Challenge Nobel
Autant le dire tout de suite: quel ennui!
Siddharta, jeune brahmane, cherche sa voie: il abandonne sa famille pour essayer l'ascétisme, mais ce n'est pas à son goût. Voyons un peu le richesses de ce bas et méprisable monde: cela manque de noblesse spirituelle. Finalement , passeur sur le fleuve (un peu lourde, la métaphore? hélas...) pour atteindre la sagesse, tel est son destin.
Loin, très très loin des contes indiens et des légendes du bouddhisme: il ne reste qu'une édifiante leçon.
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Deuxième oeuvre de de Herman Hesse que je lis, et, malgré la réputation de classique et de chez-d'oeuvre, je n'accroche toujours pas. Est-ce parce que je ne connais pas le bouddhisme ? que j'ai peu de connaissances philosophiques et psychanalytiques ?
Peut-être oui, forcément. Peut-être aussi parce que je ne m'attendais pas à ça, je pensais lire un conte philosophique ou une fable dans un contexte merveilleux, du moins exotique. Or, le dépaysement n'est pas présent, l'Inde n'est qu'un décor très lointain, à part un fleuve et quelques manguiers, nous n'avons pas d'éléments de contexte ni de décor. Les personnages sont réduits à des rôles sociaux, des types, que l'on retrouve partout dans l'histoire : le prêtre, le travailler (marchand ou paysan)… Ce qui peut sembler surprenant, c'est qu'il n'y ait pas la troisième figure classique, celle du dirigeant politique, du guerrier.
Et le personnage ne m'a pas semblé intéressant, il s'analyse trop, en réfléchissant sur lui-même, ce qui exclut le lecteur qui ne suit pas le même cheminement introspectif que lui. Il ne nous laisse pas entrer dans ses pensées, ce qui empêche de ressentir de l'empathie pour lui. Au contraire, j'ai éprouvé plus d'émotion lorsque Kamala lui déclare à sa façon son amour, ou que Siddharta souffre du départ de son fils, des sentiments plus humains, plus classiques finalement.
J'ai donc trouvé ma lecture très longue, alors que les idées peuvent sembler assez simples : il faut se connaître soi-même, chacun doit se forger sa propre doctrine au lieu de suivre aveuglement un maître, les enfants quittent leurs parents, la nature nous apaise...
Sans avoir donc les clefs de lecture, je n'ai rien trouvé à quoi m'accrocher : pas de poésie de la nature, de sensualité dans les relations amoureuses, de chaleur dans les relations amicales...
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Celui dont la pensée a été purifiée et qui, par la méditationse confond dans l'Atmangoûte une joie du coeur que nulle parole ne peut exprimer.Om est l'arc, l'âme est la flèche. Brahama est le but.Il faut atteindre ce but et s'unir à lui, comme la flèche à la cible.
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