Elles écrivent à quatre mains et s'y entendent pour accrocher leur lectrice : leur thriller psychologique est difficile à lâcher. Nous sommes à New-York aux côtés de Jessica, maquilleuse professionnelle. Elle travaillait dans le milieu du théâtre avant de subir la violence sexuelle d'un metteur en scène illustre. Maintenant, elle bosse pour BeautyBuzz, 45 mn à domicile pour sublimer n'importe quelle occasion. Chez une cliente, elle entend parler d'une étude sur la morale menée par un psychiatre contre une belle rémunération. Elle force sa chance et ment pour y participer. À partir de là, un jeu dangereux se met en place… Bien fichu, le roman ne cesse de se complexifier et multiplie les tentatives de nous faire douter : qui est le méchant, en vrai ? Ça fonctionne plutôt pas mal et on apprécie au passage les petites infos sur de véritables expériences en psychologie. On n'évite pas certaines facilités mais elles ne nuisent pas au plaisir de lecture et l'envie de connaître la suite (et le dénouement) est bien préservée tout du long.
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C'est sur un mensonge que l'histoire commence : Jess, jeune trentenaire fauchée qui gagne difficilement sa vie en réalisant des maquillages pro à domicile, se rend à une étude scientifique grassement rémunérée à la place de l'une de ses clientes. Ironie du sort, la thématique de ladite étude porte sur l'éthique et la morale !
Jess ignore tout de cette étude clinique : son origine, sa finalité, l'identité de son commanditaire, son cadre formel, …
Durant les deux premières séances, les questions qui lui sont posées par ordinateurs interposés se font de plus en plus précises, orientées, incisives et intrusives.
Jess commence à sentir mal à l'aise et désorientée mais son besoin d'argent est plus fort : elle accepte une rencontre avec le psychiatre qui mène l'étude scientifique.
Entre ces deux personnages se noue une relation complexe, toxique et dangereuse oscillant tour à tour entre emprise, admiration, fascination, dépendance, manipulation, jalousie.
Tout, dans ce roman, est savamment orchestré : l'histoire est prenante, les personnalités des protagonistes sont intelligemment travaillées, l'intrigue révèle différents rebondissements inattendus.
J'ai apprécié le caractère combattif de Jess qui refuse d'accepter le rôle de la victime anéantie et acculée que l'on aurait pu attendre d'elle. En revanche, la raison même de l'étude me semble vraiment tirée par les cheveux. Mais, après tout, si l'on considère l'histoire à travers le prisme de la folie et de la névrose, ça peut se tenir !
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Voilà un bon petit roman de manipulation psychologique. Malheureusement, quelques invraisemblances, pour permettre une gentille fin, ont été introduites.
J'ai été également frappé par le côté « genré » du roman : les deux personnages masculins sont très falots (sans parler des silhouettes masculines, toujours prêtes à succomber) et par contre les deux personnages féminins sont des femmes au caractère très affirmé.
(Oui, j'ai conscience que je ne vais pas me faire que des amis(es) en écrivant ceci. Mais c'est assez caricatural ici).
De même on retrouve, un peu forcé, l'opposition entre la psychologue new-yorkaise , évidemment très riche, appréciant le french wine chardonnay, et la pauvre petite travailleuse issue du middle west (ou presque) aux fins de mois difficiles mais qui a bon fond. J'espère ne trop spolier le dénouement avec ces informations....
Bref, récit qui devrait faire un gentil film , thriller psychologique, comme Gone Girl, ou La Fille du Train.
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C'est le 1er roman que je lis de ces deux auteurs.
Jessica Farris, 28 ans, est une jeune maquilleuse professionnelle à New York.
C'est une femme épanouie, déterminée et très engagée auprès de sa famille qu'elle soutient financièrement afin d'honorer les prises en charge dont sa petite soeur, Becky, a besoin. Cette dernière a chuté, lorsqu'elle était petite du 1er étage, et en garde des séquelles neuro motrices et cognitives.
Un jour Jessica décide de répondre à une petite annonce : elle peut gagner 500 dollars en répondant à un simple questionnaire sur la morale et l'éthique. Elle va participer et devenir le « sujet 52 ».
L'expérience consiste à répondre à des questions de manière anonyme sur un ordinateur...
- Seriez-vous capable de mentir sans vous sentir coupable?
- Avez vous déjà fait beaucoup de mal à un être cher?
Toutefois ces questions vont rapidement devenir de plus en plus intrusives et psychologiquement dérangeantes. Jessica va finir par rencontrer de visu le psychiatre à l'origine de cette étude et va rapidement se trouver embarquée dans quelque chose qui la dépasse...
Sa détermination... sa finesse intellectuelle.... vont-elle lui permettre de faire face à la situation? Qui manipule qui? Qui se sert des fragilités de qui?
J'ai apprécié le style d'écriture de ce roman écrit à 4 mains et l'analogie portée par les auteurs entre le démaquillage et la mise à nu psychique.
J'ai également aimé les quelques références à de véritables expériences de psychologie.
Les auteurs abordent avec justesse des thématiques telles la culpabilité mais aussi la toxicité des relations, les préjugés et les apparences.
Il n'en reste pas moins que j'ai été plutôt déçue par ce roman... le rythme est très lent, il y a des très grosses longueurs et je pense sincèrement que l'histoire aurait méritée d'être plus simple, moins tordue et moins dans la surenchère. le roman y aurait gagné sans aucun doute en efficacité et en nuances.
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Je ne sais pas si j'ai adoré ou détesté ce livre ! Pendant la lecture, j'étais vraiment prise dans l'histoire, mais il y a des choses qui m'ont dérangée, et c'est voulu.
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J'ai dès le départ bien aimé l'histoire. Cependant, au fil de ma lecture, j'ai trouvé qu'il y avait vraiment trop de longueur. J'ai quand même continué afin de connaître le dénouement, qui finalement n'a pas été à la hauteur de mes attentes. C'est la première fois que je lisais cette auteure. Je vais sûrement lire un autre de ses romans afin de me faire une meilleure idée de son genre d'écriture.
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