Les aventures de Tintin, tome 1 : Tintin au pays des Soviets

Le premier album de Tintin, qui n'a vraiment, mais vraiment rien avoir avec les autres.
Dans cet album en noir et blanc, que ce soit le dessin ou le scénario, tout est moins bon que les albums qui paraitront par la suite.
On a ici un Tintin qui se rapproche beaucoup du cartoon, il résiste à une explosion, il coupe un arbre avec un canif, il bat tous les ennemis qu'il rencontre sans peine...
J'ai lu cet album dans ma quête de relire tous mes anciens Tintin et Astérix, et si je peux reconnaitre un certains intérêt pour le coté historique de l'album, cela s'arrête la. Ce premier album de Tintin est pour moi de loin le moins bon.

En cette année de relecture de l'oeuvre d'Hergé, je ne pouvais pas passer à côté de ce tout premier volume des aventures de Tintin, que je n'avais encore jamais lu ... et qui était disponible dans les bacs de BD Jeunesse de ma médiathèque ...

Vu la qualité des dessins, la fausse naïveté de certain passage, je ne suis pas certaine que les enfants d'aujourd'hui sont très sensibles à ce volume ... 

Mais rétrospectivement, j'ai trouvé que Hergé avait écrit un de ses opus les plus politiques :  la traque incessante du Guépéou qui ne souhaite pas qu'un journaliste belge découvre la face cachée du socialisme, les usines-décors, la réquisition des récoltes, l'exil des opposants et leur abandon ou assassinat au milieu de nulle part ... tout ce qui fut révélé dans les années 70 était déjà présent dans cet ouvrage écrit en 1929 par un auteur d'à peine 21 ans !  

On y trouve également beaucoup d'explosions, de moyens de transport qui se mettent heureusement à la disposition de notre héros sitôt le précédent en panne ... du vrai JAmes Bond / Jack Bauer avant l'heure ... sans que le héros n'utilise autre chose que ses poings et de sa ruse pour venir à bout de tous ses ennemis. 
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Difficile d'être véritablement objective à notre époque en ce qui concerne ce premier tome des aventures de Tintin.
Je termine ce tome avec un sentiment de n'importe quoi, histoire qui part vraiment dans tous les sens, le héros qui évite la mort à chaque page, une racisme sous entendu ou non... bref assez loi des aventures qui ont suivi. Mais bon dans les anneés1930 peut être que cela était très suivi et apprécié des lecteurs. Il n'en reste pas moins intéressant de lire ce tome là afin de voir l'évolution qu'a pu subir notre célèbre reporter.

Fan de Tintin, j'avais lu, grâce à Masse critique "Le mystère Tintin : Les raisons d'un succès universel" et cela m'avait donné envie de les relire.
Tintin au pays des soviets était le seul (avec" L'Alph art") que je n'avais jamais lu : le noir et blanc et cet air d'inachevé ne me donnaient pas envie....
J'ai tenté...et effectivement, je n'ai pas aimé.
Pas aimé l'histoire, car en fait il n'y en a pas !
Pas aimé le trait, trop approximatif, grossier et les personnages se ressemblent tous.
Pas aimé le côté caricatural des soviétiques et du communisme, trop exagéré.
Pas aimé les attitudes et comportements parfois violents de Tintin.

Ce qui est intéressant, c'est de repérer des indices de ce qui sera un succès plus tard, de ce qui fera l'essence de Tintin. Bref, c'est plus à lire comme un sujet d'étude !

Quand j'étais à l'école primaire, j'ai découvert les Aventures de Tintin grâce au tome Les Sept boules de cristal. J'ai immédiatement adoré et j'ai commencé la collection. Mais ce premier tome ne m'inspirait pas trop, les dessins grossiers et en noir en blanc ne m'attirait pas alors je ne l'avais jamais lu. Avec du recul, je trouve ça dommage d'avoir fait l'impasse, alors je me rattrape aujourd'hui…

Dans ce premier tome des Aventures de Tintin, nous faisons la connaissance d'une jeune reporter belge et de son fidèle acolyte, Milou. le journal qui l'emploie (le petit XXe) le charge de se rendre en URSS, en pleine guerre froide, pour faire une sorte d'état de situation du pays. Mais comme on peut s'en douter, les soviétiques de l'époque n'étaient pas des tendres. Ni entre eux, ni avec les étrangers, encore moins avec les journalistes étrangers. Tintin se retrouve donc dans une situation très délicate puisqu'il est déterminé à accomplir sa mission, tout en devant échapper aux divers attaques des soviétiques. le jeune reporter va donc aller d'aventures en aventures tout en sillonnant les routes de la Russie communiste, direction Moscou!

J'ai bien aimé le fond de l'histoire. C'est-à-dire qu'au travers de cette bande-dessinée, on sent bien qu'Hergé veut dénoncer les abus et l'oppression exercée par les dirigeants de l'URSS, et il s'y prend très bien car Tintin se retrouve à plusieurs reprises dans des situations où sa vie et sa liberté sont en jeux. J'ai aussi apprécié le fait que le reporter passe par Berlin, qui connaissait aussi une situation délicate à cette époque, avant d'arriver en Russie.

Mais il y a une chose qui m'a principalement dérangé. Je ne parle pas des dessins. Car même s'ils sont, c'est vrai, assez grossièrement tracés et non colorés, ce n'est pas si rédhibitoire. Après tout, on a tous déjà lu une bande-dessinée où les dessins étaient mauvais.
Donc, la chose qui m'a un peu dérangé, c'est que le récit, dans sa globalité, est assez confus. On passe d'une action à l'autre sans séparation. Tout est un peu mélangé. Les actions, même si elles sont éloignées dans le temps, s'enchaînent sans aucunes pauses et parfois j'ai eu du mal à m'y retrouver.

Il y a une autre petite chose qui m'a gênée pendant ma lecture : il y a beaucoup trop de répétitions. Tintin est sur la route – il est arrêté – il est jeté en prison – il s'évade. Rebelote. Rerebelote. Etc. Les différentes étapes du récit sont toutes fait sur le même moule et au bout d'un moment on se lasse un peu. Surtout que souvent, l'échappatoire de Tintin est tiré par les cheveux. Par exemple, à un moment il est en prison. Sa geôle est au fond d'un étang, et OH! miracle, il y a un scaphandre posé au fond de sa cellule. Quel sacré veinard!
Et surtout, à plusieurs reprises, Tintin se transforme un peu en McGyver belge. Il bricole, répare et cela fonctionne à chaque fois. Cela enlève toutes traces de suspens.
Les dialogues m'ont aussi semblé un peu maladroit à plusieurs reprises.

En bref, j'ai trouvé la lecture de ce premier tome très intéressante. On y découvre les débuts du duo Tintin & Milou et cela permet de se rendre compte de l'énorme évolution de ces deux personnages, tant au niveau des graphismes que des dialogues. Même si cette lecture ne m'a pas convaincue, je suis quand même contente d'avoir lu ce tome. Et à vrai dire, je m'attendais à une plus grande déception. Je pensais ne pas accrocher du tout, mais au final, on se prend quand même d'affection pour le jeune reporter et on a hâte de l'accompagner dans toutes ses prochaines aventures.

Je vous conseille ce tome, si vous ne l'avez pas lu, rien que pour faire un parallèle avec les tomes suivants et vous rendre compte de l'immense évolution des personnages.
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On éprouve une certaine jubilation quand on tient entre ses mains le tout premier album de Tintin, qui pour ma part a toujours été l'aventurier par excellence, sans pour autant que je me prenne la tête à dédier une place prépondérante aux BD à son effigie en haut de mon étagère, à la meilleure place pour qu'elles soient bien visibles. On devient néanmoins un peu plus sceptique quand on découvre enfin ce que recèle le bouquin.

Certaines situations sont à la frontière entre le ridicule et le comique involontaire, je fais entre autres référence à la fameuse scène du scaphandre dans la prison qui je pense nous aura tous décroché un sourire sincère. Alors quand la première séquence improbable pointe le bout de son nez, on se dit que ce n'est pas grave, ça reste fun et puis tant que ça ne gâche pas toute l'oeuvre, à quoi bon chipoter ? Cependant quand on en enchaîne une dizaine en 140 pages on se met à gueuler tout en pleurant des larmes de sang.

Tout cet amateurisme couronné de surcroît par des dessins affreusement abominables au début du tome, presque illisibles. On notera tout de même l'effort procuré sur ces mêmes coups de crayon entre l'introduction et le dénouement. Pour parler du récit en lui-même, rien de bien grandiloquent. J'étais tout de même surpris d'y déceler une critique corrosive de l'URSS dans une BD pour enfants, et j'insiste sur cela, car en lisant certaines critiques j'ai l'impression que certains oublient à quel public sont destinés les Tintin. Ne tentez pas d'y percevoir un essai ou un traité sur les méfaits du bolchévisme, voyez-y seulement une plainte enfantine assumée prenant tout son effet acerbe.

Pas de quoi casser trois pattes à un canard pour un premier opus, Hergé façonne son univers lentement mais sûrement, et y met du coeur, ce qui se ressent instantanément. Une petite fresque gentillette de brouillons et de tentatives remplie de bonne volonté pour parvenir à prospérer et nous proposer cette grande saga telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ce premier tome se consomme plus en y réfléchissant comme un souvenir rayonnant plutôt que comme une véritable épopée Tintinesque.

Lien : http://www.senscritique.com/..

Cette première aventure de Tintin (en noir et blanc) devrait plutôt être considérée comme une forme d'ébauche, un premier essai d'Hergé avant d'arriver à "Tintin au Congo" et "Tintin en Amérique", dont la forme est plus proche des aventures qui suivront. Les dessins sont plus simplistes et l'humour plus enfantin. Finalement, seul le fait qu'il s'agisse de la première aventure du reporter rend ce livre intéressant par rapport au reste de la série. Cela ne signifie pas que tout est à jeter, bien au contraire. C'est juste que ce livre est très différent des autres tomes de la série des "aventures de Tintin".

C'est la toute première apparition de Tintin et Milou, en 1929, dans le supplément pour la jeunesse du journal "Le Petit Vingtième", très ancré à droite et farouchement anticommuniste. le reporter est envoyé en Russie pour réaliser un reportage sur les réalités du régime stalinien. La Guépéou, police politique soviétique, cherche à l'éliminer par tous les moyens, ce qui provoque de très (trop) nombreuses péripéties. Ce que voit Tintin, c'est une dictature qui appauvrit les citoyens, fait régner la terreur et n'a strictement rien à voir avec la démocratie. Il faut reconnaître que ces observations n'étaient pas fausses; mais la présentation qui en est faite semble aujourd'hui simpliste et caricaturale. Il ne faut pas oublier que, à titre personnel, Hergé était alors très à droite dans l'échiquier politique belge (par la suite, il évoluera vers des positions plus modérées). En tout cas, cet album ne mérite pas de passer à la postérité, si ce n'est comme démarrage de la série des Tintin…
A noter que, à l'époque (lointaine) de ma jeunesse, cet album n'était pas commercialisé (avec des motivations "politiquement correctes" ?). C'est pourquoi je ne l'ai découvert que tardivement.

J'adore ce livre!

Les Aventures de Tintin font partie des plus célèbres bandes dessinées.
Tintin est un jeune reporter belge accompagné de son compagnon à quatre pattes, Milou. Il se trouve mêlé à des tas d'aventures toutes aussi compliquées les unes que les autres et en sort toujours vainqueur. Dans ses différentes aventures, il est accompagné par :
Le capitaine Haddock, un commandant de marine qui a tendance à boire un peu plus que de raison,
Du Professeur Tournesol, physicien tête-en-l'air et dur d'oreille,
Des Dupond et Dupont, deux détectives empotés,
Du général Alcazar, de la Castafiore, de Séraphin Lampion, de Nestor, de Tchang, de Rastapopoulos et j'en passe.
Profitez, si vous le pouvez, pour visiter le château de Cheverny, c'est un incontournable dans l'histoire de Tintin et de Moulinsart
Livre de lecture pour enfant, pour ados, pas sûr !!
En tout cas, je vous les conseille vivement et bonne lecture.
J'ai adoré et je suis fan.