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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Un roman d'aventures( ou presque!) est ce que l'on appelle dans le jargon littéraire une véritable mise en abîme, vous vivrez l'expérience ingénieuse du livre dans le livre.

Rappelez-vous lecteurs "l'Histoire sans fin", nous avions en quelque sorte deux histoires, celle du lecteur, Bastien, celle du livre et de son héros Atréju.

Ce livre reprend le même principe pour nous raconter finalement l'extraordinaire aventure des auteurs lorsqu'ils imaginent une histoire.

Au travers de l'excitante et difficile expérience du héros, un journaliste mis sur la touche par son boulot et tentant le projet très chéri d'écrire un jour pour les ados, nous suivons le processus de création qui va se dérouler doucement d'une façon très originale.

C'est lui qui raconte.

La narration est originale, il y a la narration extérieure faite par le héros pour nous resituer ce qu'il se passe pendant qu'il tente de travailler, il y a ce qui se passe dans son histoire et il y a ses commentaires personnels qui nous sont adressés, entre les chapitres.


Le héros de Yaël Hassan n'a pas de nom au début, ça n'a pas d'importance, il est en tout cas "papa", comme le nomme Simon, un des personnages secondaires qui aura son importance.

Simon sera le public critique, il est de l'âge de la cible et apportera aussi des idées à son père pour le faire progresser dans son histoire.

Le papa se réfugie dans sa maison de campagne, celle donnée par feu son grand-père, pour y être tranquille et se permettre d'écrire. Il y a une tempête épouvantable qui souffle et il découvre aussi que cette maison a été chamboulée. Ce n'est peut-être pas un cambriolage, il n'y a pas de tension autour de ce détail mais cela reste intrigant. Cela va aussi distraire son activité. Il y a une vieille histoire de trésor caché, confié naguère par l'ancêtre, qui va refaire surface avec ses propres souvenirs. Il s'en passe aussi des choses dans son village de Trésaure.


Il ne sera pas vraiment coupé de son monde puisqu'il reste en contact régulier avec Simon pour avoir ses commentaires à chaud, par mail et téléphone, sur ses progressifs jets d'écriture.


Cette histoire nous la découvrons aussi, petits bouts par petits bouts.

Nino, Nina, 10 ans et Hildegarde, Bella et Simon, 15 ans, se retrouvent tous livrés à eux-mêmes au matin du 25 décembre. Et comble de malheur, il n'y a plus de réseau. Pas de téléphone ni d'internet. Leurs parents respectifs travaillent sur le site de la centrale nucléaire et il y a un souci de sécurité, tous sont appelés.

Chacun des enfants a pour consigne de prendre des affaires si ils restent pris trop longtemps par l'alerte et d'aller demander le gîte chez un ami mystérieux, Jean. Certains des gamins ne se trouvent pas très à l'aise à s'y rendre, on ne sait pas encore pourquoi, cela reste encore à être inventé et cela en est amusant.

Bella a un frère aîné, David, qui bien avant aura claqué la porte de la maison familiale, cela a un rapport avec la centrale et aura encore plus d'importance plus tard mais cela, vous n'êtes pas censés encore le savoir.

Hildegarde se retrouve malgré elle à jouer la babysitter du bébé d'une collègue des parents, laissé entièrement à sa charge. Comme il clame régulièrement Doudou, elle en déduira que c'est son nom.

Yaël Hassan ne manquera pas d'humour pour nous mettre dans le bain de la complexe création, la redondance, les hésitations et les ratures sur le texte feront parties du jeu pour la traduire et aussi nous faire trépigner volontairement avant de nous lancer dans son idée très bien réservée.

Il y aura plusieurs nuances de suspens si l'on peut dire, savoir tout d'abord où nous mènera l'idée du papa nouvel auteur que nous lisons et qui brode au fur et à mesure, savoir aussi si ses héros ados retomberont comme lui sur leurs pieds au final.

Marque d'humour omniprésente, entre ses chapitres, le papa nous prend, nous, lecteurs, à témoins, en confidence de ses recherches ou de ses choix d'idées. Nous profitons presque de leçons d'écriture d'une histoire. Aurions-nous fait comme lui? Nous ne le saurons pas. Sauf si l'on se lance.


Yaël Hassan joue aussi sur l'ironie des situations.

Le papa, on le devine, se sert de choses vécues pour agrémenter ses scènes et certains éléments vont se retrouver par échos du livre à la réalité, la tempête, la centrale, Bella de la superette, même Simon le fils...

Alors? Cette Bella de la superette? Simon et elle

sont proche jusqu'à quel point s'interroge le père?


Bref, on entre et on sort des histoires tout en y restant en permanence au final.

Ce roman est surprenant pour l'auteure, elle ne fait pas les choses à moitié en tout cas et nous offre une fin excellente d'humour.

La démarche est vraiment intéressante et Yaël Hassan n'exclut pas non plus ici les rapports intergénérationnels récurrents de ces romans et toujours riches.

Nathan(le père) et sa muse de fils, Simon, forme une bonne équipe d'aventuriers et la mayonnaise devrait prendre auprès des lecteurs .
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Le nouveau roman de Yaël HASSAN est vraiment très drôle. J'ai aimé ce père de famille, journaliste récemment licencié qui se met en tête d'écrire un roman à destination des adolescents. Peut-on vraiment s'improviser auteur du jour au lendemain? Pour l'aider, il pourra compter sur Internet où il fera des recherches quotidiennes et sur son fils, son bêta lecteur, lui même adolescent, qui va l'inspirer et lui donner son avis tout au long de la phase d'écriture. 

Vous allez me dire qu'il n'y a rien de drôle la dedans... Eh bien, j'ai rarement lu un livre avec le sourire (voir des éclats de rire) du début à la fin. Nous suivons Nathan, l'auteur en herbe, dans l'écriture comme dans ses nombreuses réflexions personnels sur ses choix, ses doutes, ses exigences langagières. Un peu comme des notes de bas de pages mais pas en bas de pages 😜 Ses coupures intempestives sont autant de touches d'humour que d'informations sur le processus d'écriture d'un roman d'aventures. C'est un vrai cours que nous propose l'auteure à travers son personnage qui découvre cet univers. Elle nous donne une multitude de ficelles et au début de chaque chapitre, des citations d'auteurs connus sur leur vision de l'écriture. Un vrai régal!


Vous pouvez aussi retrouver toute l'actualité de mon blog sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/eternelAdo
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Le travail d'écrivain est un travail solitaire. Au mieux on a des bêta lecteurs et un éditeur avec qui vous parlez de votre travail Yaël Hassan crée ici un personnage auteur qui se lance dans un premier roman. Ce narrateur va nous parler de sa vraie vie des progrès de son roman avec des digressions sur ses choix, ses aspirations et ses doutes. Tout ce que le lecteur averti essai de deviner lors d'une lecture attentive. Ce genre de digressions sont un plaisir pour moi car en plus du côté drôle, c'est une sorte de dialogue direct avec le lecteur.

Dans ces digressions, il nous parle d'un sujet qui touche les écrivains de littérature jeunesse. Quel langage tenir, quel degré de difficulté employer… un langage simple que le lecteur puisse lire sans difficulté ou au contraire faire confiance au lecteur et pour vouloir apprendre de nouvelles expressions et enregistrer son vocabulaire ? Sans toutefois qu'il ai besoin en permanence d'aller chercher le dictionnaire (soyons optimiste) ou google pour avoir une définition. Nous adultes sommes parfois confrontés à ce genre de gymnastique.

Yaël Hassan est une femme (honte à moi je l'ai appris à la sortie de ce roman !) elle a choisi de faire de son narrateur (personnage principal) un homme, cela crée la distance pour que le lecteur ne fasse pas de confusion auteur/personnage. Quoiqu'on imagine bien l'auteur derrière l'auteur/narrateur !

Cette histoire parle aussi de moments dans la vie d'adultes où il faut rebondir. La perte d'un emploi, des choix de vie qui se présentent. le soutien des proches.

Changer de métier n'est pas toujours évident. Ici le personnage passe de journaliste à écrivain jeunesse vu de l'extérieur on pourrait croire que c'est une évidence. Dans les deux cas on utilise les mots mais là s'arrête la ressemblance. J'ai trouvé intéressant de parler des différences entre ses deux types d'écriture.

On découvre comment un auteur inconsciemment introduit des éléments de sa propre vie (ex. : problèmes de centrale électrique).

[… au départ, David ne devrait être qu'un personnage tout à fait anecdotique, je réalise que je suis en train de lui donner un rôle clé et qu'il va me falloir composer avec. Il fait désormais partie prenante de l'histoire. Un personnage ambigu, comme je les aime… » (p.85) Voilà un exemple que ce qu'on entend dire à certains auteurs… les personnages se sont imposés à moi !

Une des questions que l'on pose souvent à un auteur : d'où viennent les prénoms de vos personnages ? Réponse : de leur imagination ou de leur entourage. Dans ce roman on a Bella qui s'est imposé à l'auteur et ce n'est qu'après coup qu'il réalise qu'il l'a crée rousse comme la jeune fille qu'il a rencontré. J'ai un peu tiqué lorsque le personnage de Simon a été créé (à la demande de son fils) car j'avais peur de la confusion, mais non les deux adolescents son leur propre vie et il y a les différences de typographie.

J'ai bien aimé suivre les deux histoires celles de l'auteur dans sa maison de famille et tout ce qu'il lui arrive et celle qu'il est en train de créer. La différence et les interactions.

Les interventions de Simon de bêta lecteur sont très intéressantes. Il donne son point de vu de lecteur et d'adolescent ce qui fait réagir le père et auteur. C'est un joli travail d'écriture auquel c'est livrée Yaël Hassan. La quatrième de couverture écrite par Simon est aussi une jolie trouvaille. La couverture est drôle…

J'ai bien rit avec lettres et les mails à la fin du roman ! Les adresses sont très poétiques.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Extraordinaire ! J'ai été totalement scotchée !!
Chapeau Mme Hassan.
J'ai lu près de quarante romans de cette autrice, seule ou en duo, avec toujours autant de plaisir, je ne pourrais citer que des coups de coeur, du Grand-père tombé du ciel aux Demoiselles des Hauts-vents, des Momo à Perdus de vue, je voudrais les nommer tous.
Je partais donc avec un a priori favorable, ce qui est toujours délicat, gros risques d'être déçue.
Et bien, là, non seulement je n'ai pas été déçue, mais la surprise a été totale, un livre à la fois extrêmement original, et un régal de lecture

J'ai eu la chance de recevoir ce livre bien avant sa parution, (merci aux Editions Syros, merci Nancy) et je n'avais donc aucune idée du sujet.
C'est d'une inventivité folle. Je ne sais si on peut parler ici de mise en abyme, il me semble que c'en est une forme très particulière : un auteur, ou du moins un père de famille qui voudrait se reconvertir en auteur, s'isole dans sa maison de campagne pour parvenir à écrire, mais aussi pour résoudre un problème de sa vie quotidienne
On va suivre parallèlement ses aventures, et celles des héros auxquels il tente de donner vie, très différentes, mais finiront-elles par se rejoindre ?
Et en troisième niveau, cet auteur donne des conseils, fort pertinents et passionnants quoique souvent drôles, aux écrivains en herbe qui souhaiteraient se lancer.
Avec en tête de chapitres des citations d'auteurs célèbre, toutes sur l'art d'écrire, et qu'on aurait envie de toutes citer tant elles sont amusantes, pertinentes, cohérentes ...

Je ne veux pas trop en dévoiler, puisque vous avez probablement la chance de ne pas encore l'avoir lu, mais je sais qu'il va plaire à tous ! Roman d'aventure (ou presque !) mais sans dépaysement !, roman écologique aussi, roman inattendu même pour les adultes, et sujet fort intéressant pour ceux qui veulent se lancer dans l'écriture.

J'ai tout aimé :
Par exemple la réhabilitation du point-virgule. (Perso, j'adore user du point-virgule, alors ...)
Les expressions parfois un peu vieillottes, expliquées, ou non."..avec lequel, depuis, il était comme cul et chemise. (Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, cette locution, des plus imagée, exprime simplement l'extrême proximité ou l'inséparabilité de personnes aussi liées que peuvent l'être le corps et son vêtement.)
La provenance et le double sens de "faire long feu".
La très jolie réflexion sur le travail d'écriture, par ce béotien qu'est le narrateur.
Rien que la lecture des annexes de la fin vaut le détour tant c'est à la fois drôle et hélas probablement rappelant bien des souvenirs aux auteurs tentant de se faire éditer.

Je vais le prêter à mes petites-filles, puis je pense que je le relirais pour en profiter encore un peu, et le déguster, après ma première lecture plus rapide car j'étais bien entendu curieuse de découvrir la suite des aventures de chacun, et du double Simon !


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions Syros pour ce magnifique envoi, si agréable au toucher et explosif de couleurs douces et au doux parfum de l'automne qui s'annonce (note : le livre a été publié le 7 septembre). Il nous reste le bienfait du soleil jaune, qui se mêle à l'orangé enchanteur de la rentrée automnale et au vert frais qui tente de résister à cette invasion au fond tant souhaitée par beaucoup de monde. Notamment par nous, les lecteurs adeptes de cocooning (ne le niez pas !). J'ai dans un premier temps reçu cet ouvrage en épreuves non corrigées, puis j'ai eu la superbe surprise de le trouver dans ma boîte aux lettres dans sa version finalisée et "habillée", si pleine de vie, de pep's et de bonne humeur. Regardez-moi cette petite merveille qui fait du bon au moral ! Rien que de la contempler, je suis toute requinquée, comme si cela était une source de vitamines D. J'apprécie sincèrement cette marque de confiance de la part de cette maison d'édition avec laquelle j'ai contracté tacitement un partenariat libre tout récemment. Ce sont des gestes qui ont toute leur importance et qui ne s'oublient pas. Cette lecture me promettait un soi-disant roman d'aventures, avec ses aléas malencontreux, retranscrits par le "ou presque !" (entre parenthèses). J'ai le grand plaisir de vous affirmer que le pari est relevé fièrement, non sans auto-dérision.

Et une bonne dose d'énergie et d'audace à souligner. Yaël Hassan nous propose un roman qui explique l'acte particulièrement ardu de l'écriture au plus jeune lectorat avec entrain et bonne volonté. La détermination de l'écrivain mis en scène, Nathan, sorte d'avatar de l'auteure tout en ayant sa propre identité de personnage romanesque et de narrateur pour le moins intrusif (pour ma délectation suprême), est sans failles et nous donne des ailes afin d'aller de l'avant, peu importe le rêve que nous aimerions rendre réalité. Et je suis bien contente que les éditions Syros aient eu l'amabilité et le bon sens de lui offrir sa chance à ce niveau-là. Ce roman pas comme les autres nous conte l'entreprise périlleuse, mais fort heureusement fructueuse aussi, de Nathan, un journaliste mis sur la sellette. Inquiet du sort de sa petite famille, constituée de son aimante femme Sandra et de son adorable collégien de fils, Simon, suite à la perte de son gagne-pain (ce qui est bien normal), notre attachant héros qui se rêvait écrivain va se trouver encouragé par ses êtres de lumière à se laisser pousser des ailes dans le milieu de la littérature ; ça y est, le temps est enfin venu de gratter du papier et de prendre la plume pour des envolées romanesques ! Sandra, cette femme extraordinaire, promet de soutenir financièrement le ménage familial en attendant que son mari puisse vivre de ses futurs écrits et voir son talent proliférer dans ce domaine.

Simon, quant à lui, se chargera d'être le lecteur attentif, patient et plein de ressources, ainsi que la muse qui sera le noyau de la centrale (nucléaire) de cette histoire. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une nouvelle aventure chargée d'exaltation commence pour Nathan, entouré d'amour de toutes parts et prêt à s'isoler afin que son intrigue prenne forme noir sur blanc. Ce père et mari touchant, attentionné, un peu maladroit des fois, mais toujours dans la bienveillance et l'honnêteté, va aller puiser sa source d'inspiration dans le village de son enfance, dont l'appellation est l'allégorie même de nos péripéties et de nos rêves d'exaltation les plus fous : Trésaure. Un savoureux et malin croisement entre le dinosaure, cette créature exotique à l'origine de nos plus grands fantasmes (oh yeah), et le mot anglais treasure (that is what you are). L'occasion de prendre un grand bol d'air frais pour bien attaquer le boulot colossal qui l'attend.

Mais si cet hameau de tranquillité, où rien de bien important ne semble se passer, paraît être le lieu de villégiature tout trouvé pour permettre à Nathan de mettre ses idées à plat et de travailler dans la quiétude et la sérénité, la réalité va se révéler être plus chamboulée. En parallèle des moments d'angoisse et de frayeur que notre bande d'enfants en patchwork à la sauce Goonies ou Club des cinq vont devoir traverser suite à la disparation pour le moins étrange de leurs parents travaillant tous à la même enseigne (soit la centrale nucléaire qui alimente tout le village en électricité), Nathan va quant à lui découvrir que son pied-à-terre à Trésaure a été violé, sans que rien dans la maison ne soit porté disparu. Bizarre, vous avez dit bizarre ? D'autre part, tel le grand méchant loup Jean qui a un pied dans la bergerie dans l'intrigue ficelée par notre auteur-en-devenir, un rival de Nathan, Gilbert, va être réintroduit dans son existence digne d'un long fleuve tranquille et lorgner sur sa progéniture, Simon, à la sortie du collège... Oui, ça fait peur...

C'est ce que j'ai tant aimé avec ce roman : les enfants de l'histoire d'aventures rocambolesques ne sont pas en reste... et leur "papa" non plus ! Tout d'abord, il vibre avec eux et se soucie de leur sort, comme s'ils étaient ses véritables enfants. du coup, certains choix scénaristiques vont se corser,
au fur et à mesure que Nathan va se rendre compte de l'ampleur de son histoire, qui est devenue à ses yeux palpable, authentique, sa substantifique moelle à prendre très au sérieux. D'autre part, ce livre aborde quelque chose qui est très cher à mon coeur : le fait que la vie réelle soit l'objet de notre inspiration, que l'on puisse s'en émerveiller à chaque instant. Les livres sont un condensé de magie, mais à l'origine, ne trouve-t 'on pas cette féerie si addictive au sein de notre propre existence ?

Dans les événements qui nous tombent dessus, qui nous abrutissent, dans le partage avec l'autre, l'amour les uns des autres, les expériences bonus ou malus... La magie est partout au fond, il suffit juste d'ouvrir les yeux bien grands. Ainsi, les mésaventures wtf de notre bande de loulous ne manquant pas d'aplomb, de courage, de solidarité entre eux aussi, l'innocence de la jeunesse prise dans l'affreuse tourmente des problèmes d'adultes et de notre petit monde qui a très bobo (niveau linguistique de maternelle, bonjour), vont se retrouver croisés avec les soucis et inquiétudes réels de Nathan, que ce soit au niveau de Gilbert, du passé de son grand-père défunt, de son travail d'écriture pas si simple à mener de front, le tout avec un optimisme sans failles et une curiosité avide et qui donne envie de croquer le monde et d'emplir notre esprit de mille et un trésors. Je tourne la page de cette aventure le coeur gros, empli de douceur et de joie. COUP DE FOUDRE !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Je vous présente mon deuxième et dernier livre pour la rentrée littéraire de la Maison d'édition : Syros. le livre s'intitule » Un roman d'aventures ou presque » et il a été écrit par Yaël Hassan, une auteure que je ne connaissais pas non plus avant la conférence de presse.

Je suis très contente de l'avoir lu et de l'avoir fini dans les temps, je le précise, car il y a quelques jours, je ne pensais pas que je l'aurais fini pour le jour de sa sortie et donc, j'en suis très très contente !!! 😀

« Un roman d'aventures ou presque », c'est l'histoire de Nathan Lerman, ex-journaliste, père et futur écrivain. C'est même SON rêve. Il suit les conseils de sa femme, Sandra, et profites de son temps libre pour écrire. En parallèle, une vieille histoire concernant son grand-père, va resurgir et il va devoir composer entre sa vie privée et sa vie de futur auteur…

C'est une charmante histoire, drôle, fraîche, qui nous raconte comment un écrivain met en place sa routine d'écriture – si je peux l'appeler ainsi – tout en écrivant son histoire, et tout en s'occupant de sa vie personnelle. Il nous montre aussi les différentes recherches que peut faire un auteur en herbe sur la manière de décrire un paysage, une personne ou les différents verbes à utiliser dans le cadre d'une action par exemple.

J'ai trouvé que c'était un livre enrichissant dans le sens où à chaque chapitre, il y a des citations d'auteurs et avec les liens pour si vous le souhaitez aller faire un tour sur le site en question. Je l'ai trouvé intéressant, aussi, sur le fait que c'est un livre jeunesse et qu'il traite d'un sujet plus « adulte » sur les centrales nucléaires, et je pense que c'est une bonne façon de sensibiliser les jeunes aux différents enjeux environnementaux et tout particulièrement celui-ci qui est – quand même – complexe à comprendre.

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur que se veut fluide, fraîche et terriblement drôle ! Bon, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup ri surtout quand Nathan, se faisait des réflexions sur son histoire… ^^'

Je conclurai en disant que c'est une lecture parfaite en cette fin d'été !! 😉
Lien : https://bookscritics.net/201..
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