La Guerre des Lulus, tome 5 : 1918 - Le Der des Ders

J'ai une fois de plus aimer retrouver les Lulus. La guerre se termine, Luce est resté avec sa grand-mère dans le temps précédent. Les quatres Lulus vont de nouveau rencontrer quelques problématiques et se retrouveront séparés afin de retrouver leur liberté.
Un bémol cependant, je trouve que ce tome finit un peu trop rapidement tout en laissant néanmoins une porte ouverte pour une suite.

Je découvre avec plaisir ce nouveau tome... 1918
Il sont toujours ensemble et unis mais pour combien de temps ???
Il leur en a fallu du courage encore une fois....
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette série...
Je recommande vivement...

📖1918. Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, les Lulus tentent de survivre en zone occupée. Enrôlés malgré eux par une société secrète, les quatre orphelins sont contraints de se séparer. Cette séparation, la toute première depuis qu'ils se connaissent, pourrait être beaucoup plus longue qu'ils ne l'imaginent...

Les Lulus se retrouvent prisonniers d'un groupe de gentilshommes qui leur propose un marché. Que les deux aînés deviennent des espions vu qu ils comprennent l'allemand. Mais malheureusement rien ne se passe comme prévu, que cela soit pour les deux aînés tout comme les deux autres. Leandre refait son apparition une nouvelle fois...
Et puis le tome se termine avec la fin de la guerre. Mais on ne sait pas comment les Lulus ont terminé la guerre et qu'ils se sont retrouvés, il faudra pour cela attendre les prochains tomes. L'horreur les a rattrapé, et ils ne s'en sortent pas indemnes tant physiquement que mentalement.

1914, 1915, 1916, 1917, 1918 : Cinq tomes racontent les pérégrinations de cinq adolescents pendant la grande guerre. Pendant que les poilus s'acharnent dans les tranchées, les lulus luttent aussi pour leur survie. Dans leur périple, ils vont apprendre à se débrouiller par eux-mêmes puisque tous les adultes les ont lâchés.

Lucien, Luigi, Ludwig, Lucas et Luce n'ont pas été épargnés par la vie. Ils apprennent souvent à leurs dépens. Au travers des rencontres heureuses et malheureuses, ils vont cerner toute la complexité de

la nature humaine. Pour les lulus, chaque jour est une leçon de vie, une leçon de philosophie. Les Lulus sont attachants et on a plaisir à les suivre dans les méandres de l'Histoire !

Un tome un peu plus adulte je trouve, j'ai moins aimé du coup.

Voilà quelques mois que les Lulus ont quitté Luce et sa grand-mère. Leurs errances ont ramené nos quatre Lulus en France occupée, ils avaient évité les zones habitées, ils étaient arrivées au coeur d'une immense forêt ou trônait une demeure imposante. Les Lulus espéraient pouvoir s'y reposer quelques temps à l'abri de la guerre. Mais les voilà accueilli par le gardien des lieux avec un fusil ! Après un interrogatoire assez poussé pour savoir qui sont-ils, les « Gentils hommes » les libèrent sous condition. Les Lulus vont devoir se séparer. Les deux grands vont aller jouer les espions sur le front et donc être confrontés directement à la guerre pendant que les plus jeunes restent en gage au château…
J'apprécie toujours autant cette série originale sur l'époque de la Première Guerre Mondiale.
Le titre de cet album laissait à penser que la série s'achevait avec ce cinquième tome, or une suite où plutôt une série dérivée est annoncée avec deux tomes de « Perspective Luigi » (nous en saurons plus pour la période entre le printemps 1916 et l'été 1917) et un tome également sur l'après-guerre des Lulus, à suivre…
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Trois mois ont passés depuis que nos quatre Lulus ont quitté la Belgique et Luce pour revenir en France. Ils tombent sur un réseau de résistance qui leur propose un marché : ils se font embaucher parmi les allemands pour surprendre des informations et en retour ils les mettent à l'abri.

C'est la dernière année de guerre mais pour nos Lulus ça sera la plus terrible. Eux qui sont restés soudés en toute circonstances font devoir se séparer et ils vivront les moments les plus difficiles depuis qu'ils ont quittés l'orphelinat.
Comme à l'habitude le scénario est bien maitrisé et on ne s'ennuie à aucun moment. Souvent touchante, parfois drôle, cette bande dessinée nous montre un visage un peu en retrait de la première guerre mondiale à travers les yeux de quatre orphelins qui tentent de survivre par leur propres moyens.
En plus de la perspective Luigi qui revient sur l'année passée en Allemagne, et passée sous silence dans la série, je autre tome sur l'après-guerre va sortir. Oui parce que pour l'instant nos Lulus sont éparpillés en Europe, dans diverses situations peu enviables, et l'on aimerait savoir ce qu'il advient d'eux une fois la paix signée.
Les dessins sont toujours au niveau. Tout tranquillement nos gamins ont pris des années.

Nous avions laissé nos Lulus quittant Luce et sa grand-mère, nous les retrouvons en bien mauvaise posture, prisonniers dans un relai de chasse !

Enrolés malgré eux par la société secrète des Gentils Hommes qui résistent à l'occupant allemand à travers un journal clandestin, ils vont vivre des aventures qu'ils ne sont pas prêts d'oublier.

Comme les hommes du mouvement ne savent pas si ils peuvent leur faire confiance, ils séparent nos quatre Lulus qui ne se sont pas quittés depuis leur arrivée à l'orphelinat, bien des années auparavant.

Luigi et Lucien, les plus âgés, sont envoyés travailler dans le château occupé par le fils du Kaiser, chargés d'espionner le Kronprinz pour leur compte tandis que Ludwig et Lucas restent prisonniers de l'organisation…

Mois après mois, je poursuis la lecture des aventures des orphelins Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig et de leur amie d'infortune, Luce. Après La maison des enfants trouvés, Hans, le tas de briques et La déchirure, place au dernier opus de la série le der des ders.

Une fois encore mon Sami-Chameau et moi avons été séduits par cette histoire qui nous montre une fois de plus l'horreur de la guerre, la résistance et la délation.

Le scénario, comme toujours signé Régis Hautière, est de qualité. Il n'épargne pas nos Lulus : leur route, semée d'embûches, va leur réserver des frayeurs, des déconvenues mais aussi des surprises et des retrouvailles inattendues.

Nos jeunes héros ont grandi, les aînés ressemblent maintenant à des hommes et n'échapperont à la folie de cette guerre en se retrouvant dans les fameuses tranchées. Ce cinquième tome reste fidèle à l'esprit des précédents et nous plongent davantage dans la réalité du conflit et leur amitié est mise à mal.

Ils sont touchants par leur détresse et nous tremblons avec eux à chaque rebondissement et péripétie qu'ils vivent. Petit bémol toutefois, la fin m'a semblé trop précipitée et surtout, elle nous laisse avec un terrible suspens car nous ne savons pas ce qu'il advient de chacun d'entre eux à la fin de la guerre.

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Une bande dessinée toujours aussi géniale. Dans ce tome on y découvre beaucoup plus de sang et de trahison. Hâte de découvrir la suite

La saga se termine sur cet épisode "1918", du moins dans son corpus principal puisqu'il va y avoir des dérivés visiblement (certains sont déjà sortis, d'ailleurs, ce me semble).
Ça tient toujours la route, avec des adultes toujours aussi magnanimes avec nos gamins qui ne sont plus trop des gamins... Parfois même étonnamment magnanimes, quand on considère que deux d'entre eux, désormais adultes, auraient pu tomber pour espionnage, et pour avoir assommé un soldat allemand !
Au lieu de cela, ils finissent dans un peloton disciplinaire à faire des travaux de terrassement en première ligne, ce que je trouve limite crédible... et même à creuser une sape de mine sous les lignes américaines, et là, ce n'est plus crédible du tout !
L'histoire du châtelain belge est intéressante, sans doute, et aurait mérité d'être approfondie, et quant au final, on reste carrément sur sa faim, notamment en ce qui concerne ce qui s'est passé entre Ludwig et le traître. Peut-être cela fera-t-il l'objet d'un futur album, mais tout de même, on éprouve le sentiment que les auteurs se sont pressés à finir parce que c'était l'armistice.
Au final, cela restera une bonne série sur la guerre, ou plutôt sur le monde autour de la guerre, en particulier en zone occupée, parti pris intéressant car rarement évoqué dans la littérature BD. Une bonne série, donc, mais pas non plus inoubliable.