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sur 3012 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Hermann Hesse - Siddhartha -1922 : Ce livre est un voyage, un road movie sur les routes de la sagesse dans une Inde en pleine ébullition spirituelle. Contrairement à ce que le lecteur peut penser de prime abord ce Siddhârta n'est pas le Bouddah en personne ni même un condisciple de cette grande figure mystique critiquée d'ailleurs par le personnage principal qui décide de ne pas suivre ses préceptes après l'avoir rencontré. L'histoire de cet homme pourrait être celle de chaque être humain car nous sommes tous confronté au cours de notre vie à des crises existentielles qui interviennent lorsque nous nous retrouvons devant un croisement de chemins sans savoir lequel suivre pour le reste de nos jours. C'est le fameux crossroads et la possible rencontre avec le diable, une ancienne allégorie reprise dans le sud des États-Unis qui résonne beaucoup dans les chansons des vieux bluesmen. Alors quelle voie choisir ? Celle qui permet de jouir des biens matériels et d'être heureux si on réussit ou alors de ne pas l'être lorsque le manque de moyens amène la frustration à dominer sa propre vie. Ou une autre dénouée de toute ambition matérielle qui pourra apporter le bonheur mais après bien des sacrifices. Siddartha qui se voit en hermite ne tient pas l'engagement qu'il s'est fait à lui-même en faveur de l'introspection et du dénuement. Pour l'amour d'une princesse il va goutter lui aussi à une vie de luxe et d'opulence. La jeunesse est là avec ses besoins, ses envies, ses rêves aussi car la sève bouillonnante qui coule dans ses veines entraîne plus souvent l'être humain au début de son chemin à tenter de jouir des éléments plutôt que de tomber dans la contemplation d'une existence qui s'écoulera sans joie et sans passion. Mais Siddartha a en lui ce questionnement vital qui le pousse à tout abandonner y compris un fils nouveau-né pour continuer sa quête d'absolue de spiritualité. Il va tout faire pour se détacher d'un matérialisme qui pour lui entrave toutes les émotions et tue les sentiments bienveillants et primaires des hommes. C'est auprès d'une rivière et de son courant paisible qu'il va trouver cet apaisement, dans la vie austère qu'il partage avec un compagnon dénué de biens terrestres qui l'accompagne dans ses longues heures de recueillement et de méditation. Siddartha est en connections avec les esprits de tous ceux qui l'ont précédé sur terre au rythme d'un cosmos qui poursuit sa lente révolution depuis des milliards d'années. Herman Hess donnait par sa compréhension du bouddhisme et des autres religions qui pullulaient dans l'Inde moyenâgeuse un livre incroyablement sincère et précis. Jamais le temps d'une vie n'avait été aussi bien rendu que dans ce petit roman qui abolit le poids des semaines, des mois et des années jusqu'à rendre l'instant présent absolument essentiel. Herman Hess donnait là son travail le plus abordable, bien loin d'un roman comme "Le loup des steppes" qui enfermait par son aridité le cerveau du lecteur dans une cage de fer entourée de barbelés. "Siddartha" offrait à ses lecteurs une véritable liberté de conscience un peu comme la vie nous en offre pour peu qu'on sorte des dogmes reçus en héritage dans notre enfance. le message transmis par "Siddartha" pourra ne pas plaire aux cerveaux cartésiens et sa lecture rapidement abandonnée mais il ne laissera pas indifférent les esprits humanistes et ouverts très souvent torturés par l'inconcevable temporalité de leur âme... une belle profondeur
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Hermann Hesse signe avec Siddhartha un grand classique du roman d'apprentissage. Une éducation pour toutes et tous et à tout âge, le personnage le constate « les hommes sont des enfants ».
Ce court roman, une rencontre comme on en fait peu en littérature, suit la quête spirituelle d'un jeune brahmane indien, nous supposons 3000 ans avant J-C.

L'écriture du Prix Nobel de littérature est d'une grande maîtrise. Elle épouse, avec beauté et sobriété, l'intrigue en apportant, avec parcimonie, la juste dose d'imaginaire nécessaire à l'atmosphère, calme et retenue, sensible et sensuelle, jusque dans ses silences.
Si le temps de la narration est assez long, la fluidité du style absorbe le poids des années, imperceptiblement nous passons d'un âge à un autre.

Réfléchir, attendre, jeûner. Qu'est-ce qui pousse à sortir de sa zone de confort ? Qu'est ce qui nous fait faire ce qu'on nous a dit de ne pas faire ? Ce qu'on nous dit être futile, une perte de temps ?
L'expérience s'enracine comme un anticorps, tant que nous ne l'avons pas vécue, bien des conseils sont vains. On retrouve un peu l'encouragement d'André Gide dans les Nourritures Terrestres, dans cette quête personnelle et qui demande de garder une liberté et une virginité relative vis-à-vis des chemins déjà tracés « celui qui a vraiment le désir de trouver ne devrait embrasser aucune doctrine. »

« Il tuait les désirs et les désirs renaissaient toujours ». C'est cette insatisfaction, soif de l'esprit mêlée d'angoisse du coeur, qui entraine Siddhartha, et avec lui le lecteur, sur les routes dans une quête insatiable, il veut tout embrasser jusqu'au comblement ultime ; le Nirvana.

« Apprends encore cela : l'amour peut se mendier, s'acheter, se donner, se ramasser dans la rue, mais il ne se vole pas ! » C'est par une série d'erreurs et d'essais que Siddhartha avance dans sa recherche, adjuvants, incertitudes et désespoir l'accompagnent et le lecteur assiste à ses raisonnements profonds, à son « commerce régulier avec son moi », et la progression de sa perception d'autrui et du monde, “il n'y a de véritable intelligence que dans la possibilité de s'observer soi-même” écrivait déjà Maine de Biran, le père de la psychologie au XVIIIe siècle.

« Le contraire de toute vérité est aussi vrai que la vérité elle-même. » Il faut reconnaitre que la somme de travail, de recherches accomplies par Hermann Hesse est impressionnante. Pour arriver à donner force et écho aux sutras bouddhiques parfois complexes et énigmatiques, vieux de centaines d'années, par une narration diaphane pareille à l'eau cristalline d'un fleuve tranquille. Car qui connait un peu les principes fondamentaux du bouddhisme sait que l'écrivain allemand vise juste.

L'auteur, qui n'a pas vraiment fréquenté l'Inde, regrettait que les auteurs indiens, comme Tagore, son contemporain, soient trop influencés par l'occident, a voulu recréer ce qui, dans son idéal est l'Inde bouddhique originelle, au temps de l'Eveil du Bouddha. Rien d'étonnant à ce que les générations psychédéliques, les hippies américains aient trouvé un maitre à penser dans l'oeuvre de Hesse qui rencontra un succès considérable à partir des années soixante.

« Et si le Temps n'est pas une réalité, l'espace qui semble exister entre (…) la Souffrance et la Félicité, entre le Bien et le Mal n'est qu'une illusion. » Cette spiritualité, pour qui tout est simultané, tout est dans chaque chose et qui nous commande d'embrasser l'univers entier sans nous en exclure est aujourd'hui représentée par des courants divers, du Zen aux disciples de Nichiren, en passant par le bouddhisme Tibétain. Elle est présente sur tous les continents et nombre de ses principes, son rapport à l'espace et au temps, à la matière, au changement d'état des êtres et des choses, ont été depuis découverts par la science, des millénaires après l'enseignement du Bouddha.

Il ne tient désormais qu'à vous de prendre une grande inspiration, un grand « om » et de plonger dans les eaux du fleuve littéraire et étincelant d'Hermann Hesse pour une ablution régénératrice, et si nous sommes 3 000 mondes à la fois en un instant de vie, j'aime à penser que Siddhartha est en chacun de nous, qu'il bourgeonne en toute quiétude chaque fois que nous faisons preuve de sagesse.

Qu'en pensez-vous ?
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Il m'arrive quelquefois de dire qu'il y a des livres dont on sort ahuri ; ce fut mon cas avec « Mangez-le si vous voulez… » de Jean Teulé, ou de « La guitare » de Michel del Castillo. Il y a aussi des livres qui vous marquent à jamais et dont on s'extrait ébloui, comme certains Tournier, certains Déon… et « Siddartha ».
Un premier contact avec la prose de Hermann Hesse, « le loup des steppes », m'avait laissé sur ma faim ; mais malgré tout, désireux d'une autre tentative. Et ce fut Siddartha… Un choc…Depuis, je ne compte plus combien j'en ai acheté en édition de poche suite à des prêts sans retour, des cadeaux…


Siddartha, où le récit d'une quête initiatique. le thème n'est pas rare chez Hesse ; et même constant tout au long de l'oeuvre. Ajouté au questionnement du sens qu'on donne à sa vie, Siddartha est également une longue et passionnante méditation sur la connaissance : qu'est-ce que la connaissance ? Les réponses des maîtres sont-elles à la hauteur des questions existentielles de leurs disciples ?...
Dans son itinéraire vers la sagesse, Siddartha est confronté à divers choix. Il les expérimentera tous : de la voie du respect familial et de la tradition en passant par la recherche de la spiritualité mais également au travers des joies de l'amour et de la vie matérielle, pour aussitôt s'en écarter. Il finira passeur sur les rives d'une profonde rivière et prendra conscience, là, au bord de l'eau-source-de-vie de son appartenance au grand Tout.


Un ouvrage que j'ouvre de temps à autre, au hasard, pour m'en « faire » quelques lignes… Quel désastre de ne plus faire partie, et depuis longtemps, de ceux qui ne l'ont pas encore lu…
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Je continue mon exploration des classiques à mon rythme, lentement et sûrement :)
Aujourd'hui il s'agit de "Siddhartha" d'Hermann Hesse, livre au succès international qui aura su séduire des lecteurs de toutes générations depuis sa parution il y a presque un siècle déjà (1922).
"Siddhartha" n'est pas vraiment un livre parlant de doctrine philosophique, il est plutôt le récit d'un parcours de vie, celui d'un homme insatisfait en quête de réponses.
Siddhartha est le fils d'un brahmane respecté, il est beau, intelligent, cultivé et aimé de tous, il est destiné à succéder à son père et à vivre heureux.
Pourtant sa recherche obsessionnelle de la vérité le laisse frustré et inaccompli, sa détermination est telle qu'il n'hésite pas à quitter son confort et sa famille au grand dam de son père.
Accompagné de son fidèle ami Govinda, il se joint à un groupe de samanas pour suivre leur enseignement tourné vers la mortification du corps et les privations.
Les pérégrinations de Siddhartha seront faites de nombreuses expériences, il rencontrera notamment "le" Bouddha qui aura sur lui une grande influence mais aussi Kamala la belle courtisane ou encore Vasudeva.
Toutes ces rencontres seront autant d'étapes vers le but qui sera toujours le sien, trouver la vérité et connaître l'illumination.
Une lecture agréable, positive et instructive que j'ai souvent trouvée passionnante, une belle rencontre.
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l''écrivain Herman Hesse : 1877-1962 , est à la fois peintre , romancier ,essayiste et philosophe .C 'est aussi un grand humaniste et pacifiste .Il est issu d 'une famille de missionnaires chrétiens de profession protestante . Sa mère est née en Inde . Ce préambule est nécessaire car cela va expliquer l 'intérêt de l 'auteur pour la pensée , les religions de l 'Orient .
Durant sa jeunesse , il va abandonner tout les biens matériels et quitter le domicile parental et vivre en ascète
avec ses compagnons de route .Il fait des rencontre et observe et s 'observe lui-même qu 'est-ce qui a changé en lui spirituellement car il veut connaître l 'extase et atteindre le stade final caractérisé par le " nirvana' où il atteint spirituellement le haut degré de sagesse .
Siddharta après avoir essayé toutes les pratiques des gourous : il arrive à la conclusion qu'il faut essayer autres
choses pour arriver à la Sagesse .Alors il va faire l 'amour et s 'adonner même à la débauche !
Il quitte ce monde et descend juqu 'il arrive à une rivière et fait la rencontre du passeur qui fait aux gens de passer d'une rive à l 'autre et là Siddartha remarque la grande
sérénité qui se dégage de cet homme .
Il comprend que la sagesse ne peut être enseigner comme l 'histoire ou la géographie et qu 'il s 'agit d'apprendre alors que pour arriver et atteindre la Sagesse : ce chemin nous devons le faire nous-mêmes
sans l 'assistance d 'un maître à penser ou d 'un gourou !
Un très beau livre et une forte et intéressante lecture .











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Hermann Hesse a la capacité de créer des romans magnifiques, pleins des plus belles, des plus magnifiques, des plus fortes, des plus puissantes réflexions philosophiques dans un environnement magique, tout en nous racontant, de la façon la plus approfondie le parcours initiatique de ces protagonistes.
Ces récits sont à la fois des romans d'apprentissage, des contes philosophiques et des rêves, de beaux rêves qui se passent en Inde ou dans l'Allemagne du Moyen-Age, des rêves, des rêves à demi exotiques à un Etat réel, enchanté par l'imagination puissante du grand Hermann Hesse.
Et, voilà justement l'un de ces romans d'Hermann Hesse qui me plaisent tant !... "Siddhartha" m'a vraiment plu et même plus que plu.
Ce fut un plaisir grand et complet que la lecture du joli petit roman de "Siddhartha".
C'est un court roman, par la taille il tient presque de la longue nouvelle ; mais c'est un beau roman, bien écrit, puissant, plein de belles réflexions, un magnifique conte philosophique, d'une beauté que je ne saurais dire.
La quête initiatique du jeune Siddhartha, si elle en vaut certes pas celle du jeune Goldmund, n'en est pas moins belle et grande ; et ce fut un plaisir de suivre les aventures du jeune homme.
Ce roman est rempli d'interrogations puissantes sur le sens de l'existence, le contrôle de soi-même et de ses émotions et tant d'autres choses.
Un très beau roman d'Hermann Hesse.
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Après les avoir suivis, Siddhartha, fils de brahmane, s’éloigne des préceptes de ses ancêtres, connait l’amour, la jouissance des biens matériels et les abandonne pour trouver seul sa voie qui est celle de la vie contemplative. Il est un héros à la recherche de lui-même et de la sagesse qui le conduira à un accord avec la création.

Issu d’une vieille famille protestante, petit-fils et fils de pasteur, Hermann Hesse a étudié les philosophies indoues et chinoises, un héritage de son grand-père maternel médecin, pionnier de la mission évangélique aux Indes, qui a travaillé pour une mission de Bâle à un dictionnaire de dialecte indou. Un héritage probablement à l’origine de son attirance pour la sagesse orientale et de son rejet de la civilisation moderne.

Mais si on retrouve ses interrogations spirituelles et existentielles dans le parcours initiatique de Siddhartha, bien qu’en désaccord avec le piétisme de ses parents, Hermann Hesse reste « protestant du fond de son âme » et éloigné du bouddhisme. Même si il dit que : « Le vrai protestant se défend contre sa propre Eglise aussi bien que contre les autres, car sa mentalité lui fait préférer l’évolution à la stagnation. Et, dans ce sens, je pense que Bouddha était, lui aussi, un protestant ». A méditer.
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Hermann Hesse, auteur allemand a été récompensé du prix Nobel de Littérature en 1946. Il a écrit Siddhartha en 1922. Siddhatha est un jeune homme en quête de sens qui va parcourir l'Inde sur un chemin initiatique. Au fil de ses rencontres, il apprendra beaucoup néanmoins ne se satisfera jamais en s'installant dans une zone de confort. Il se rendra compte que la plénitude spirituelle ne peut pas se trouver en renonçant à la réalité ni en suivant des doctrines telle que celle de Bouddha mais en étant à l'écoute de ses sens.
L'ouverture au monde, l'amitié, l'amour lui permettront de se trouver lui-même et d'atteindre la symbiose entre vie et esprit.
Cette lecture est riche de sens, j'ai pris réel plaisir à lire et à relire ce beau livre.
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Un roman initiatique, philosophique comme je les aime !

J'ai un petit sentiment de déroute, au début, car je pensais qu'il s'agissait d'une histoire romancée de la vie du Bouddha : Siddhartha Gotama, d'autant plus que les destins se ressemblaient étrangement.

En fait, il s'agit d'un héros fictif, homonyme qui quitte sa famille pour aller à la quête d'une spiritualité. Sa famille est riche, tout le destinait à être Brahman comme son père. Mais sa vie ne lui convient pas alors il part avec Govinda son meilleur ami pour partager la vie de ascètes, les Samanas. Il comprend ainsi que la spiritualité ne s'épanouit pas dans les attitudes trop austères, ni dans le renoncement au monde.

Il rencontre une fois le Bouddha historique mais décide de vivre ses propres expériences, d'où ses errements dans le Samsara, où il rencontre l'amour, la richesse, la vie matérialiste, qu'il finit par quitter pour aider l'ami qui l'avait fait traverser le fleuve la première fois.

On retrouve tous les thèmes de prédilection du Bouddhisme auxquels Hermann Hesse a été sensibilisé très tôt par sa mère, thèmes qu'il a fort bien compris et qu'il décrit très bien : la ronde des existences, l'importance qu'on doit attacher à la nature : on trouve de très belles pages sur ses « dialogues » avec le fleuve, dans la notion d'ici et maintenant, l'écoute de l'autre, être humain ou végétal, minéral, l'harmonie entre tous les éléments de l'univers.

« Rien de tout cela n'était nouveau ; mais il ne l'avait jamais vu ; sa pensée l'en avait toujours tenu éloigné. Maintenant, il était près de ces choses, il en faisait partie. La lumière et les ombres avaient trouvé le chemin de ses yeux, la lune et les étoiles celui de son âme. » P 62

L'auteur met en évidence le cheminement de l'être humain vers la sagesse en insistant sur le fait qu'il y a l'enseignement certes, et c'est ce qu'acquiert son ami Govinda, qui a suivi les sermons du Bouddha, mais que rien ne vaut l'expérience personnelle pour comprendre la vraie nature de toute chose.

« C'est le Gotama, le Sublime, le créateur de la doctrine que tu sais. Chaque jour, des milliers de jeunes gens l'écoutent et, heure par heure, s'appliquent à suivre ses préceptes ; mais tous sont comme ces feuilles qui tombent : aucun d'eux ne porte en lui-même sa doctrine et sa loi. » P 85

La vie est une méditation dans la pleine conscience, même si l'auteur n'emploie pas ses termes, ils sont présents dans cette quête initiatique, ce chemin vers la sagesse, l'Éveil. Je baigne dans cette culture bouddhiste depuis longtemps et ce roman a été un moment de bonheur et de retour aux sources.

J'ai beaucoup aimé ce récit, tant le thème que la poésie de l'écriture ; c'est mon premier roman de Hermann Hesse, et j'ai hâte de continuer à explorer l'oeuvre de cet auteur consacré par le prix Nobel (j'aime bien Bob Dylan, mais là il s'agit de Littérature avec un l'majuscule). Dans ma PAL vertigineuse, se trouvent aussi depuis longtemps : « le loup des steppes », « Demian »….
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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J'ai lu ce livre il y a pas mal de temps et il est en moi pour bien des raisons.Je l'ai étudié dans le cadre d'une formation litteraire spécifique,et contrairement à mes collègues qui voulaient en éviter le compte rendu face à un public,je me suis vu désigné pour mon plus grand plaisir.Un livre fondamental pour moi,de par son riche contenu et l'étude de l'évolution de l'homme vers un idéal dont il sera le principal acteur.
Pour la petite histoire,j'avais obtenu 16 sur 20 et les félicitations de mes copains.Pas si mal,non,quand un roman à un tel impact sur votre personne.C'etait il y a longtemps,je m'en souviens encore.
Un livre de réflexion dont je suis encore imprégné.
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