Une religion exige nombre de connexités dichotomiques.
Des croyants et des incroyants. Ceux qui connaissent les mystères et ceux qui seulement les craignent. L'initié et le profane. Elle exige à la fois un dieu et un diable.
L'absolu et la relativité. Ce qui est informe (quoique en cours de formation) et ce qui est formé.
Il faut comprendre que la paix est une affaire interne. Elle doit être une autodiscipline, tant pour l'individu que pour la civilisation tout entière. Elle doit venir de l'intérieur. Si l'on instaure un pouvoir extérieur pour imposer la paix, ce pouvoir ne pourra que devenir de plus en plus contraignant. Il n'y a pas d'alternative.
Il en résultera inéluctablement une explosion, un cataclysme et le chaos. Ainsi va notre univers. Lorsque l'on crée deux forces contraires, l'une doit écraser nécessairement l'autre, à moins que ces deux forces ne soient maintenues dans un délicat équilibre.
L'être humain fonctionne à partir de complexes exigences de supériorité, cherchant à s'affirmer au travers d'un rituel, insistant sur un besoin rationnel d'apprendre, s'efforçant d'atteindre des buts qu'il s'est fixés lui-même, manipulant son environnement tandis qu'il nie ses propres facultés d'adaptation, jamais pleinement satisfaites.
Les dieux sont fabriqués, pas engendrés !
C'est notre seul absolu : les choses changent.
Supposons qu’il y ait des créatures pensantes prisonnières dans le
plan de ce mur et qu’elles aient vu l’ombre de ma main. Un génie parmi elles pourrait-il visualiser la forme qui a projeté cette ombre, une forme apparue d’une dimension extérieure à la sienne?
Ceci a commence, a eu un commencement. C'est l'autre signification de la découverte. Cela signifie mettre à jour ce qui a été, ce qui est sans commencement et sans fin. Nous nous abusons nous-mêmes, comprenez-vous? Nous découpons un segment d'éternellement et nous déclarons : "Vous voyez! C'est ici que cela a commencé, et c'est ici que cela se termine!" Mais ce n'est que l'expression de notre étroit point de vue.
C'est à travers la mort que l'on connait la vie .
Le fait qu’il existe un nom pour désigner une chose ne signifie pas que cette chose existe.
L’enseignant qui n’apprend pas de son élève n’enseigne pas. L’élève qui ricane face au savoir vrai de son professeur est comme celui qui choisit les grappes vertes et dédaigne le doux fruit de la vigne qui a pu prendre le temps de parvenir à maturité.