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sur 875 notes
La première BD de tintin que je lis. Milou est très présent et très marrant, mais dans l'ensemble je n'ai pas été très conquise. J'en lirai toutefois d'autres pour me faire un véritable avis.
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Mon mari acheté cette BD par nostalgie: quand il était petit, il avait l'album en noir et blanc. Cet album colorisé est le dernier de la série, indispensable à tout Tintinophile... car oui, dans sa version originale, il s'agissait du tout premier tome de Tintin. Me voilà donc décidée à le lire!

La couleur donne du peps, de la vie à l'histoire. Les tons pastels et le respect des couleurs de la Russie de l'époque sont un plus. Ca donne un coup de jeunesse et permet à la jeune génération de découvrir ce premier album. Cependant, il faut rester réaliste, cette histoire en elle-même n'est pas vraiment du grand Tintin! C'est le premier tome. Hergé nous présente son personnage et les prémices du futur talent d'Hergé sont bien présents. Mais, l'histoire est simpliste, sans réel scénario: Tintin, notre reporter un peu trop curieux vit des péripéties et se sort un peu trop facilement de toutes les mauvaises situations dans lesquelles il tombe, et souvent de manière bien ridicule...ce qui rend l'histoire trop improbable...surtout à l'heure du régime communiste, ce régime contre lequel une réelle propagande est menée au travers de cet album. Ceci dit, le scénario est sans doute décousu au vu de sa publication initiale: dans un supplément à une revue, nommé "Le Petit Vingtième", à partir de 1929. Les traits des dessins sont trop simples et hâtifs, même si une certaine dynamique s'en dégage.

Vous l'aurez compris, cette BD, même si elle n'est pas parfaite, donne naissance à la ligne de conduite que prendra Hergé et à des personnages qui deviendront légendaires.
Lien : http://lecoindeslecturespart..
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Evènement médiatique s'il en est au début de l'année 2017, la première publication de Tintin aux pays des soviets après mise en couleurs justifie-t-elle enthousiasme et félicitée, comme certains ont bien voulu le laisser entendre ?

J'avoue que j'y suis allé un peu (beaucoup) à reculons.

D'abord, car je suis l'heureux possesseur de l'édition de 1973 (Archives Hergé) mentionné dans le pitch, qui était certes en noir et blanc mais qui avait l'avantage de proposer les versions originales des trois premiers albums du petit reporter mais aussi, en ouverture, la vingtaine de planches des aventures de Totor, C.P. des hannetons, l'"ancêtre" de Tintin.

Ensuite, parce que je dois bien avouer que Tintin au pays des soviets est une oeuvre de jeunesse d'Hergé (il n'avait que 21 ans lorsqu'il l'a créée), qui a très, très mal vieilli : dessin, intrigue, le fond et la forme pêchent gravement; même si, selon la sagesse populaire, il faut bien que jeunesse se passe et c'est en forgeant qu'on devient forgeron !

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Georges Remi (dit Hergé, pseudo formé à partir des initiales « R » de son nom et « G » de son prénom) né le 22 mai 1907 à Etterbeek et mort le 3 mars 1983 à Woluwe-Saint-Lambert, est un auteur belge de bande dessinée internationalement connu pour Les Aventures de Tintin.

Celles-ci débutent le 10 janvier 1929 dans un supplément du journal destiné à la jeunesse, le Petit Vingtième. Hergé, qui est l'un des premiers auteurs francophones à reprendre le style américain de la bande dessinée à bulles, est souvent considéré comme « le père de la bande dessinée européenne. » Tintin au pays des Soviets résulte du choix de sa direction, profondément anticommuniste, d'envoyer Tintin en Russie soviétique, mais ne pouvant se rendre sur les lieux de pérégrination de son personnage, Hergé s'inspire pour son histoire d'une source unique : le livre Moscou sans voiles, paru sous la plume de Joseph Douillet en 1928.

L'album en Noir & Blanc à l'origine, vient de reparaître colorisé et bénéficie d'une large promotion marketing, dans la foulée de la très belle et complète exposition consacrée à Hergé au Grand Palais à Paris. A l'achat, le magasin vous offre l'album dans un sac dédié, futur objet collector très certainement.

Qu'on ne se méprenne pas, Tintin au pays des Soviets est loin d'être un chef-d'oeuvre et s'il en est qui n'ont jamais lu d'album du reporter à houppette, ce n'est pas avec celui-ci qu'il faudra commencer au risque d'être bien déçu. Cette première aventure n'est qu'un brouillon de piètre qualité. Techniquement parlant, le dessin est grossier, le lettrage affreux ; Tintin n'est encore qu'une ébauche, un personnage en gestation, dans certaines cases il est quasi méconnaissable, l'horrible étant atteint en bas de la page 29, où il ressemble à un travesti la bouche en coeur…

La pagination extravagante de l'album (137 pages quand d'habitude il n'y en a que 62) s'explique par la taille monstrueuse des cases. Enfin, le scénario est franchement épouvantable, enchainant des séquences abracadabrantes.

Je peux critiquer car je suis un grand fan des aventures de Tintin, certainement mon héros de bande dessinée préféré – le premier lu, ceci expliquant cela. En conséquence je prends cet album comme un « document » à valeur historique dans l'oeuvre d'Hergé et c'est en cela, mais seulement ainsi qu'il est important.

Quant à la colorisation, la nouveauté de cette édition, je n'en pense pas grand-chose en vérité ! le Noir & Blanc avait un avantage, il assurait une certaine cohésion à l'ensemble, un dessin laid et épais dans deux couleurs lui allant bien au teint. La couleur, ici, adoucit l'ensemble mais à mon avis, fait ressortir les faiblesses du dessin… alors ?

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Belle opération marketing ! Un peu de sous en plus.
Franchement, cet album ne sert à rien.
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Je viens de découvrir la toute première aventure de Tintin : "Tintin au pays des soviets" (dont je tiens à préciser que j'ignorais son existence il y a un voire deux ans).

Tout comme pour "Tintin au Congo", que j'ai découvert avant cet album, cette aventure du petit reporter bruxellois se rythme par une série de péripéties. Pour faire court, Tintin et Milou enchaînent les accidents, les pannes de voitures / avions, les bagarres contre le Guépéou et leurs essais sans succès de nuire et de stopper nos deux héros dans leur voyage dans la'URSS de Staline, ... Si bien que Tintin devient à mes yeux un Macgyver avant l'heure.
Ce qui est intéressant, tout au long de cet album, est de constater les signatures de l'auteur "Hergé" et de se rendre compte au fur et à mesure de notre lecture qu'elles étaient les différentes parties publiées au fur et à mesure dans le journal. On se rend vite compte qu'à chaque fois, un numéro équivaut à une péripétie. Cependant, ce n'est qu'une déduction qui peut très vite tomber à l'eau.

Ensuite, j'ai trouvé très étonnant et intéressant l'évolution du style et des traits de Tintin tout au long de cet album. Si on regarde Tintin sur la première planche de l'album et Tintin lors des dernières planches, ce n'est pas le même. le trait au départ est plus gros, tandis qu'à la fin de l'album, Tintin ressemble davantage au Tintin que nous connaîtrons dans les albums suivants, et le style est moins grossier.

Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis amusée de certaines expressions de Milou. Ce sont des expressions que j'entendais dans la bouche de mes grands-parents, qui me font penser à de l'argot, comme par exemple : "Quand va-t-on boulotter ?" ; "Kekseksa ? "...

Enfin, cet album, au-delà de ces multiples péripéties, est profondément anti-bolchévique et contre le gouvernement soviétique. C'est très surprenant de voir que l'auteur se base que sur un livre pour construire sa vision d'une URSS qu'il n'a jamais visité pour en faire sa critique négative. Cela me donne un semblant d'idées sur ce qu'était la pensée de l'époque à l'égard du gouvernement soviétique en Russie.

Cette lecture fut assez intéressante, bien que les péripéties qui s'enchaînent soient abracadabrantes. J'ai bien aimé voir l'évolution et la recherche du style de l'auteur tout au long de l'album.
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Je ne connaissais pas du tout l'existence de cet ouvrage et en sachant qu'il s'agissait du tome 1 des aventures de Tintin j'ai voulu le lire. Et ce fut une déception. La trame de l'histoire n'est pas assez structuré à mon gout et il n'y a pas vraiment de but. J'ai trouvé le livre assez long et répétitif.
Cependant j'ai trouvé un charme aux dessins qui sont en noir et blanc, ils nous montrent les premières esquisse de Tintin qui ne ressemble pas exactement à celui que nous connaissons.
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Cette BD ne vaut que du point de vue 'historique'. Sinon, ce n'est qu'une suite de situations plus improbables les unes que les autres, avec un 'scénario' quasi inexistant. Milou s'y avère plus intelligent ( ou moins bête) que Tintin . On se lasse très vite de tout cela et même les dessins, à la limite du bâclé, finissent par devenir agaçants....
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Hergé avait déclenché la grosse artillerie contre les Soviets. C'est vraiment drôle. Bien écrit en tout cas, pas une faute de français. Sur 140 pages, Milou aura eu faim tout le temps, même pas un os, il voit des rats partout, il n'aura durant son périple rencontré aucun congénère russe ..

L'intérêt pour moi de cette BD de 1930, après réflexion, est ce dessin formidable, magistral de Hergé, ce coup de crayon magique qui nous dit pratiquement tout et quand il peut se passer de bulles (américaines), il semble même y prendre un plaisir certain. Les séquences s'enchaînent ne nous laissant aucun répit, montrent la variation d'une action rocambolesque, folle, le ce qu'il faut à minima pour susciter le rire et le désopilant. Je reviens juste sur les bulles pour dire que ce sont des réels commentaires ou des vraies légendes qui ne compensent pas les limites de l'image mais qui viennent là à chaque fois titrer la scène, l'étiqueter comme un artiste fait de son tableau.

La BD ici est donc faite pour des enfants, il faut que les autres, les adultes, en fassent une autre lecture du coup. L'impression que ça me laisse est que Hergé n'est pas allé en Russie soviétique pour anticiper sur les pas de Tintin et Milou, c'est du savoir livresque qui inspire l'auteur qui a vu qu'il y avait cent fois matière chez ces Soviets à s'amuser dans un superbe délire.

Après vérification, Hergé n'est pas allé en Russie soviétique. Mais je ne doute pas une seconde que s'il y était allé, il nous aurait ramené des plans superbes, en couleur c'eût été mieux, ces couleurs d'uniforme dans la neige, ces paysages russes infestés de toutes ces fausses barbes qui jonchent le récit et qui n'ont que ça à faire, semble-t-il, que de contrarier le visiteur pour ne pas qu'il emporte avec lui une miette de ce cauchemar à grande échelle que vivent les russes. Hergé se fait un malin plaisir de destroyer tous ces faux nez du début à la fin. Lui aussi il prend des coups, mais on finit par s'habituer quand il joue avec la mort qui est au bout de chaque page et dont il se sort miraculeusement . Quant à Milou qui ressort tout cramé quand ce n'est pas d'une cheminée, c'est d'une poudrière où il circulait cigare au bec ! il vit encore. On ne sait pas où Tintin a trouvé ces bandelettes pour panser le pauvre Milou, comme on ne sait jamais d'où il extrait tous ces accessoires pour se tirer des plus fâcheuses situations, mais vraiment peu importe, c'est vraiment un reporter super organisé qui avait sans doute tout prévu. C'est du délire total et pourtant ce que retiennent les "fins" observateurs bien au chaud à la maison, c'est de la propagande anticommuniste de la pire espèce ! Alors, aux artistes, aux écrivains occidentaux qui ont vu de visu et qui se sont tus, je préfère encore ce délire de Hergé qui n'a pas vu de visu et qui semble plus près de la vérité et de l'humanité ..

Et puis faire rire l'enfant à gorge déployée, ce n'est déjà pas si mal ..
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J'adore ce livre car c'est le tout premier Tintin en noir et blanc avec énormément de mésaventures et les dessins sont très bien faits par rapport à sa date d'apparition.
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