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sur 7068 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malgré l'appellation de désert de la planète Arrakis, ce qu'il s'y passe est bien plus grand – et complexe.

Dans ce roman de planet opera, Franck Herbert arrive à détailler son monde et donner de vrais enjeux, politiques, sociaux, religieux et puis écologiques… Sa manière de représenter les différents peuples opposés se dépeint très significativement, de même que les scènes d'actions de la première moitié du livre sont très prenantes. Peut-être l'autre partie s'essouffle-t-elle un petit peu.

On voyage donc depuis Caladan jusqu'à cette ressource, l'épice, le coeur de tout conflit. Sa métaphore reste subtile dans le style de l'auteur.

Ensuite, ce sont les éléments propres au paysage de Dune – ses figures, les Fremens, ou encore ses animaux comme le ver des sables – qui fabriquent la beauté et la profondeur de son nom. Si les enjeux politiques s'oublient quelquefois pendant le récit, ils sont remplacés par des messages d'ordre religieux, dont le spiritisme demeure fort au cours des chapitres. Les Bene Gesserit sont bien construits dans cet ordre-là.

Finalement, je trouve que, non moins que pour la philosophie à peine voilée du titre, c'est surtout pour ses décors, personnages et situations que l'on se souvient du roman Dune. Ceux-ci s'imprègnent et restent dans notre esprit, bien après la fin de notre lecture.
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Unpopular opinion : je n'ai pas aimé Dune.
Ou plutôt j'ai aimé la première partie durant laquelle les complots sont évoqués au bout des lèvres, il ne se passe rien mais tout se joue à ce moment précis. le personnage de Jessica m'a fait une forte impression. Il est stigmatisé. Elle est traitée de "sorcière" parce qu'elle est puissante et intelligente.
Malheureusement, la bonne majorité du livre décrit l'ascension de Paul Atréides que j'ai trouvé très peu attachant. Je crois que je manque de référence de SF car tout le côté "visions sur fond de drogue douce" m'a également fortement agacée jusqu'à me perdre complètement.
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Je me suis enfin rendue sur Dune, sans avoir pris la peine de lire le résumé et sans avoir vu aucun film. Et j'ai été assez surprise car je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais pas à un roman de science-fiction politique. J'imaginais, je pense, de la hard science et finalement, la moitié du temps, on se croirait au Moyen Age, dans le désert.

On débarque dans l'intrigue comme si elle avait commencé avant nous. Etrange sentiment que celui d'avoir l'impression d'avoir raté le début dès le commencement. Il a donc fallu un petit temps pour que je parvienne à m'intéresser à l'intrigue. J'avoue qu'avant l'arrivée sur Dune, l'ennui était mon compagnon de lecture. Après avoir atterri, l'intérêt à repris le dessus et certaines scènes, comme un certain dîner à couteaux tirés, m'ont tenue en haleine.
Reste que j'ai trouvé l'ensemble assez longuet, alors qu'il ne s'agit que du premier volume chez Presses Pocket, donc, un petit 350 pages. Plusieurs éléments étaient intéressants et les épigraphes ont titillé mon imagination quant au futur de l'intrigue. Donc, je poursuivrai ma découverte de cet univers, mais sans impatience.
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Cet écrivain fait parti des visionnaires. Sa vision de l'écologie, de l'évolution de l'adaptation fait complètement écho à ce que nous vivons aujourd'hui.
Pour ma part, il ne s'agit de lire que si l'on souhaite observer. L'histoire n'est pas suffisamment palpitante pour susciter d'autres émotions. C'est une fenêtre ouverte sur l'avenir et c'est intéressant de voir.
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Je dois avouez que j'ai été un peut déçu par ce livre: beaucoup de personne m'en avait parlé (en particulier ma mère) et bien sur j'ai vu les films, donc j'avais de haute attentes pour ce livres. Mais celle-ci n'ont pas vraiment était rencontrer, qu'on ne me méprenne ce livre étais bien écrit et l'histoire est toujours aussi interessante, mais c'est tout.
J'ai trouvé qu'il y avais des longueurs : il faut attendre la fin du livre pour qu'il arrive un truc qu'on savait déjà qu'il allais arriver depuis le debut du livre. de plus, Paul a un soudain changement de comportement que je n'arrive pas vraiment à expliquer.
Enfin, j'ajouterai que je lirais les prochains
tomes et que je pense que je les apprécierait surement mieux car je n'aurais plus les films
pour m'appuyer dessus.
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Je suis complètement passée à côté de cette histoire. La frustration est grande quand on sait l'engouement autour de cette saga. Je me suis profondément ennuyée, dès les premières pages. J'ai eu la sensation d'un univers vaste et riche mais aux contours flous. L'intrigue politique et religieuse est bien présente mais il m'a été difficile d'en saisir les motivations sous-jacentes, les pourquoi. Les personnages sont peu attachants avec toujours un train d'avance sur moi qui ne comprenait pas toujours leurs réactions et déductions. Les ellipses sont importantes mais je n'en ai pas compris l'intérêt, au contraire.
J'ai eu la sensation de survoler l'univers. Un peu comme un décor de théâtre, très riche en détails sur le premier plan mais vide derrière. Peut être que les tomes suivants nous en apprennent plus sur les fondements de cet univers mais il me semble qu'en 600 pages, cela aurait pu être déjà abordé.
Il est vraiment rare que des livres me déplaisent autant, je me trompe peu dans le choix de mes lectures. Dommage.
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Fan de Dune, ne frappez pas !

Enfin, enfin, enfin, j'en suis venue à bout ! Je n'en peux plus ! Ce livre m'aura certainement valu ma plus belle panne de lecture depuis jamais ! Que ce fut long (et même en faisant des pauses, en le laissant puis en le reprenant).

Plonger dans Dune, ce n'est pas plonger dans une petite lecture légère, tranquille ! C'est ouvrir les portes d'un univers, un peu déconcertant au début. Pendant des dizaines et des dizaines de pages, j'ai eu des allers-retours incessants vers le glossaire (qui fait 30 pages !). J'avoue que c'était amusant au début, j'ai aimé plonger dans cet univers, découvrir, me faire conter ce monde. Mais trop, c'est trop, cela m'a fatiguée. J'ai le sentiment qu'Herbert a finalement été pris à son propre piège ; il a voulu créer un livre monde (et il a réussi) avec de nombreux personnages, des concepts, une religion, un écosystème, un vocabulaire. Mais il s'est perdu dans le trop de nouveautés, et nous avec, en tout cas, et moi avec !
C'est très, trop encyclopédique, et l'on n'avance trop peu en terme de narration. Il y a bien trop d'explications. Et puis je n'ai pas aimé les pensées des personnages faisant souvent irruption dans le récit, comme des coupures assez désagréables.

C'est donc à peu près à la moitié du roman que je me suis d'abord arrêtée. Et puis j'ai vu le film de Denis Villeneuve. Et alors là, je peux vous le dire, ce film sauve le roman, en tout cas pour moi. C'est forcément plus facile de montrer ce monde imaginaire avec des images, ça va bien plus vite que des mots. La seule chose moins présente dans le film, et regrettable, est la place faite à l'eau. Très intéressant dans le roman cet aspect. Par hasard, le film s'arrête exactement là où j'en étais de ma lecture. J'ai donc eu envie d'y revenir. Et je l'ai terminé !

Et pour cette deuxième partie, on croise un peu plus d'action mais ce qui m'avait rebutée était forcément toujours là ! Nouvelle sensation : il me semble que les scènes d'action qui auraient méritées suspense et développement (comme le premier chevauchement du ver par Paul dont j'attendais beaucoup) sont beaucoup moins détaillées que les circonvolutions intérieures qui, certes, apportent de la profondeur aux personnages mais nous perdent au niveau du rythme, encore...
Enfin, j'ai pu mettre des mots à la fin sur ce qui m'agaçait : c'est trop prophétique, beaucoup trop religieux finalement : le sauveur, les prophéties, les croyances, les visions, les sacrifiés etc. Certaines phrases font très bibliques dans leur tournure. Cela m'a sauté aux yeux dans cette phrase : "Et Paul vit qu'ils avaient peur, maintenant." Et bien moi, Paul Le sauveur m'a agacée.

Je suis contente de pouvoir dire que je l'ai lu, je peux participer au débat mais franchement, qu'est-ce que j'ai souffert ! Quel dommage que ce style, cette lenteur dans le récit ait gâché le concept qui avait vraiment un très beau potentiel !

PS : je n'ai pas encore lu les appendices en fin de roman. Peut-être sont-ils intéressants. A voir...

~ challenge BBC
~ challenge XXe
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Dune de Franck Herbert est considéré comme un pilliers de la SF par beaucoup de personne. La construction de son univers est riche en détail, qui avec les annexes à la fin du livre l'étend encore plus. La construction et évolution de chaques personnages du livre sont intéressantes à observer. Les intrigues politiques sont aussi particulièrement captivantes à suivre. La pensée écologiste de se livre m'as aussi fait réfléchir sur notre façon de voir certaine choses.
Cependant l'écriture de Herbert est , pour ma part, trop emplie de philosophie. A n'en point douté celà plaira à beaucoup de monde, mais pas à moi. le livre m'as souvent demander de le poser et réfléchir au sens de la phrase que je venais de lire, pour pouvoir la comprendre. Par moment également, les phrases utiliser sont très alambiqué rendant ma lecture plus lente et complexe. Malgré tout ça je comprend que les gens puisse l'aimer pour ça richesse d'écriture.

Pour conclure je dirai que la lecture de Dune m'as enrichie et à su me faire voyager vers un autre monde.
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Ayant lu le livre du fils de Franck Herbert et l'ayant adoré, je me suis dis que j'allais forcément aimé le livre du père. Euh comment dire que j'ai été très très surprise de la plume qui est la par moment très lourde. Mais je me suis accroché et j'ai quand même fini par le lire en entier.

Beaucoup de sujets abordés comme les coups d'état, les trahisons, l'écologie, du coup il faut vraiment rester concentré pour lire ce tome 1. Et pour les personnages je dirais pas très attachant pour ma part mais la fin du livre est tellement énigmatique qu'évidement qu'il me tarde de lire la suite de ce tome.



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Après m'être initié avec réjouissance à la SF avec Isaac Asimov et le cycle Fondation, je me suis laissé séduire par la nouvelle édition du premier tome de Dune de Franck Herbert que je trouve très belle tout en orange fluo, ainsi que par les commentaires élogieux de mon libraire sur cet univers aride de la planète Arrakis au coeur de savantes et barbares machinations politiques.

Il m'a fallu une centaine de pages environ pour vraiment rentré dans le livre, m'imprégner de son univers et m'approprier son vocabulaire spécifique, ses noms de personnages, de tribus et noms d'ustensiles en tout genre. Enfin, je commence à prendre plaisir à la lecture et à la découverte de ce monde dur, aride, sanguinaire et cruel, convoité pour son épice, redouté par ses vers géants, ses tempêtes et son climat hostile. Je suis fasciné par cette imagination et par le mode de vie des Fremen et leur capacité à s'adapter aux contraintes de cette planète, au manque d'eau. On sent assez vite la naissance d'un héros auquel on va s'attacher et pour lequel on frémit à chaque risque encouru.
Même si le style littéraire est parfois confus, notamment dans les dialogues à plusieurs personnages, je suis absorbé par le thème, et la nouveauté et la richesse de ce monde que je découvre.

Cependant, j'ai ressenti un point de bascule autour de la page 600 et la cérémonie de l'eau de vie. A partir de ce moment, je trouve que le livre est trop empreint de surnaturalité et je décroche petit à petit. Passé l'émerveillement de la découverte d'Arrakis, je ne vois plus que la violence dans le livre, et le manque de finesse dans le traitement psychologique des personnages me saute aux yeux et me dérange beaucoup. Paul est voué à devenir le Kwisatz Haderach, cela ne fait aucun doute. Il fait preuve d'une autorité et d'une force de conviction inébranlables, son personnage en devient bien trop caricatural. Et il en est de même pour tous les autres qui manquent cruellement de nuances. le traitement de l'histoire d'amour entre Paul et Chami est presque ridicule, et la rivalité mère - belle fille aurait mérité un travail un bien plus sérieux. de surcroît, la qualité littéraire n'est pas au rendez-vous. Je m'ennuie de plus en plus dans ce livre qui n'est fait plus que d'action et de combats.

Ce livre est souvent présenté comme une référence de la SF, ce que je conçois parfaitement par l'ampleur, la richesse et la qualité des mondes décrits, des rites et coutumes des différentes tribus, des manoeuvres politiques. On est loin cependant d'un chef d'oeuvre littéraire. L'écriture n'est pas assez fine, et les personnages bien trop caricaturaux manquent de profondeur et de subtilité. Je suis en définitive assez déçu par le livre qui ne me donne pas envie de poursuivre la série, ni de voir le film récemment sortie. Je recommande toute fois ce roman plutôt à un public jeune ou aux fans du genre et d'action/aventure.
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