peu enfantin et timide ; il se donne énormément pour sa profession. Je l'ai trouvé drôle parfois, souvent maladroit et c'est tout ce qui fait son charme ; un personnage très simple et modeste.

Je ne souhaite pas en dévoiler plus sur les protagonistes, il faut apprendre à les aimer par soi-même, les connaître en parcourant l'histoire dans son ensemble. Certes, la maman de Zeba est essentielle dans la synopsis et c'est justement pour ça que je ne révèle rien sur cette femme, elle est une énigme impossible à décrire. le récit est long, mais ce que j'admire dans cet ouvrage c'est l'authenticité profonde, la même que dans « La perle et la coquille » et « Si la lune éclaire nos pas » ; tout est véridique, basé sur des faits réels et sincèrement ça fait mal au coeur. Heureusement les porte-paroles crient pour ces femmes, ces injustices, ces règles difficiles à comprendre. « Pourvu que la nuit s'achève » transmet un message, celui du coeur et du partage, particulièrement celui d'une mère et d'un sacrifice pour protéger. C'est une lecture mémorable et délicate, tout en finesse et en bouleversement. le suspense laisse place au voyage, les lieux changent tout comme les personnages ; encore une fois on a différent point de vue. L'émotion titanesque se retrouve à la fin du roman, dans les derniers mots et pour moi cette lecture vaux tout l'or du monde.

Nadia Hashimi est encore surprenante dans sa narration, dans ses propos sur les femmes. Je suis attirée par ces livres pour trouver ses messages, pour penser et prier à l'égard de ces femmes, ces mères. Son écriture est envoûtante, elle se laisse dévorer et apprécier tout en abordant des sujets obscurs. Une fois de plus, cette écrivaine compose un portrait saisissant, tout en rajoutant les voix des proches.

Finalement cette oeuvre n'est pas un coup de coeur, c'est une lecture tellement puissante et porteuse de propos qu'il faut juste admirer les héros, remercier l'auteur et faire connaître son talent. le léger reproche que je dois noter est le manque de présence de Zeba, pourtant c'est son portrait et son histoire ; cependant j'ai trouvé que les protagonistes secondaires prenaient autant de place qu'elle. le mystère est là, pourtant on devine parfois les révélations en avance ; en même temps c'est de la littérature contemporaine et le suspense n'a pas forcément de position particulière dans ce style. La synopsis est prenante pour sa réalité, jamais j'oublie les romans transmettant du savoir et de l'actualité. « Pourvu que la nuit s'achève » parle du destin d'une femme injustement mise en cause pour la mort de son mari, sans aucune preuve sa liberté lui est volée, ses enfants enlevés et son honneur bafoué. Ce livre révèle le pouvoir des hommes, le visage d'une héroïne ayant le coeur sur la main et principalement où le viol d'une femme devient parfois un zina – relation hors-mariage – en Afghanistan le zina est puni, c'est un crime comme un autre. C'est un pays cruel pour les femmes, un enfer sans liberté pour elles ; les hommes décident et les femmes peuvent devenir des objets, le système judiciaire est négligeant et tout est question d'honneur.
Lien : https://lesfaceslitteraires...
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Zeba comme beaucoup de femmes s'est mariée par obligation culturelle et son mariage est malheureux. Son mari a changé, il est devenu violent, imprévisible. Mais ces années de mauvais traitement elle les aurait supporté dans le secret et en silence si ce monstre n'était pas mort sous ses yeux, jetant sa famille et elle sous les projecteurs du système judiciaire afghan. Ses enfants envoyés chez leur tante paternelle, Zeba en prison accusée de meurtre et éventuellement de condamnation à mort. le juge pense faire un exemple pour la postérité avec le cas de Zeba qui apparaît à tous repliée sur elle-même et confesse le meurtre de son mari et rien d'autre.
En prison elle rencontre dautres femmes emprisonnées pour des "crimes" de provocation contre la gente masculine. Être femme c'est déjà un pas en prison.
Fille d'une "sorcière" Zeba renoue avec ses racines maternelles en attendant son procès.
Une histoire judiciaire dont le gros de l'intrigue se déroule en prison avec quelques escapades dans le bureau du juge. Les actrices sont ces femmes dont les vies sont volées soumises au jugement d'une société qui les condamne par préjugés ancrés si solidement dans les esprits que l'évolution est synonyme de menace, et ce, au prix de la vérité, quitte à garder le silence et subir les pires injustices.
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