Nous suivons tout au long de cette histoire Oriane, dessinatrice de Bande-Dessiné, gothique et geek, et Serrure, un voleur niveau 3 de son jeu en ligne, Ultimaland 15, qui se retrouve coincé avec elle, hors de son monde. le jeune femme a bien du mal à croire à son histoire, mais doit faire un choix: l'aider à repartir ou croire qu'il est une hallucination.
Cette histoire m'a fait souvent sourire notamment avec les descriptions de jeux en ligne, de combats ou de quêtes à accomplir. Ayant moi aussi passé de nombreuses heures en ligne, cela m'a rappelé des souvenirs. Cet aspect m'a plu, mais j'ignore si des néophytes réussiraient aussi facilement à s'y plonger.
De plus, l'aspect de la confusion entre réel et virtuel est une problématique intéressante: le rapport aux autres compliqué, l'addiction, l'envie de fuir la réalité,… L'application de la réalité virtuelle aux jeux vidéos augmentent ce risque, même si le plaisir de jeu est augmenté. L'auteure a bien su exploiter le futur de ces technologies et je veux un des casques qu'elle évoque, bien plus avancés que ceux qui existent aujourd'hui!
Oriane est attachante, malgré le cliché « gothique, geek ». J'ai eu de la peine pour sa rupture, son ex agissant comme un lâche. Elle est malheureuse et se plonge dans le virtuel pour l'oublier. Son addiction ne va heureusement pas durer. Après s'être crue folle, elle va aider Serrure et être prête à tout pour découvrir la vérité. le voleur quant à lui est amusant dans sa naïveté et sa méconnaissance totale de notre monde. Il va petit à petit évoluer et devenir vraiment touchant.
L'enquête d'Oriane avance vite et passe par des scènes cocasses. Les différentes péripéties s'assemblent dans une suite logique, même si certaines manquent de crédibilité. J'ai un peu tiqué, en particulier à la fin pour un renversement de situation, mais l'histoire possédant un aspect fantastique, ce n'est pas non plus catastrophique.
La romance ne m'a pas particulièrement gênée, mais sans m'emballer. Elle se développe au fil des pages, mais est prévisible. Cependant, comment ne pas aimer un avatar virtuel avec toutes les qualités de son créateur, un physique amélioré, sans ses défauts?
En finissant le livre, j'ai ressenti une impression de déjà-vu, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. En faisant des recherches, j'ai lu que l'auteure s'était inspirée de
Marc Levy et j'ai compris. Cette histoire me fait penser à une histoire de ce dernier, que j'ai vu en film (spoiler:
Et si c'était vrai). C'est le même principe, mais avec des personnages très différents et dans le monde du jeu vidéo/ de la réalité virtuelle .
J'ai passé un bon moment aux côtés d'Oriane, même si la fin est prévisible et que l'héroïne se sort un peu trop bien de certaines situations. le style est simple et efficace: le livre se lit très rapidement. C'est une découverte amusante et sympathique, même si elle est manque de suspens et de surprises.
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