Mathilde, Anne et Camille partagent leur solitude sur un îlot sauvage, non loin des côtes canadiennes, au pied d'un phare dont le gardien reste invisible. Comment sont-elles arrivées là ? le mystère reste entier. Pas de policier ni de détective pour découvrir la vérité, mais j'avais bien l'impression d'être au coeur d'un polar !
Pourtant, les premières pages auraient dû m'éclairer, mais j'ai avancé dans ma lecture sans résoudre cette énigme. Je me suis laissée séduire par la Poésie de ces tableaux. Paysages rudes, mer mouvante aux mille nuances, rochers dangereux, ombres et lumières, ciels changeants, silence et chuchotis.
Beaux portraits de femmes, Camille, aveugle et lumineuse cependant qui malgré (ou à cause de) sa cécité parvient à voir les petits riens qui font la beauté et le sel de la vie. Anne, femme libérée qui n'a pas hésité à abandonner mari et enfant pour vivre sa passion avec un écrivain, marié. Mathilde la fière, Mathilde la rebelle, qui se joue des convenances, toujours montrée du doigt.
Le narrateur plante le décor, raconte la vie d'Anne et de Camille et régulièrement donne la parole à Mathilde qui évoque son enfance, sa jeunesse, ses errances, sa rivalité avec Anne, puisqu'elles aimaient le même homme.
Et la fin m'a surprise ! Alors, j'ai repris le livre pour relire les premières pages…
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J'avoue avoir eu un peu de mal avec ce huit clos sur cette île, où il n'y a rien, sauf un phare.
J'ai eu du mal à accrocher avec les trois jeunes femmes, ce n'est pas inintéressant, loin de là mais ça ne m'a pas captivé plus que ça.
Je pense que je suis passée un peu à coté de ce roman.
Je mets trois étoiles, parce qu'il m'a tout de même intéressé, mais pas plus.
Je ne suis pas sure d'en garder un grand souvenir.
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Ce qui est intéressant dans ce livre est ce qui se passe sur l'île mais ça ne représente que 10% du contenu. le reste, des histoires de gens sans intérêt dont on oublie les noms aussitôt qu'on a tourné la page. Ce livre me tombe des mains vivement la fin pour passer à autre chose.
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