La douceur du piment rouge, un titre qui m'avait attiré dès sa sortie. Je me suis rendue compte, que ce n'était pas mon genre préféré, mais, il m'a emmené vers une histoire d'amitié très forte et réelle, qui vous suit jusqu'au bout de la vie.
Lorène, solitaire, en manque d'amour, ses parents ne sont jamais là, se retrouve orpheline à seize ans, elle va aller vivre chez une tante.
Giulia, heureuse dans sa famille italienne, entourée de ses parents, va se rapprocher de Lorène et elles ne se quitteront plus jamais.
Au bout de leurs études, chacune prendra une direction différente. Lorène est attirée par l'Art, elle mettra tout en oeuvre pour réussir, elle ira à Paris, mais sa vie amoureuse, une catastrophe. Elle ne veut pas s'attacher, elle a peur de perdre les gens qu'elle aime, elle fuit tout le temps.
Giulia, poussée par sa prof, travaillera dans une agence de voyages, malheureuse en amour au début, puis, elle dénichera le prince charmant. Comme la vie n'est pas toujours rose, un jour on lui découvre un cancer du sein et durant quatre ans, on ressentira son désarroi, ses peurs, son combat contre l'horrible crabe, des années de douleurs, d'espérance, de fatigue.
Paris, les Alpes, l'Italie, malgré les divergences et les kilomètres qui les séparent, elles sont inséparables, visites, courriers, téléphone, messages, les relient chaque jour, des promesses pour les futurs beaux jours, qu'on ne peut malheureusement pas toujours tenir.
J'ai aimé les citations au début de chaque chapitre, ainsi que le prénom de la narratrice et l'année.
Un livre très touchant, poignant, des ondes positives, du courage et de la douceur à tous ceux qui souffrent de cette satanée maladie. Je leur souhaite, d'avoir une amie toujours présente, fidèle, comme entre Lorène et Giulia
« La vie est un voyage, profitez de la ballade. »