Depuis un an et demi,
Ali Hazelwood a su se faire une place au soleil des romcoms.
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Marie Curie. Spacial. Engagé.
Il en faut pour happer le lecteur dans un récit au contexte scientifique fort tout en étant drôle et l'autrice a de nouveau réussi ce tour de main.
Comme pour 𝐓𝐡𝐞 𝐥𝐨𝐯𝐞 𝐡𝐲𝐩𝐨𝐭𝐡𝐞𝐬𝐢𝐬 qui évoluait également dans le domaine épistémê, le récit ne se fait pas indigeste ni incompréhensible pour les non-initiés (cc moi 👼🏼). Une fluidité qui s'explique par l'alchimie naissante entre les deux ingénieurs mais principalement par le personnage de Bee.
Bee Königswasser est un ovni dans le paysage des protagonistes féminines dans les romcom et elle apporte un vent de fraîcheur : elle possède un humour décapant, et est un génie de la physique tout en arborant une chevelure violette et collection de tatouages et de piercings. Et c'est ce côté décalé par rapport à la rigueur et à la rigidité de sa sphère professionnelle qui m'a le plus séduite. Elle est solaire et bavarde, passionnée et incertaine (insecure).
Dans l'ensemble, c'est un très bon roman qui sera apprécié des amateurs du genre. Dans les faits, il y a eu des passages ainsi que la conclusion qui ne m'ont pas convaincue par leur bancalité. Il y a aussi la similarité de l'arc narratif par rapport au précédent roman introduisant Olive et Adam, et sans vouloir être dans la comparaison en commençant, j'ai eu l'impression de lire quasiment la même histoire, ce qui m'a quelque peu déconnectée.
Le domaine scientifique est néanmoins un univers intéressant dans lequel évoluer d'autant plus par la prise de position que prend l'autrice afin de dénoncer des faits avérés de misogynie, de sexisme, d'abus de pouvoir.
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Un condensé de douceur, d'humour et de féminisme.
P.S : on compte ensemble le nombre de fois où
Marie Curie apparaît ? 😂
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