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3,55

sur 977 notes
Il y a Celle qui brûle et celle qui s'est couchée très, très , très tard pour finir "Celle qui brûle" et savoir si les brûlures étaient graves ou pas !
Addictif...
Une petite allumette, ♫ il suffira d'une étincelle♫, et puis : pof ! Tout s'embrase. Dans ce roman , il y a beaucoup de petites allumettes, de foyers pas éteints, de petites injustices, de véritables drames, de la malchance, pas beaucoup d'amour, et puis beaucoup d'amour d'un côté.

Myriam qui vit sur une péniche, à Londres, a par hasard, découvert le corps assassiné de son voisin.
Carla est la tante du jeune homme décédé. Ce malheur vient en rajouter une couche sur tous les malheurs qui l'ont frappée. Sa soeur, est décédée, quelques temps avant. Coïncidence ?
Et Laura, Laura, c'est la jeune fille avec qui ce jeune homme a passé une nuit.
Laura , non plus n'a pas eu de chance, renversée par une voiture lorsqu'elle était enfant, elle en subit encore les séquelles physiques et psychologiques. Je ne vous en dit pas plus...
Trois femmes.
Trois femmes malheureuses qui se consument de l'intérieur.
Trois femmes et un cadavre ...
Mais il reste une quatrième femme, Irene, Quatre-vingts printemps, amatrice de romans policiers, voisine d'Angela ( la mère du jeune homme) , et reliée également à Laura qui l'aide à faire ses courses.
Iréne est mon personnage préféré.
Avec Laura . Si particulière , Laura. Sur le fil du rasoir en permanence , Laura. Pas fiable, Laura... Mais attachante, cette fille .
Alors, laquelle des trois a eu le moins de chance ? Laquelle des trois est la plus malheureuse ? La plus rancunière ? La plus dérangée ?
Laquelle, est " Celle qui brûle" ?
♫ Plouf, plouf ♫ ..

Addictif, impeccable, bien construit, efficace , avec une pointe d'humour et de second degré en ce qui concerne le boulot d'écrivain de romans policiers. Miss Hawkins, signe ici, un roman aussi original que" La fille du train".
Un roman qui vous fera veiller et aller jusqu'au bout de la nuit. Ça tombe bien, à partir de demain, les boîtes de nuit sont fermées !
A défaut de danser, mes amis, lisons des romans brûlants ...
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Avant d'appeler son père pour lui demander de venir, après une nuit difficile, Laura prit soin de nettoyer ses blessures et tout le sang sur elle...
Alors que Miriam sortit très tôt ce dimanche matin-là pour aller vider ses toilettes, elle remarqua, comme la veille au soir, que la porte de la péniche voisine était ouverte. Voulant justement parler à son occupant, Daniel, à propos du délai dépassé de mouillage, elle n'en eut guère l'occasion. En effet, ce fut dans une mare de sang qu'elle le découvrit. Aussitôt, elle appela la police non sans avoir pris, au préalable, une petite clé, pleine de sang, accrochée à un porte-clé qu'elle avait aussitôt reconnu comme étant celui de Laura, la fille de la laverie, la Folle comme certains l'appelaient. C'est là qu'elle se souvient justement l'avoir vue sortir de la péniche deux ou trois soirs auparavant...
Carla Myerson reçut ce matin-là la visite de deux policiers qui lui annoncèrent la mort de son neveu, Daniel. Anéantie, d'autant que sa soeur, Angela, la mère de ce dernier, était morte huit semaines auparavant. Aussitôt, elle appela son ex-mari, Theo, à la rescousse. Si le couple apprit aux policiers qu'il n'avait pas vu Ben depuis des années et encore moins qu'il était installé sur une péniche, Theo ne manqua pas de leur révéler qu'il avait vu une jeune femme très tôt le samedi matin passer devant chez lui, chancelante...

Il faut croire que le meurtrier de Daniel, tué par des coups de couteau répétés au torse et au cou, avait des choses à régler avec lui. Cette mort allait impacter trois femmes, plus ou moins proches. Trois femmes, fragilisées et flouées par la vie et toutes blessées dans leur chair. Toutes que l'on apprend au fil des pages à connaître. Leurs blessures, leurs drames, leurs fêlures, leurs colères, leurs frustrations. Aussi, chacune des trois aurait pu vouloir se venger de Daniel, un jeune homme dont les contours se dessinent peu à peu et laissent entrevoir une enfance compliquée. Ce thriller psychologique dense fait montre d'une intrigue captivante et finement ciselée et d'une galerie de personnages délectable et fouillée. Paula Hawkins aborde, tout en finesse, divers thèmes tels que le deuil, la vengeance, le pardon, l'écriture ou encore l'alcoolisme.
Un roman complexe et fort bien amené...
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" celle qui brûle" ne va pas me laisser un souvenir impérissable. J'ai trouvé l'histoire un peu longue et l'intrigue ne m'a pas particulièrement passionnée.
Daniel, jeune homme, est retrouvé mort dans une péniche. Les premiers soupçons se portent sur une jeune fille , Laura, qui vient de passer la nuit avec. Ce meurtre va nous amener à faire la connaissance de trois autres femmes et de Theo l'ex mari de l'une d'elle.
Les personnages sont tous meurtris et vivent comme ils peuvent avec leurs blessures. Ils en deviennent tous des coupables potentiels et il n'est pas chose facile que d'identifier le véritable coupable mais ce qui est le plus intéressant pour moi, ici , c'est bien plus la plongée dans la psychologie, l'histoire intime de ces personnages. C'est bien plus un thriller psychologique qu'un policier, ce qui aurait dû me séduire mais ce n'est pas pour moi "un thriller redoutablement addictif" comme l'annonce la 4ème de couverture.
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Amateurs du Moyen-âge et de la guerre de cent ans, passez votre chemin.
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, dans ces pages rien ne touche de près ou de loin à Jeanne d'Arc.
Littéralement, celui de la version anglaise aurait pu se traduire par "Un feu qui s'embrase lentement".

Après l'eau ( Au fond de l'eau ), Paula Hawkins s'intéresse donc à l'élément du feu, mais pas au sens propre puisqu'il est ici question de colère, de lutte pour obtenir réparation, de vies gâchées qui crient vengeance.
Le feu qui brûle - ou qui pèse - sur les épaules des principales protagonistes est celui d'un volcan qui après des années de silence et de douleur est entré en éruption.

Alors oui, j'ai lu et apprécié La fille du train, sans pour autant comprendre son succès interplanétaire. Il s'agissait d'un bon thriller psychologique, mais il y en a eu tellement d'autres qui sont restés dans l'ombre alors qu'ils étaient bien meilleurs !

Mais Celle qui brûle me marquera bien davantage. L'écriture est maîtrisée, la narration complexe et pourtant parfaitement compréhensible, les personnages terriblement vrais dans toute leur souffrance.

L'histoire nous parle majoritairement de la famille Myerson, réduite à peau de chagrin.
"Il y a déjà eu trop de gens détruits dans cette famille."
"Le poison. Il vient de moi. de ma famille."
Carla et son ex - mari Théo, écrivain, tentent encore de faire face au drame survenu quinze ans plus tôt qui les a séparé malgré leurs sentiments.
Angela, la soeur de Carla, a été une femme rongée par la culpabilité, rongée par l'alcool, et aujourd'hui rongée par les flammes durant son incinération. Jamais elle n'a pu se pardonner ... et jamais elle ne l'a été.
Enfin Daniel, le fils d'Angela, vingt-trois ans. de retour à Londres. Mauvais garçon. Retrouvé mort égorgé sur son insalubre péniche.

La résolution de son meurtre fera office de toile de fond à tout l'aspect policier du roman. Mais elle sera également un fil conducteur reliant les Myerson à d'autres personnages tout aussi abîmés. Tout aussi suspects. Des femmes au destin tragique et étrangement attachantes par leur fragilité, leur vulnérabilité.

C'est le cas de Miriam, surnommée la Hobbit. Grosse, moche et poilue. Célibataire et sans enfants. Elle habite à proximité de la péniche de Daniel et c'est elle qui découvrira le corps de la victime et préviendra les autorités. Son mal être est profond, le mot "victime" pourrait presque être tatoué sur son front. Bien plus jeune, elle a été enlevée par un tueur en série et elle n'en n'a réchappé que de justesse. Et aujourd'hui, c'est un homme qu'elle admirait et en qui elle avait toute confiance qui l'a trahi.

Un petit mot sur Irène également, voisine et amie d'Angela, avec laquelle elle partageait le goût des romans policiers. En dépit de ses huit décennies, vieillir lui fait peur et plus encore le fait d'être perçue comme telle, un poids pour la société, quelqu'un qui ne comprend rien à rien. Elle souffre de ces préjugés, de ses propres limites. Et à bien des occasions cette charmante dame âgée surprendra le lecteur justement par sa largesse d'esprit ... et ses talents de détective. Bien avant que l'auteure ne fasse la comparaison elle même en fin d'ouvrage, Irène me faisait déjà penser à une Miss Marple des temps modernes.

Mais la palme du personnage qui m'a le plus bouleversé revient à Laura Kilbride, directement impliquée puisqu'elle a couché avec la victime la nuit du meurtre.
Elle est totalement folle, son comportement est incompréhensible, elle pique des crises de colère ou rit aux larmes lors de ses interrogatoires aux moments les plus inopportuns.
Elle a été broyée, au sens propre comme au figuré. Une voiture l'a laissée pour morte quand elle avait dix ans après l'avoir percutée de plein fouet.
Coma, hôpital, chirurgie, rééducation mais lourdes séquelles tant d'ordre physique que psychologique. Ses liens avec ses parents qu'elle aime tant se sont délités. Seule Irène l'empêche de faire naufrage.
"Tu sais ce que c'est ton problème, Laura ! C'est que tu prends de mauvaises décisions."
Et elle admet elle-même être sujette aux troubles de la mémoire, à la dépression, à l'agressivité verbale. Des troubles maladifs sur lesquels elle n'a aucune maîtrise.
Elle a tout de la suspecte idéale.
Et elle a tout de la victime qui en a déjà bien assez bavé comme ça dans la vie. Qu'on a envie de choyer, de protéger, de défendre, parce qu'elle n'a pas les armes pour le faire.
Malgré les drames terribles qu'ont vécu Carla et Miriam, elles ont toujours conscience de leurs actes. Bien sûr le lecteur les plaint également, il est à la fois bouleversé et terrorisé par le cauchemar qu'elles ont vécu, mais personnellement, c'est pour Laura que j'ai ressenti le plus d'empathie, pris de regrets à chaque fois qu'elle agissait à contre-courant de ce qu'on attendait d'elle.


Un meurtre.
Deux intrigues entremêlées.
Trois femmes qui sont amenées à se croiser quand elles ne se connaissent pas déjà.
Des personnages sur lesquels la vie s'est souvent acharnée et qui n'ont fait que tomber de Charybde en Scylla.
Un peu de pathos mais totalement mis au service du suspense.

Celle qui brûle est bien un thriller psychologique mais qui ne fait pas que reproduire un schéma déjà archi rebattu.
Ses qualités ne se limitent pas à l'originalité de ses protagonistes abîmés, mais surtout à la façon dont on les découvre de plus en plus en profondeur.
Et c'est grâce à une façon de raconter millimétrée, quasi chirurgicale, que tous prennent vie sous nos yeux. Qu'on comprend mieux leurs histoires, leurs liens, leurs interactions.
L'étendue de leur souffrance.
Leurs désillusions.
Leurs colères si ardentes qu'elles pourraient provoquer des envies de meurtre.

"Pourquoi personne ne semblait plus en mesure de raconter clairement une histoire, du début à la fin ?"
C'est Carla qui prononce cette phrase, agacée par les sauts dans le temps surexploités dans les romans d'aujourd'hui. Mais c'est aussi je pense un clin d'oeil de Paula Hawkins à son propre roman qui n'a de cesse d'alterner présent et passé. Avec une place prépondérante d'ailleurs pour ce qui s'est déroulé avant le meurtre.
Des années en arrière, quelques jours plus tôt, peu importe : Elle maîtrise totalement la façon de faire glisser sa narration dans les souvenirs, et aime particulièrement s'interrompre après une révélation inattendue.
Quel est le lien avec le meurtre de Daniel ? Y en a-t-il seulement un ? En tout cas chaque nouvel élément fait apparaître de nouveaux points de vue, change en partie notre perspective, nos hypothèses.
Et même dans le cas contraire, le plaisir ici consiste tellement à relier les personnages entre eux et à comprendre leur traversée de l'enfer que l'assassinat passe facilement à l'arrière plan.

Et c'est tant mieux parce qu'il n'y a aucune surprise à attendre de ce côté. Enfin, on est dans du classique qui ne se démarque pas vraiment des autres romans du genre.
Mais au risque de me répéter toute la valeur, toute la richesse de Celle qui brûle s'inscrit tant dans la découverte et la description progressive de ces êtres blessés et souvent profondément attachants qui vivent dans le même quartier londonien. Ainsi que dans la structure ciselée d'apparence complexe, où les points de vue se succèdent, où alternent présent et passé, où un livre de semi fiction vient également parsemer ses extraits sans ordre ni logique apparente.
Le tout se lit pourtant avec une rare sensation de confort, et une impression d'inédit qui fait vraiment du bien dans un genre qui a besoin de se renouveler.

Le succès de la fille du train reste pour moi un sujet discutable. Cette fois Paula Hawkins prouve qu'elle fait bien partie des auteures de thrillers psychologiques les plus talentueuses.

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Pour mes longues promenades hivernales, j'ai adoré avoir dans les oreilles la voix accrocheuse de Cachou Kirsch pour me raconter cette histoire. le récit des femmes de l'entourage de Daniel que l'on retrouve assassiné dans sa péniche est captivant. Laura, qui doit vivre avec les séquelles d'un grave accident à qui on s'attache et que l'on comprend et pour laquelle nous voudrions plus de justice. Angela, la mère de Daniel qu'on nous présente, paumée, alcoolique, larguée par presque tous, sa soeur Carla, mariée à un écrivain, qui a perdu son jeune enfant voilà 15 ans et qui peine à accepter, à pardonner. Puis Miriam, voisine de péniche de Daniel et qui clame un vol d'idées, de roman. Toutes ces femmes portent en elle une colère rentrée, mal exprimée, retenue...Et puis il y a la bienveillante Irène . Personnage en périphérie qui cherche à comprendre, à concilier . Humaine et indulgente, ai-je dit que c'était un personnage en périphérie ...? Hum en tout cas, cette vieille dame fera débouler bien des choses elle qui porte en elle tant d'amour. Bref, toutes, elles seront entrainées dans la résolution du meurtre de Daniel et toutes auront à expier , à exprimer, regrets, remords , reproches et chagrin.
Une intrigue bien ficelée, un récit superbement travaillé. Donc gros merci à #NetGalleyfr #Livreaudio #Cellequibrule
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Trois femmes sont mêlées à la résolution d'un meurtre : celui de Daniel, un jeune homme qui habitait une péniche. Ces femmes connaissaient Daniel : Carla, la tante, Laura, avec qui il a passé sa dernière nuit et Miriam, sa voisine.

Chacune d'elle ont un passé lourd car ce sont trois femmes que la vie n'a pas épargnées, qui ont souffert et souvent un peu toutes brisées.

Au fur et à mesure que l'intrigue se noue et se dénoue le lecteur découvre leurs secrets, leurs pires défauts et leurs rancoeurs enfouies .

Pour les amoureux de « La fille de train » , vous allez être servis.

Paula Hawkins, revient en force et en forme avec Celle qui brûle, son nouveau thriller doté d'une intrigue extrêmement bien ficelée.

Le récit est parfaitement ciselé et la psychologie des personnages bien travaillée . le lecteur est constamment à la recherche du vrai et du faux et aura du mal à trouver le fin de mot de l'histoire .


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce que j'ai ressenti:

Vivre avec un traumatisme, une colère, un remords, c'est possible. À force de persévérance et de volonté, on y arrive. Mais vivre avec le feu et les regrets, ça, c'est le plus difficile. Presque impossible…Et pourtant, il faudra vivre avec, jusqu'à la fin. Mais est-ce que c'est vraiment vivre? Est-ce que ça ne serait pas plutôt, survivre, surnager, brûler de l'intérieur? Telle est la question que je me pose quand je finis cette lecture, mais une chose est sûre, je vous conseille ce roman, pour l'élan d'amours et de feux…Parce qu'en définitive, la vie ça n'est que ça! Ça, et des histoires qui palpitent de cela…

Trois femmes se retrouvent au milieu d'une enquête pour meurtre. Rien ne va plus. Leurs équilibres déjà instables, est sur le point d'exploser. Littéralement. Qui de la tante, de la voisine, de l'amante est celle qui a vacillé aux flammes de la vengeance? Il vous faudra pour le découvrir explorer les pages de ce nouveau thriller incandescent signé Paula Hawkins. Avec Celle qui brûle, nous sommes dans un espace restreint, sur des péniches, à Londres. Carla, Miriam, Laura, sont des femmes abîmées par la vie. Peu à peu, elles dévoilent leurs secrets, leurs défauts, leurs quotidiens. Tour à tour, nous prenons l'ampleur de leurs culpabilités, de leurs difficultés, de leurs amours, et de leurs haines…Et le feu se ramène dans le dedans, ne laissant que du sang. Des tonnes de sang. Mais votre imagination saura-t-elle aller jusque là?

Je suis toujours impatiente de lire les romans de Paula Hawkins, parce qu'elle met en scène, des femmes. Des femmes fortes, atypiques, avec des fêlures. Des femmes vulnérables mais aussi des femmes puissantes, quand elles se relèvent…J'aime découvrir ces histoires complexes où des personnes ont subi des traumatismes importants, et qui se remettent plus ou moins de cette blessure. Paula Hawkins a la particularité d'écrire des thrillers psychologiques qui explorent les failles de l'esprit, de fouiller dans le dedans de chacune de ses héroïnes, d'aller chercher le résidu de braise qui a définitivement changé la personne. Et c'est cet aspect, entre défaillance et résilience que j'admire, quand elle nous façonne ses personnages. Trois fois déjà, que je me laisse prendre à ses jeux de pistes, à ces indices distillés ça et là, que je regarde ce que l'amour peut donner de force, et de drames en ricochet. Et par trois fois, se laisser surprendre à être encore admirative et surprise. Celle qui brûle, c'est la joie de retrouver une autrice qui sait manipuler les tensions et nous bluffer à tous les coups!

🔥« Foutre le feu à des trucs. Foutre le feu. Foutre le feu foutre le feu foutre le feu. »🔥


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J'ai toujours apprécié ces polars où le lecteur tente d'identifier l'assassin, cela donne l'impression de prendre part à une sorte de jeu "Meurtres et Mystères". Paula Hawkins fait cela très bien, elle qui semble s'amuser à nous balader d'un suspect vers un autre, toujours dans le but de nous faire douter.

J'avais grandement aimé son premier roman, un peu moins le deuxième. Quant à "Celle qui brûle", il se situe pour moi à cheval entre les deux.

Le scénario semble plausible, rien de tiré par les cheveux; même chose point de vue personnages, ici pas de super-héros, juste des gens banals, ordinaires, un peu désabusés par la vie, qui, comme la plupart, ont vécu quelque chose de tragique quelque part en chemin. La victime en tant que telle, Daniel Sutherland, on en parle plus ou moins, il existe en effacé. Dans cette histoire, ce sont les femmes qui l'entouraient - de près ou de loin - qui nous intéressent. Ces femmes ne se connaissent pas nécessairement entre elles mais à un certain point, leur destin va se croiser.

Carla (la tante du défunt), Miriam (la voisine de péniche) et Laura (la dernière aventure) seront au coeur du récit, de même qu'Irène, par ricochet, une dame âgée, voisine de palier et meilleure amie de la mère (décédée elle aussi) de Daniel. Quatre femmes au tempérament différent qui auront beaucoup de choses à nous raconter.

C'est un livre qui se lit vite et bien, sans anicroches, mais je dois avouer que je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, sauf à un, dont je ne dévoilerai pas le nom pour ne pas spoiler. Je l'ai lu avec une certaine indifférence et sans m'embêter, je ne me suis pas non plus sentie transportée. Somme toute un roman correct, qui désennuie mais dont on ne garde pas un souvenir impérissable.

Mon favori de l'auteure à ce jour reste "La fille du train". Mention spéciale: ses plans de ville dessinés en début de bouquin sont dignes de considération. Il est toujours bien agréable de pouvoir se situer dans le décor par rapport au reste au fur et à mesure que l'aventure progresse. Bravo !

CHALLENGE PLUMES FÉMININES 2023
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Traduit de l'anglais par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner.

J'ai fait un effort, un gros effort pour arriver à la page 238. Mais là, je déclare forfait après cinq jours de galère.
Pour une raison que j'ignore, due à l'auteur ou à moi, quand je reprenais le livre, je ne me rappelais même plus de l'histoire en cours ni du nom des protagonistes.
Dans cette situation, comment prendre du plaisir à la lecture.
La quatrième de couverture était alléchante
Mais là, hélas, je déchante.
Passons à autre chose
Et soyons moins morose.
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On le sait P. Hawkins fait de bons petits polars, pas trop psychologiques, pas trop sanguins. le polar de vacance bien écrit et qui se vend facilement. Et, à juste titre : c'est bien scénarisé, et on s'accroche pour avoir le fin mot de l'histoire. le fait d'alterner entre passé et présent, entre un livre devenu best-seller et la vie de ses auteurs (?!), le fait de nous faire côtoyer de nombreux personnages qui pourraient être les coupables idéaux, surtout les plus dérangés ou les menteurs, donnent le rythme nécessaire pour en faire un page-turner. Tant de gens qui ont tant de choses à cacher ou à dire sur ce meurtre : vengeance ou coup de sang ? C'est bien fait, jusqu'au bout, et c'est déjà ça !
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