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Citations sur Croire aux forces de l'esprit (22)

Page 126

François Mitterrand le sait, car j'ai souvent eu l'occasion de le lui dire, ce n'est pas la foi, mais l'épaisseur de vie que l'on a dernière soi qui permet de s'abandonner sereinement à la mort.
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Notre corps ne se limite pas à un amas de muscles, de nerfs, de chair et d'organes, il a une dimension subtile que nous ne voyons pas mais que certains peuvent sentir. Nous sommes les uns pour les autres des transmetteurs et des récepteurs d'énergie.
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Je me rends bien compte que François Mitterrand est touché par ce que je lui dis. Ce Dieu-là lui convient. C'est celui qu'il rencontre dans les lieux habités qu'il affectionne, c'est le dieu cosmique qu'ont adoré les païens, qu'il sent vibrer dans les arbres, dans les pierres ou sous les étoiles, dans la giroflée sauvage qui pousse entre deux pierres sèches d'un muret de Provence. Mais c'est aussi le Dieu d'amour de sa mère. L'énergie aimante qui permet de surmonter les souffrances, l'énergie qui transforme, l'énergie qui élève.
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J'ai accompagné tant de personnes au seuil de leur mort que je sais que, lorsqu'on cesse de s'alimenter et que l'on est intérieurement prêt à mourir, la mort vient d'elle-même. Pas besoin de la provoquer. p.202
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"Nous n'avons pas d'autre choix sur terre que d’être entièrement nous-mêmes. Le reste ne nous appartient pas. Tant de gens n'osent pas être eux-mêmes. Tant de gens se conforment à "ce que l'on doit être", à la morale, à des règles. Parvenus au bout de leur vie, ils ont cette impression étrange d'être passés à côté d'eux-mêmes." p.197 (Marie de Hennezel cite Jung)
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A la veille de leur mort, ou dans les jours qui la précèdent, le comportement des mourants changent. Alors que l'on pourrait s'attendre à une sorte de détachement, on observe au contraire un élan de vie surprenant, une "appétence relationnelle" dont on comprend d'autant moins le sens que tout - sur le plan biologique - laisse à penser que la mort est proche. Michel de M'Uzan parle du dernier effort pour assimiler tout ce qui n'a pas pu l'être jusque là, comme si le mourant "tentait de se mettre complètement au monde avant de disparaître". p.133
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"J'ai un besoin vital d'intimité avec moi-même, de silence. Je la trouve en plongeant dans les livres ou lorsque je marche en forêt." p.110 (Marie de Hennezel cite François Mitterrand)
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On peut voir la vie humaine comme une sorte de pèlerinage intérieur. D'épreuve en épreuve, de joie en peine, de succès en échec, l'être humain devient de plus en plus humain. Il descend de plus en plus profond en lui et se rapproche de son Soi, c'est à dire de son Être. p.104
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"Ce n'est pas ce que j'ai dit qui est important, c'est l'échange des énergies entre la foule et moi. Je la sens, cette énergie qui monte de la foule. Je la sens qui me traverse, et puis je la restitue. C'est une vraie circulation. Beaucoup d'orateurs parlent avec leur tête, moi je parle avec tout mon corps, et je suis conscient de ce qui se passe. p.97 (Marie de Hennezel cite François Mitterrand)
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Ne croyez vous pas qu'il est plus intéressant, quand on est malade, de se demander vers quoi cette maladie nous conduit, ce qu'elle peut nous faire découvrir de nous-mêmes, plutôt que de s'interroger sur le pourquoi, sur l'origine psychologique ou même génétique ? p.63
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