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4,05

sur 185 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que serait la vie sans la musique ? Que serait devenu Darius, le petit juif de Tunis, s'il n'était pas tombé amoureux du jazz ?
Vers 1935, à Tunis, Juifs et Arabes sont déjà ennemis. Les Juifs veulent devenir de vrais Français, ce qui n'est bien sûr pas le cas des Tunisiens colonisés. Au cours d'une rixe entre les deux clans, le père de Darius est tué, ce qui crée un traumatisme chez le jeune garçon, qui restera muet jusqu'à la fin de sa vie.
Sa mère reporte alors tout son amour sur son fils, qu'elle encourage à faire de brillantes études pour devenir un « Monsieur ». Mais Darius a d'autres idées en tête : il a découvert le jazz qui ne cesse plus de le hanter. Il joue avec talent de la clarinette.
Philippe Hayat nous raconte joliment la vie pleine d'aventures de ce jeune prodige, qui finit par sacrifier l'amour de sa mère pour le jazz. Il rencontre quelques musiciens noirs américains – dont Dizzy Gillepsie- qui l'emmèneront avec eux, dans leur tournée mais aussi dans la guerre où sont entrés les USA en 1943. Plus tard, ce sera New-York et la difficile recherche de contrats pour ces musiciens, dont plusieurs deviendront célèbres : Duke Ellington, Charlie Parker, Miles Davis, Gil Evans , Max Roach, Billie Holiday
C'est la partie la plus sombre du récit, car ces musiciens doivent combattre le racisme omniprésent, et les spectateurs noirs n'acceptent pas, eux, qu'un jeune blanc vienne jouer une musique viscéralement noire. Les jours se suivent et se ressemblent à la recherche de nourriture, de drogue, cette drogue qui les avilit mais qui parfois les amène à se surpasser sur scène. Ils ne survivent à cela que par cette passion qui les unit et les obsède : le jazz.
Darius évoluera dans la façon de traduire ce qu'il ressent. Longtemps il a utilisé le jazz pour exprimer sa rage, son désir de vivre pleinement, jouant des notes qui oubliaient la mélodie, nécessaire seulement pour lancer le morceau, une sorte de free jazz avant la lettre. Mais il deviendra vraiment lui-même quand il découvrira Lester Young, et comme lui, adoptera une musique mélancolique, un swing cool aux acccents de blues. Il avait trouvé sa voie.
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J'avais repéré ce livre dans un magazine littéraire édité par les libraires. Cette lecture est très agréable, originale dans son histoire, rythmée, bien écrite sans tics d'écriture ou facilité mais non dénuée d'émotions. On est capté par ce petit juif tunisien, sa mère, le jazz, Lou. J'ai lu très vite comme une évasion dans un autre univers où l'on finit par croiser Miles Davies, Nina Simone, Charlie Parker.
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″ Une note mauvaise, ça n'existe pas, c'est la suivante qui la rend juste. ″

Au soir de sa vie, Darius clarinettiste jazz de renom s'apprête à donner son dernier concert en public à Paris sous le regard plein de prévenance et d'amour de Dinah son épouse. Lui, le blanc n'en revient toujours pas de son incroyable histoire avec Dinah la noire rencontrée dans un hôtel de passe new-yorkais, alors que Darius tentait de survivre en jouant de son instrument pour aider ces Messieurs à se mettre dans l'ambiance.

Darius n'avait rien pour devenir le musicien qu'il est aujourd'hui ; lui qui a connu tout ce que le jazz a produit de génies.
Darius a grandi à Tunis, dans une famille pauvre et juive. La mort de son père le rend muet à jamais ; les humiliations antisémites le handicapent pour toujours. Sa mère s'est jurée d'en faire quelqu'un de bien, et se sacrifie pour lui donner la meilleure instruction et un emploi attractif.

Mais Darius est happé par la musique ; dès lors, plus rien de l'arrêtera ; ni la guerre auquel il participera, ni la ségrégation en Amérique, ni les humiliations…Rien…

En un long flash-back, nous assistons à la genèse de ce musicien et de sa traversée du siècle avec ses aléas et ses drames.

Cela swingue beaucoup au fil des pages de ce roman initiatique à la fois beau émouvant et instructif. Il y a quelque chose d'incroyablement jouissif que de côtoyer Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Billie Holliday, le grand Miles Davis, Count Basie, Armstrong, le Duke et tant d'autres qui font partie de mon panthéon jazzy…

J'aurais juste apprécié un peu plus de mordant dans l'écriture que j'ai trouvé un peu trop sage pour une musique exprimant la rage, la complainte et les revendications des invisibles et des opprimés. Mais ça n'est que mon avis…

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Autant j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, autant, ensuite, il a su m'emporter!
On commence notre voyage à Paris, en 2015, par le dernier concert de Darry Kid Zack pour revenir dans le passé quasi de suite, par étapes, d'abord, la rencontre de Darius et Dinah en 1945, à New-York et ensuite le grand saut en arrière, Tunis, les origines, là où tout a commencé, la source.
Darius vit un épisode traumatisant, qui le rend muet et boiteux à vie. Mais à la suite de ce traumatisme, il va découvrir ce qui sera sa vie, ce qui lui rendra la parole, autrement mais en virtuose...La musique, pas n'importe laquelle, le jazz, par le biais d'un son, la clarinette. Cette découverte sera un long combat entre sa mère Stella et lui car elle voudrait le voir réussir sa vie en devenant ce qu'elle ou son père ne sont pas devenus et lui ne vit qu'à travers sa musique.
C'est ce parcours pour se découvrir, pour s'accepter, pour s'accomplir que nous allons suivre, en parallèle de tous les changements historiques qui parsèment ce chemin: l'histoire des Juifs de Tunisie, la colonisation, le débarquement des Alliés en Méditerranée, la ségrégation aux États-Unis, toute cette folle histoire à la fois terrible et structurelle, si rapide et violente qu'a été le début du XXème siècle.
C'est brillant, passionnant, l'univers du jazz est particulier mais on en ressent la passion qu'il déchaîne, et l'histoire d'amour mère-fils est splendide.
Un roman que je n'aurai sûrement jamais eu l'idée d'ouvrir sans le conseil avisé de ma meilleure amie donc je valide et je diffuse!!
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Le roman s'ouvre avec le dernier concert du clarinettiste " Darry Kid Zak". Nous faisons alors la connaissance de Darius Zaken. Peti garçon, devenu mutique après avoir assisté à l'assassinat de son père, Sauveur, libraire érudit de Tunis. Celui-ci rêvait de voir son fils étudier à Paris. Dès lors, sa mère va tout mettre en oeuvre afin d'assurer la réussite de son fils. Un soir, alors, qu'il aide sa mère dans un théâtre, Darius est littéralement subjupar le son d'une clarinette. Il va alors suivre le swing de cette musique qui va lui permettre de pouvoir s'exprimer à nouveau.
L'auteur nous emmène à New-York, en Sicile, à Tunis sur les traces de Darius. Roman initiatique où l'histoire est parfaitement orchestrée par Philippe Hayat. . Celui-ci arrive aussi bien à retracer le contexte historique de l'époque (persécution des juifs, Amérique ségrégationniste, seconde guerre...) qu'à retranscrire les émotions suscitées par la musique.
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📖 Mon avis:

Un beau roman qui nous raconte l'histoire de Darius, enfant muet suite à un choc psychologique. Il va se découvrir une passion pour la musique et essentiellement le jazz. Apprenant à jouer de la clarinette il va en faire son métier, en passant par Tunisse, l' Europe et les États-Unis. L'apparition au cours du récit de figures emblématiques du jazz, Billie Holiday, Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Miles David permet à l'histoire de prendre une dimension supplémentaire en dépassant le cadre de la fiction.
En refermant le livre j'avais des notes de musique plein la tête.
J'ai beaucoup aimé !

Résumé:
"Sa musique décrivait un coin du ciel, une façade éclaboussée de lumière, invisibles sans jazz. Il jouait et la joie se réveillait d'un rien et de partout."

À Tunis dans les années trente, Darius Zaken est frappé de mutisme après la disparition brutale de son père. Élevé par sa mère Stella qui le destine aux plus hautes études et sacrifie tout à cette ambition, il lutte pour se montrer à la hauteur. Mais le swing d'une clarinette vient contredire la volonté maternelle. Darius se découvre un don irrésistible pour cet instrument qui lui redonne voix. Une autre vie s'offre à lui, plus vive et plus intense.
De la Tunisie française aux plus grandes scènes du monde, en passant par l'Europe de la Libération et l'Amérique ségrégationniste, cette fresque est
un magnifique roman d'initiation et d'émancipation, mené au rythme étourdissant du jazz.
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Tunis, 1935, Darius Zaken, jeune garçon juif subit un pogrom mené par des arabes musulmans au cours duquel son père perd la vie et où il est gravement blessé. Outre une blessure à la jambe qui le condamnera à boiter toute sa vie, le traumatisme qu'il a subit le prive de la parole, il est désormais muet. Stella, sa mère aimante s'occupe au mieux de lui et il grandit, avec des difficultés à l'école, puis au collège. Il rencontre un ange gardien en la personne de « Lou », jeune bougeoise qui le prend sous son aile bienveillante. A son contact, il découvre la musique et en particulier la clarinette que lui enseignera Jacky, le compagnon de Lou. La passion du Jazz le dévore, il apprend très vite et les sons qu'il sort de son instrument compensent en partie son mutisme.
En 1943, jeune adulte, il participe avec des musiciens américains soldats, à un concert au colisée. Il s'engage à leur suite et effectue la campagne meurtrière de Sicile sous la coupe du général Patton.
Souhaitant vivre sa vie d'adulte de façon autonome, il part ensuite aux états-unis où il espère avoir l'occasion d'exercer ses talents de Jazzman blanc. Son intégration est difficile, car les musiciens de Jazz sont en général noirs et nombreux et la concurrence est rude. Il est sauvé d'une période sombre de drogué par un autre ange gardien américain, « Dinah » qui parvient à le remotiver. Après de nombreux refus d'embauche, il part enfin en tournée avec des musiciens prestigieux, Billie Holiday, Charlie Parker, Miles Davis.
Ce roman, fait la part belle à la musique de Jazz, en particulier au Be-Bop, les descriptions détaillées des morceaux musicaux font bien ressentir la sensibilité et la passion exacerbées de Darius pour son art. La tournée musicale met en évidence le racisme omniprésent à l'encontre des noirs dans les années 60. Un très bon moment de lecture vous attend avec ce livre.
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Où bat le coeur du monde est une bien jolie surprise. Comme pour Ceux que je suis, j'y suis allée à reculons et j'en suis ressortie enthousiasmée et émue.

Le récit est dense, les personnages forts et le style de l'auteur est très agréable. À mes yeux, le seul point faible vient des descriptions du jeu de Darius. Je ne m'y connais pas en musique, et encore moins en jazz, aussi de savoir qu'il joue en la mineur ou pas m'est passée au-dessus de la tête. Ce n'est vraiment pas grand-chose et il ne faut pas s'y arrêter car ce roman vaut la peine d'être découvert.

Je n'avais pas lu le précédent roman de Philippe Hayat mais une chose est certaine : je lirai le suivant !
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2015, Darius, quatre-vingt-dix ans, donne son dernier concert à Paris et, juste avant d'entrer en scène,
« C'est la dernière fois
et après plus de public
plus de musicien
plus de trac
plus rien
seulement la nuit qui vient. »
il se souvient.
Nous sommes dans les années trente, Darius Zaken vit avec sa famille à Tunis. de confession juive, ils habitent la Hara, dans la Médina, un quartier de petites gens où son père tient une librairie. C'est là qu'il est lynché à mort sous ses yeux par des fanatiques arabes. Lui-même, gravement blessé, claudiquera toute sa vie et a perdu, sous le choc, l'usage de la parole. Dorénavant, ils communiquent grâce au langage des signes ou par l'intermédiaire de l'écrit. C'était une famille heureuse, sans histoire. le bonheur est parti, sa mère l'élève seule et se prive de tout pour que l'unique objet de sa vie fasse de très bonnes études, comme elle en avait fait la promesse à son mari disparu.. « Maman était une plaie ouverte, je venais de le comprendre ».
Sa rencontre fortuite avec Lou, une jeune fille de très bonne famille, amoureuse de la vie, de la musique lors d'un concert où il est sensé aider sa mère, va changer sa vie en écoutant la clarinette « Ce musicien m'avait parlé à moi aussi. Sans mots, sans signes, mais je l'avais entendu. Ses états d'âme, ses confidences, j'avais tout reçu. Il racontait une histoire dans un langage de sons et de silences. ». Elle s'est entichée de ce marmot qu'elle nomme « mon petit muet » et cette foucade se transforme en une véritable amitié. Elle lui ouvre les portes de sa maison, lui présente des musiciens qui font son apprentissage.
Jouer du jazz avec sa clarinette va lui permettre d'exprimer toute sa douleur et de vivre sa passion.
Oui, mais voilà, il doit régler son dilemme : obéir à sa mère et son rêve de grandes études ou tout plaquer pour les Etat-Unis comme l'incitent à le faire ses camarades de musique ?
Son choix est fait, il s'engage dans l'armée américaine, part se battre en Italie où son mentor se fait tuer. Lui rentre dans son nouveau pays.
Les débuts sont durs, mais soutenu par sa femme Dinah, rencontrée dans un bordel où il est musicien, qui lui consacre tout son temps, mais ne le lui sacrifie pas.
Darius :
« Pour moi
tu as renoncé o tout
Je ne t'ai pas aimée
Comme tu le méritais »
Dinah :
« Nos soirs ensemble entre les concerts, je les comptais. Notre lit, je l'ai partagé avec la musique. Nos seuls enfants, ce sont tes disques. Tu as raison, comment j'ai fait pour te supporter pendant soixante-dix ans ? »
L'amour de la musique et de Dinah lui a permis d'aller plus haut, plus loin, de connaître la reconnaissance des grands des Charlie Parker, Dizzie Gillepsie, la grande Billie Holiday.
Darius me fait traverser l'Amérique où règne le racisme et où il lui est difficile, en tant que blanc, d'être reconnu comme musicien de jazz.
Les bas-fonds où se joue cette « musique de nègre » sont ses lieux de délices même si la vie y est très dure et l'envie de renoncer toujours présente. Dans un de ses courriers, sa mère, avec ses antennes, lui écrit ses mots : Ne cherche pas à leur plaire. Ne te renie pas. Ils finiront par te remarquer. Je m'inquiète pour toi, bien sûr, et jusqu'à mon dernier souffle, mais j'ai confiance. Tu deviendras un grand artiste. Je ressens ce que tu ne peux pas voir. »
Darius semble si vrai, si bien ancré entre les musiciens de jazz connus et reconnus, que je suis allée vérifier si il était une réalité ou une fiction et c'est une très belle fiction, un bel hommage à la musique de jazz qui permet de transcender la douleur, la misère, la foutue vie.

Un roman mélancolique et plein de vie, une ode au jazz et à la musique. Un voyage de la médina tunisienne, où l'on tue au nom de la religion, aux USA où l'on tue pour la couleur de la peau. Histoire d'une relation mère-fils fusionnelle et d'un déchirement qui jamais ne guérit. Histoire de trois femmes qui furent les fées de Darius
Des disques à réécouter et, à chaque fois que j'entendrai la clarinette, je verrai un petit garçon muet et boiteux transcendé par la musique.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Un deuxième roman de Philippe Hayat qui me donne furieusement envie de découvrir son premier (Momo des Halles, 2014). Je ne connais pas le chef d'entreprise, manager dit à la pointe, qu'est Philippe Hayat. Mais, sans conteste, je découvre une plume qui, pleine de logique parle de musique, de jazz, d'émancipation, de guerre et d'amour filial avec une finesse qui m'a fait swinguer de plaisir durant toute la lecture.
Dur pourtant est le sujet. Darius Zaken, gamin de Tunis dans les années trente, est frappé de mutisme après la disparition brutale de son père. Claudiquant, incapable de rester debout, muet émotionnel, il est élevé par une mère, Stella, qui se veut phare pour son fils, responsable du cap à prendre. Elle donnera tout pour qu'il s'épanouisse. Elle fera tout pour pousser son fils à grandir, à accepter l'école, à poursuivre des études. Elle est consciente que c'est là une des chances que pourrait saisir le gamin pour s'émanciper, se tirer vers le haut, vivre et exister dignement. Mère, elle oubliera bien souvent qui elle est pour n'être qu'au service de son enfant. Entre elle et lui, une relation d'amour. de celles, dit-on, qui font grandir !
Mais lui, aimant sa mère, il va se laisser attirer, envahir, transformer par cette nouvelle musique que peu comprennent, le jazz ! Entre lui, Darius Zaken et la clarinette, une autre histoire d'amour. Inconditionnel, cette fois. Brutal, excessif, imposant des choix, des sacrifices pour quelques moments de plénitude.
Ce déchirement entre la voie souhaitée par la mère et celle choisie par le fils est au coeur de ce roman. Comme au coeur de tellement de vies ! Mais à ce choc des cultures, il faut la barbarie et la bestialité des combats qui font trembler le monde à cette époque.
Avec brio, Philippe Hayat nous fait voyager de cette Tunisie française à une Amérique étonnante qui s'émancipe dans le jazz, les frivolités d'apparat et, tout en même temps, mène des combats sanglants sans trop d'état d'âmes pour ses soldats. Une traversée du temps des conflits, de la guerre, de ses atrocités, des corps qui tombent au champ d'honneur… Quel chant d'horreur !
Et, en même temps, le choix de la musique comme fil conducteur du récit. Une quête de nouveaux sons, dans le respect des règles musicales et ses contournements, ses transgressions. On progresse avec Darius, on galère avec lui, on s'essouffle, on s'époumone à la recherche du son, du tempo, du solo qui s'imposera et amènera, enfin, la consécration de ce blanc au coeur d'une musique de noirs.
Mais on se déchire aussi, avec lui, entre la passion pour la musique, sa voie et la fidélité qu'on doit à une mère, une voix qui ne le quittera jamais.
Tout le livre est truffé, sans (à mes yeux) être miné, de constructions d'accords, de tierces, de majeurs diminuées ou augmentées… Dès le premier tiers du récit, j'ai eu envie d'avancer dans l'histoire accompagné des musiciens, bien réels, qui croisent le héros fictif de ce roman. Billie Holiday, Charlie Parker, Duke Ellington, Miles Davis, Count Basie, Armstrong… et bien d'autres. Je me suis créé un playlist Jazz et j'ai poursuivi ma lecture. Chaque fois avec eux dans les oreilles…
Double bonheur que je ne peux que souhaiter à tous ceux qui ouvriront ce livre et entendront la musique qui s'y crée ! Bonne découverte !

Lien : https://frconstant.com
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