Les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d'eux, comme les racines d'un arbre autour d'un bloc de béton; on se façonne malgré les creux
Puis je me dis... c'est pourtant ce qui arrive, parfois, non ? Les personnes avec qui on a un passé refusent de nous laisser partir, et on a beau essayer, on est incapable de s'en dépêtrer, de s'en libérer. Peut-être qu'après un certain temps on cesse de lutter.
C’etait un délice, cette guerre de l’attirance et de la morale , du désir et de la retenue. Je ne voulais pas perdre ce sentiment, j’aurais tant voulu pouvoir m’y accrocher.
Peut-être que le courage qu'il me faut, ce n'est pas celui de dire la vérité, mais uniquement celui de partir.
Une telle intrusion dans la vie privée de quelqu'un d'autre, ce n'est pas normal. C'est souvent compris comme une forme de violence psychologique.
Nous sommes tous des voyeurs. Les gens qui prennent le train tous les jours pour se rendre au travail sont les mêmes partout dans le monde : chaque matin et chaque soir, nous sommes installés sur notre siège, à lire le journal ou écouter de la musique ; nous observons d’un œil absent les mêmes rues, les mêmes maisons et, de temps à autre, nous apercevons un éclair de la vie d’un inconnu. Alors on se tord le cou pour mieux voir.
Soyons francs, encore aujourd'hui, la valeur d'une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle, et je ne peux pas avoir d'enfant. Je ne vaux rien.
Il n'y rien de plus douloureux, de plus destructeur que le doute.
je ne suis plus la fille que j'étais.je ne suis plus désirable, je suis repoussante,il faut croire.Ce n'est pas seulement que j'ai pris du poids ou que mon visage est bouffi par l'alcool et le manque de sommeil; c'est comme si les gens pouvaient lire sur moi les ravages de la vie , ils le décèlent sur mon visage, à la manière dont je me tiens ,dont je me déplace.
Les parents se fichent de tout, à part de leurs enfants. Ceux-ci sont pour eux le centre du monde, la seule chose qui compte vraiment.