Le titre évoque le lieu d'un port des Féroé, un archipel d'îles entre le Dannemark et l'Islande. Dans ce lieu hostile et désolé, vivent, souffrent et meurent des gens, des familles. le mal et le bien sont en lutte constante. Personne n'en sort vraiment intact et surtout pas le lecteur. Opperman est le symbole de la manipulation, du mal et de la lacheté. Il se sert de la veulerie et de la faiblesse de ses voisins. Iva représente le bien. Il sera éprouvé. Elle commencera par perdre son amour, continuera par rentrer dans la foi et finira violée et à moitié folle. La vie est belle et tragique en même temps. La postface nous apprend que l'auteur croyait à la réconciliation, au repentir qui se doit d'être intime. Tout est possible si jamais on ne renonce.
J'ai été touchée par la poésie et l'humanité qui ruissellent des mots justes et forts.
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