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4,14

sur 3003 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens de finir " Siddhatha " d'Hermann Hesse. Un petit livre de 150 pages écrit en 1922.
J'ai envie de vous prendre la main et de vous emmener sur les trace de Siddhartha le personnage du roman et non de celui qui devint Bouddha.
" Siddhartha " est fils de brahmane, à la suite de la rencontre avec un groupe de samanas ,des pèlerins ascètes le jeune homme va quitter sa famille et son village et commencer son cheminement intérieur en suivant le groupe accompagné de son ami d'enfance Govinda.
La route est longue, pleine de jeûnes, de questionnements et d'attentes.
Sa rencontre avec Bouddha va le conforter dans son idée que la sagesse contrairement au savoir ne s'enseigne pas tournant ainsi le dos aux dogmes.
Vous me suivez toujours ?
Prenons le temps car la route est longue, entre deux méditations reprenons notre souffle. Ecoutons cette voix intérieure, celle qui vient du coeur....
Hermann Hesse m'a déconnecté pendant trois jours. Son style si particulier est apaisant. Son roman est une leçon qui nous fait réfléchir sur le sens de la vie que nous lui donnons ou que nous voulons lui donner.
Si comme moi la pensée philosophique des divers courants bouddhistes vous interpellent, vous intéressent jetez vous sur ce petit livre et écoutez cette petite voix qui est en vous.
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C'est donc avec un auteur allemand que j'achève mon Challenge NOBEL entrepris en janvier 2013 et qui m'aura donné un aperçu très enrichissant et éclectique du patrimoine littéraire international. Au coeur de la plupart des oeuvres découvertes au cours de ce défi littéraire, l'Homme occupe la place d'honneur mais jamais autant, peut-être, que dans ce mince roman initiatique d'Hermann Hesse.

"Le Savoir peut se communiquer, mais pas la Sagesse"

A travers le parcours de Siddhartha, fils de brahmane, l'auteur fait passer à chaque être humain un message philosophique et spirituel fort : chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin*.

En effet, à chaque individu incombe de trouver une voie qui lui soit propre, celle de la connaissance, celle de l'épanouissement, celle de l'accord parfait et unifié entre le monde et soi-même. Pour y parvenir, il faudra d'abord se délester de la pensée unique transmise par ses aïeux, trouver l'audace de faire ses propres expériences, jouir, souffrir, profiter, regretter pour finalement n'apprendre qu'à aimer, de la meilleure façon qui soit.

C'est un beau texte qui, comme toutes les approches philosophiques et mystiques, n'est pas toujours parfaitement accessible. Lecture parfois ardue, occasionnellement poussive, globalement lénifiante pour l'âme et l'esprit, ce court récit offre l'avantage de tous les contes humanistes : il éclaire et il guide.

Une découverte enrichissante même si elle ne lève qu'incomplètement le voile recouvrant les mystères de l'âme humaine.

*Merci Tonton David.


Challenge NOBEL 2013 - 2014
Challenge ABC 2014 - 2015
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Il nous est à peu près tous arrivé un jour de terminer un classique avec le sentiment d'être passé à côté. Pas forcément de très loin, mais on n'était pas dedans. Pourtant, l'écriture de Hermann Hesse est très belle, et devrait aider. Mais rien à faire.

Il y a pourtant un grand charme dans l'histoire de Siddhartha et de sa quête de la sagesse. Sa jeunesse parmi les brahmanes, sa vie en compagnie des ascètes errants, son apprentissage au près du Bouddha dans les jardins où méditent ses disciples. Sa « plongée dans le samsara », où il retourne aux villes et à la vie des hommes ordinaires, où il gagne la richesse, découvre l'amour et l'opulence. Mais j'ai décroché quand il abandonne cette vie pour aller vivre au bord du fleuve, où il apprend la sagesse par ce que lui murmure la rivière.

Peut-être est-ce ce côté « sagesse orientale », qui m'a toujours paru assez kitch, entre les hippies à fleurs des années soixante-dix et les statues de Bouddha made in China. Les belles phrases sentencieuses du genre « le monde est une coupe dont seule l'ombre ne se refuse pas à nos lèvres » et ainsi de suite petit scarabée. L'Asie pour occidentaux, un peu comme un film de kung-fu avec Jet Lee mais sans second degré. Un point de vue anachronique certes, car ce n'était pas aussi marqué du temps de Hermann Hesse, mais c'est à la fois trop loin et trop proche de moi pour que j'arrive à le contextualiser.

Il est possible également que ma sensibilité d'occidental se refuse à cette vision des choses. Et de fait, sur un thème comparable je préfère de très loin la fin du ‘Père Serge' - beaucoup plus courte et sobre il est vrai. Pourtant elle est un peu la même : le héros abandonne son orgueil, et poursuit sa quête de la vérité dans la vie quotidienne d'un humble.

Mais le père Serge a appris à accepter l'humanité telle qu'elle est, et n'essaye plus de la fuir. Siddhartha lui a compris que, même pour faire part à quelque chose de plus grand, être en dehors de l'humanité signifiait n'être ni en dessous ni au-dessus mais à côté. C'est du moins la façon dont je l'ai perçu.

J'ai été sensible à la beauté de l'écriture, et à la force de ce compte moral. Mais pas à son message.
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Ce livre nous conte la quête spirituelle d'un homme ordinaire. Mais, ce qui ne l'est pas, c'est son refus d'emprunter des voies déjà tracées par d'autres (le Bouddha) et sa volonté farouche de trouver sa propre vérité. Il finira par la découvrir, en s'égarant dans de nombreuses impasses (le matérialisme), avant de s'accomplir en apprenant à écouter la Nature et la voix d'un fleuve.

Hermann Hesse arrive mieux que tout autre à mettre la dimension spirituelle de l'homme en mot. L'académie Nobel ne s'y est pas trompée car il y quelque chose d'universel dans l'oeuvre de cet auteur.
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Dans ce roman, nous cheminons avec le personnage qui est un guide spirituel, du genre bouddhique qui recherche la perfection. C'est une lecture de type philosophique, qui nous présente Siddharta, un modeste penseur qui réfléchit sur la vie avec les Samanas, des mendiants qui vivent grâce aux dons qu'on leur fait. Siddharta se tourne ensuite vers Gotama, le bouddha, et il décide de tenter sa chance auprès de lui, car il lui semble bon de changer de perspective. Ensuite, c'est l'amour qu'il rencontre au travers de Kamala, qui lui apprend les gestes sensuels.

Et cependant, cela ne suffit pas à faire de lui un homme heureux, car il continue à chercher son chemin. Au final, c'est peut-être de vivre chez les Samanas qui résoudrait tous les problèmes de la vie, car alors, tout n'est vu que comme amusement. Plus de soucis, plus d'échecs. Peu de place à la sensibilité. Mais en même temps, on ne vit pas.

Beaucoup de questionnements, donc. Vous l'aurez compreis, la vie de Siddharta est compliquée et très profonde. Si vous lirez ce livre, vous saurez qu'il n'est constitué que de spiritualité.
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Livre que je viens de relire après 40 ans de recul . Ouvrage qui ne plaira qu'aux lecteurs aimant la philosophie, l'art de penser, de méditer , de rechercher l'Absolu. L'auteur a reçu le prix Nobel de littérature, et je me pose la question si un tel ouvrage qui sortirait de presse maintenant aurait encore son succès littéraire tels que les auteurs de maintenant.
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L'agréable plume de Hermann Hesse m'a poussé à lire jusqu'au bout cette biographie romancée de Siddhartha. Néanmoins, je crois que je suis malheureusement un peu hermétique à la culture indienne et à la philosophie orientale. En effet, je n'ai pas trouvé mon compte dans ces interminables cheminements de pensée qui ne me semblaient relever que d'un manichéisme étroit. Je pense me tromper et je comprends l'amour de certains pour cette philosophie. Par moments, j'ai retrouvé un peu du sublime qui nourrit par la terre les pensées d'André Gide, ce fut très agréable.
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J'aime les livres sur les religions, mais celui-ci m'a ennuyée, peut-être à cause d'une langue trop soutenue....
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Lire Siddharta c'est comme se désaltérer à une source fraîche...
Au fil des pages on le découvre et on se découvre à la fois. le regard nous et sur les choses changent, pour lui comme pour nous.
Un très beau livre initiatique qui ouvre les yeux sur la beauté.
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Je m'apprêtais à partir randonner seul sur 2 jours en itinérance. Une amie m'a demandé "Tu vas faire ton Siddartha ?". Ne connaissant pas du tout, elle m'explique que c'est un roman philosophique sur la quête de soi.
Parfait, je cherchais justement un livre léger a emporter pour cette aventure, ce sera donc celui-ci !

Me voilà donc le soir dans ma tente à lire ce récit de Herman Hesse à la frontale. Dans l'Inde bouddhiste, le jeune Siddartha cherche la sagesse absolue. Pour cela il entame une longue quête spirituelle où il va s'exerçait à diverses manières de pratiquer son bouddhisme.
Un récit riche de sagesse, surprenant par moment, avec une pointe d'exotisme. Malgré la courteur du récit, j'ai tout de même trouvé quelques passages un peu longuet. Je ne suis sans doute pas encore assez sage pour apprécié pleinement chaque phrase de cet ouvrage.
J'ai quand même passé un bon moment de lecture.
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