Beechwood, maison inhabitée et particulièrement sinistre, est le centre d'événements aussi violents qu'étranges depuis qu'un suicide collectif y a eu lieu peu de temps auparavant. Les hordes maléfiques du Sombre émanent de la maison désaffectée et Londres sera le siège de carnages et de combats particulièrement violents.
James Herbert nous décrit le combat entre les puissances de la Lumière et des Ténèbres, autrement dit, la lutte entre le Bien et le Mal. Thème repris dans quasiment tout livre d'épouvante qui se respecte. L'auteur s'amuse à faire valser les personnages, qui s'évaporent à peine arrivés, ce qui peut légèrement perturber le lecteur, qui ne risque pas d'avoir le temps de s'attacher à l'un ou l'autre, mais l'incarnation du Mal que représente
le Sombre ne fait pas dans la dentelle.
Tout comme l'auteur, du reste. Amateurs de gore, ce livre est fait pour vous mais pas que... Herbert sait entretenir le suspense avec brio et il ne s'en prive pas.
Un livre qui se dévore, le grand frisson nous attend au fil des pages.