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Suite des aventures de Bois-Maury et de son fidèle écuyer, Olivier. Ce second tome est bien meilleur au niveau de la cohérence historique, dès le premier plan on découvre «la motte castrale» ancêtre des forteresses, construite en bois, la motte castrale correspond plus à l'époque relater dans cette BD, le château fort tel qu'on l'imagine apparaîtra plus tard en Europe.

Les couleurs piquent un peu moins les yeux, le premier tome était limite sur ce point.

Seul bémol, le scénario, qui est pour le moins compliqué à suivre (pour être gentil). Mais comme il paraît que les albums suivants sont meilleurs, je vais avancer dans cette série qui est malgré de nombreux défauts agréables à lire.
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Dans ce tome 2 intitulé "Eloïse de Montgri", nous commençons avec un château se fait attaquer par une bande de malandrins menés par un berger sans visage (en pénétrant dans le château en s'accrochant en dessous des moutons qu'il mène : remember l'"Odyssée" ^^). le fils du seigneur pourtant en plein coeur de la mêlée s'en sort grâce un brave parmi les braves (dont nous ne connaîtrons ni le nom ni le visage), alors que châtelain et châtelaine pourtant bien à l'abri de leur donjon meurent salement (admettons). L'héritier de la seigneurie rameute ses paysans pour reprendre son château et réclamer vengeance contre le berger sans visage et sa troupe (qui ont thésaurisé plusieurs années de pillage alors qu'ils vivent comme des hommes des bois : admettons). Et c'est là qu'arrivent Aymar de Bois-Maury, son écuyer Olivier et la mystérieuse aristocrate catalane Eloïse de Montgri. Cette dernière semble avoir un compte à régler avec le berger sans visage, et embarque l'antihéros éponyme de sa série dans sa quête de vengeance...
Comment Eloïse de Montgri connaît-elle Aymar ? OSEF ! Pourquoi se donne-t-elle à Aymar à part offrir aux lecteurs une scène de cul ? OSEF ! En quel honneur a-t-elle quitté son foyer pour avoir la peau d'un inconnu ? OSEF ! Pourquoi on s'appesantit sur des miséreux qui pour survivre pillent d'autres miséreux alors que cela n'amène rien à l'intrigue principale ? OSEF ! Pourquoi consacre-t-on une trentaine de cases à un vieux fou et sa poule stérile à part amener un comic relief malvenu ? OSEF ! On devine une sombre histoire d'amour déçu et de vengeance familiale, mais malgré un flashback et un long phylactère d'explication on ne saura finalement fichtre rien du fin mot de l'affaire tellement c'est mal raconté... Je suis étonné qu'un éditeur ait oser sortir sans correction et sans révision une histoire aussi bancale, tellement bancale que finalement elle ne parvient pas à tenir debout...
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Ces temps étaient cruels et durs... il semble que le moyen-âge fut une sorte de régression, avec ses châteaux forts aux étroites meurtrières, et la pauvreté endémique d' un petit peuple soumis au servage.
Dans les campagnes et les forêts, rôdent pillards et brigands avides de rapines.
Aymard de Boy-Maury, dans son errance, va affronter une bande particulièrement féroce. Il va recevoir l'aide de Éloïse de Mongri, jeune et mystérieuse diane chasseresse.
Un bel opus d'une série menée avec grand talent par messire Huppen (Hermann).
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Deuxième expérience donc avec Les tours de Bois-Maury, malheureusement pas plus concluante qu'avec le premier tome. Certes, les couleurs sont un peu moins "bozo le clown" que dans le premier tome (mais elles le sont encore), et certes, il y a quelques bonnes idées et bonnes trouvailles, comme l'attaque du château en se mêlant au troupeau de moutons, ou le personnage du vieux qui veut à tout prix sauver sa poule, que pour ma part j'ai trouvé sympathique et de bon aloi.
Mais diable, où est la trame générale ? Au bout de combien de tomes Aymar va-t-il commencer à se préoccuper de récupérer ses fameuses tours ? Cela va-t-il être juste une suite d'épisodes sans lien les uns avec les autres ?
Et alors le pire, c'est l'enchaînement narratif entre les dessins : qu'est-ce que c'est confus ! Qu'est-ce que c'est foutraque ! Combien de fois faut-il retourner plusieurs cases en arrière pour être sûr d'avoir bien compris, et sans même l'assurance d'y parvenir au bout du compte.
Hermann est un bon dessinateur dans l'absolu, bien sûr, et il m'est arrivé à plusieurs reprises de rester scotché sur une case en me disant : "waw, ce dessin a de la gueule !"... Mais là où ça se gâte, c'est sur l'enchaînement logique entre les dessins successifs, et là, on est loin du compte. Or, c'est quand même sacrément important en BD.
J'ai lu ailleurs que la série allait en s'améliorant, je l'espère de tout coeur car j'en ai pris au moins jusqu'au tome 5 !
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Une bande de pillards parvient à s'emparer du château de Caulx en se mêlant à un troupeau de moutons. le seigneur, sa famille, ses soldats et ses serviteurs sont assassinés, le château et les habitations des paysans sont brûlés. En réchappe par miracle, son jeune fils, Basile de Caulx, qui, aidé d'une petite troupe de vilains, de la belle Eloïse de Montgri, sorte de Diane chasseresse errante et d'Aymar de Bois-Maury, se lance avec une témérité folle à la poursuite des pillards dans l'espoir de leur faire rendre gorge.
Ce deuxième tome de la grande saga moyenâgeuse d'Hermann continue à tenir ses promesses et à ravir ses lecteurs. le graphisme est magnifique, précis, soigné jusque dans ses plus infimes détails. Tout est rendu avec un souci de vérité historique et même les tournures de phrases et le vocabulaire semblent d'époque. le lecteur appréciera beaucoup le personnage atypique d'Eloïse. Guerrière implacable, femme à la beauté mystérieuse, elle se révèle une alliée formidable qui va guider manants et chevaliers dans cette aventure palpitante. Une très belle réussite.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Dans le pays De Caux, l'hiver est rude et les hommes en pâtissent. Et en son château, le seigneur voit d'un bon oeil l'arrivée ce troupeau de brebis grasses et de son berger qui lui offre deux de ses bêtes pour son hospitalité.
Oui mais voilà, cet étrange berger, dont personne au château n'a vu le visage qu'il cache sous une toison et un crâne de bouc, est en réalité le chef d'une troupe de brigands, et certaines de ses brebis, telles des grecs inspirés par un Ulysse maléfique, ne sont autres que des pillards et des assassins déguisés.
C'est sur ces terres, venus saluer le seigneur du lieu, que le chevalier de Bois-Maury et son écuyer vont rencontrer quelques paysans rescapés de l'incendie du château, l'héritier du trône De Caux qui avait pu s'enfuir à temps, et une énigmatique guerrière aragonaise qui semble ruminer une vengeance...

Nous voici encore dans un sombre Moyen-Âge, tout aussi implacable et brutal que celui dépeint par le premier tome de la série. Ici, en plus de montrer la perversité et la méchanceté qui se cache dans le coeur des hommes, Hermann présente la rudesse de la nature et de cet hiver qui emporte sans merci les plus fragiles. le dessin, toujours fidèle et cru, parle mieux que mille mots et tient une grande place dans l'élaboration de cette ambiance froide aux goûts de terre et d'acier.
Outre une histoire de vengeance assez peu loquace (la planche censée expliciter les motivations d'Éloïse de Montgris est peu claire de par la ressemblance des personnages masculins) mais sans concessions, c'est avec plaisir qu'on suit la survie des quelques rescapés De Caux durant ce rude hiver, et notamment du vieillard et de sa poule qui, en cette période de disette, attire toutes les convoitises... jusqu'aux premières jonquilles.
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C'est un album prenant, dur comme le gel qui fend la pierre au Moyen Age. Un temps où le rustique laisse peu de place à la pitié, où quelques fols croient encore aux vertus de la chevalerie. Herman dresse ici un beau tableau des brigandages d'hiver, la prise d'un petit castel et la vie dans un hameau qui se sent abandonné.
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