La tête appuyée contre la vitre du train, je regarde défiler ces maisons, comme un travelling au cinéma. J’ai une perspective unique sur elles ; même leurs habitants ne doivent jamais les voir sous cet angle. Deux fois par jour, je bénéficie d’une fenêtre sur d’autres vies, l’espace d’un instant. Il y a quelque chose de réconfortant à observer des inconnus à l’abri, chez eux.
Soyons francs, encore aujourd'hui, la valeur d'une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle, et je ne peux pas avoir d'enfant. Je ne vaux rien."
Les personnes avec qui on a un passé refusent de nous laisser partir, et on a beau essayer, on est incapable de s’en dépêtrer, de s’en libérer. Peut-être qu’après un certain temps on cesse de lutter.
Il y a quelque chose d'irrésistible dans ces bribes volées de la vie des autres, ces instants frustrants, trop brefs, et pourtant si révélateurs. (Prologue)
J'ai toujours pensé que ça devait être pratique d'être catholique, de pouvoir aller à confesse pour se libérer de toute sa culpabilité, d'avoir quelqu'un qui vous dit que vous êtes pardonné, qui vous débarrasse de vos pêchés et vous permet de répartir de zéro.
Je retrouve le sentiment que j'avais hier, qu'il n'est déjà plus en train de me parler, à moi, mais qu'il parle, tout court.
Etre l'autre femme, c'est merveilleusement excitant, c'est indéniable : on est celle pour laquelle il ne peut s'empêcher de trahir son épouse, même s'il l'aime. On est une femme irrésistible, littéralement.
Soyons francs, encore aujourd’hui, la valeur d’une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle, et je ne peux pas avoir d’enfant. Je ne vaux rien.
Soyons francs, encore aujourd'hui, la valeur d'une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle, et je ne peux pas avoir d'enfant. Je ne vaux rien.
Avoir un enfant vous rend vulnérable, faible.