Lancaster vs York ou la guerre des Deux-Roses, une période houleuse de l'histoire d'Angleterre revisitée ici le temps d'un roman. Par le biais du roman historique, j'espérais aborder le sujet d'une manière divertissante et plus intime comme ce fut le cas avec la trilogie sur les Médicis de
Sarah Frydman. Peu importe le manque de rigueur historique tant que c'est vivant : je n'attends clairement pas la même chose d'un roman que d'un manuel.
Le problème majeur de ce roman vient de ce qu'il tient plus de la fiche Wikipédia, sans la concision et la clarté. Les évènements s'enchaînent les uns après les autres, ils sont limite balancés sous prétexte qu'ils ont eu lieu. Aucune psychologie, aucune émotion, aucune perception interne pour donner de l'épaisseur aux amours, aux trahisons et surtout aux enjeux. C'est une coquille vide constituées de faits. Les chapitres, d'environ une dizaine de pages, peuvent aussi bien relatés des périodes courtes d'un ou plusieurs mois comme longues d'une ou plusieurs années. D'où l'impression constante de survoler l'ensemble en vitesse accélérée. La profusion de protagonistes n'aident pas non plus à entrer dans le sujet et nous embrouille plus qu'autre chose.
Je pensais poursuivre avec les tomes sur le règne des Tudors mais étant donné le ressenti lors de cette lecture, je vais m'abstenir. Vraiment dommage.