La douceur du piment rouge

Mon ressenti sur ce roman a évolué au cours de ma lecture, pour finalement arriver à cette note de quatre étoiles. J'ai mis un peu de temps à m'attacher aux deux personnages principaux, trouvant le début de l'histoire un peu banal, ... et puis, elle va devenir plus dramatique. Là encore au début du drame, l'accumulation de revers, de mauvaises nouvelles m'a un peu semblé excessive, jusqu'à que je ne pense plus qu'à Giulia, à partager sa souffrance, à lutter avec elle.

Et aussi une écriture qui si elle est fluide a peiné dans un premier temps à me faire ressentir de l'émotion, et cette figure de style relevée par Nicola je crois dans un autre livre, les demandé-je et compagnie, à répétition... A partir d'un moment, je les ai plus vus, soit l'autrice ne les utilisait plus, soit j'étais trop prise par l'histoire pour y faire attention.

De plus, ma réserve sur l'accumulation de mauvaises nouvelles pour Giulia était totalement injustifiée puisque le récit de la maladie de Giulia est basé sur des faits réels et cette descente aux enfers a été vécue par une proche de l'autrice.

Un roman sur l'amitié de deux femmes, deux femmes très différentes l'une de l'autre, l'une bercée par la chaleur d'une famille italienne, l'autre orpheline à seize ans de deux parents pour lesquels elle était un poids. L'une aspirant à une vie tranquille avec mari et enfants, l'autre quittant leurs montagnes natales pour Paris et une vie indépendante, seule et sans attaches. Elles ne se voient pas très souvent, elles se retrouvent chaque fois immédiatement, Et quand l'une va être touchée par la maladie, l'autre saura la soutenir, même quand elle est loin.

L'autrice a choisi de raconter cette histoire en alternant les voix des deux amies, chacune tour à tour prend la parole. Ceci permet d'approfondir la connaissance des deux personnages et de mieux les comprendre, de mesurer aussi toute la force de leur amitié.
J'ai aussi beaucoup aimé les citations figurant en introduction à chaque chapitre, chacune venant éclairer le contenu que l'on va lire.

Une lecture qui a mis un peu de temps à me séduire, mais qui rend un hommage formidable à l'amitié et au courage de celles qui se battent pour continuer à vivre.

Un grand merci à l'autrice pour sa confiance

La douceur du piment rouge, un titre qui m'avait attiré dès sa sortie. Je me suis rendue compte, que ce n'était pas mon genre préféré, mais, il m'a emmené vers une histoire d'amitié très forte et réelle, qui vous suit jusqu'au bout de la vie.

Lorène, solitaire, en manque d'amour, ses parents ne sont jamais là, se retrouve orpheline à seize ans, elle va aller vivre chez une tante.

Giulia, heureuse dans sa famille italienne, entourée de ses parents, va se rapprocher de Lorène et elles ne se quitteront plus jamais.

Au bout de leurs études, chacune prendra une direction différente. Lorène est attirée par l'Art, elle mettra tout en oeuvre pour réussir, elle ira à Paris, mais sa vie amoureuse, une catastrophe. Elle ne veut pas s'attacher, elle a peur de perdre les gens qu'elle aime, elle fuit tout le temps.

Giulia, poussée par sa prof, travaillera dans une agence de voyages, malheureuse en amour au début, puis, elle dénichera le prince charmant. Comme la vie n'est pas toujours rose, un jour on lui découvre un cancer du sein et durant quatre ans, on ressentira son désarroi, ses peurs, son combat contre l'horrible crabe, des années de douleurs, d'espérance, de fatigue.

Paris, les Alpes, l'Italie, malgré les divergences et les kilomètres qui les séparent, elles sont inséparables, visites, courriers, téléphone, messages, les relient chaque jour, des promesses pour les futurs beaux jours, qu'on ne peut malheureusement pas toujours tenir.

J'ai aimé les citations au début de chaque chapitre, ainsi que le prénom de la narratrice et l'année.

Un livre très touchant, poignant, des ondes positives, du courage et de la douceur à tous ceux qui souffrent de cette satanée maladie. Je leur souhaite, d'avoir une amie toujours présente, fidèle, comme entre Lorène et Giulia

« La vie est un voyage, profitez de la ballade. »

Voici mon retour de lecture sur La douceur du piment rouge de Laurie Heyme.
Lorène et Giulia sont deux amies d'enfance que tout oppose.
L'une s'imagine mener sa barque en solitaire et travailler dans une galerie d'art à Paris.
L'autre rêve de trouver le prince charmant et de construire une famille.
Elles sont inséparables malgré les divergences et les kilomètres qui les séparent.
Mais la vie a plus d'un mauvais tour dans son sac et va s'en mêler, pour les éloigner de leurs rêves et les emmener dans une dure réalité.
Tandis que Lorène va lutter contre sa peur de vivre, Giulia va elle se battre pour rester en vie.
La douceur du piment rouge est un magnifique roman, un immense coup de coeur.
J'ai tout de suite apprécié la construction de ce roman. Nous avons deux narratrices : Lorène et Giulia. L'année et le nom de la narratrice est bien écrit au début de chaque chapitre ce qui permet de ne pas être perdu. Petit plus, qui m'a beaucoup plu : en haut de chaque chapitre, il y a une citation. Cette construction rend la lecture plus fluide, c'est clair et on sait où on va. Avec, au milieu de l'histoire de nos narratrices, des passages nommés Interlude, qui sont très touchants.
J'ai beaucoup aimé Lorène et Giulia. Leur amitié est très belle. Elles ne vont pas se voir tous les jours une fois adultes, elles ont une façon de penser et des vies différentes. Toutefois, elles sont toujours là l'une pour l'autre si besoin. Elles font partie de ses amies capables de reprendre une conversation plusieurs mois après l'avoir arrêté.
Toutes deux m'ont touchées à leur manière. Ce que va vivre Giulia est vraiment poignant. J'ai moi même eu une personne bien précise en tête pendant ma lecture, impossible de ne pas être touché car à un moment ou un autre car cela vous parlera forcément.
Ce roman est un bien bel hommage à toutes les femmes, les guerrières qui se battent, se sont battus et se battront à l'avenir.
La plume de Laurie Heyme est très belle, fluide. Elle sait exprimer avec brio plein de sentiments. J'ai adoré.
La douceur du piment rouge est un roman qui m'a touché en plein coeur. Il est très positif même si j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Je vous invite à le lire sans hésitation.
Ma note : un énorme cinq étoiles.

J'ai découvert Laurie Heyme avec son roman « Des mots d'amour pliés en deux » qui avait été un coup de coeur et surtout, où j'avais trouvé une justesse dans la description des émotions. Depuis ce jour, j'avais l'envie de la découvrir à nouveau, ce que j'ai eu la chance de faire avec ce roman.

Lorène et Giulia se connaissent depuis qu'elles sont adolescentes. Elles sont très différentes mais surtout complémentaires, c'est ce qui fait le charme de leur amitié et qui explique sûrement qu'elles soient encore ensemble vingt ans après. Il y a eu les coups durs, les premières amours, les ruptures, la consolation, les questionnements, le mariage, la vie de famille et encore les doutes, toujours. Mais chacune trouve chez l'autre des réponses, un réconfort, une épaule puissante. Même quand la vie débarque pour montrer son côté le plus dur, le plus sombre. La maladie, toujours malvenue, toujours trop tôt.

Cependant, le roman ne sera pas vu que sous ce prisme, on découvrira tour à tour Giulia et Lorène, éloignées géographiquement mais les coeurs toujours proches. Une Giulia pleine de vie, avec l'envie de croire très fort et d'espérer encore plus. Et une Lorène, plus amochée, qui se demande si on peut aimer quand on ne l'a pas été. Mais entre elles, l'évidence.

J'ai le même âge que les deux personnages féminins alors parfois, ça s'est bousculé en moi, ça a percuté. Parce que ce roman rappelle à quel point la vie est courte et surtout qu'elle ne pardonne pas toujours. J'ai retrouvé ce que j'avais ressenti lors de ma précédente lecture de Laurie Heyme, cette justesse dans l'émotion. Ces moments où les sensations sont saisissantes de vérité qu'ils en deviennent réels. Son écriture est tendre, même quand les moments sont douloureux. Ses mots sentent la vie, le vrai et quand je me suis attardée sur l'après-roman, j'ai compris et j'ai été touchée par ce bel hommage.

❤️J'ai été très émue par ce récit d'une amitié profonde érigée comme un refuge face aux assauts de la vie. Lorène se retrouve seule et démunie après la perte de son amie Giulia, sa soeur de coeur. Elle tient sa promesse de raconter le calvaire de sa maladie et prolonge ce lien puissant qui les unit à travers l'écriture dans ses carnets ornés d'un piment rouge, symbole de chance, et en remontant sur les traces de leurs souvenirs communs.

✍C'est le 2e roman que je lis de Laurie Heyme, et sa belle écriture évocatrice m'a emportée à nouveau dans son univers. Les chapitres sont courts et intenses, précédés par des citations magnifiques qui font parfaitement écho au texte. L'auteure a ce talent particulier de faire partager sous sa plume les choses réjouissantes et délicates de la vie tout autant que la douleur de certains moments, sans jamais tomber dans le pathos.

Il y a des bonds dans le temps, des arrêts sur image qui sont comme des cartes postales du bonheur, l'avant, le pendant et l'après. On côtoie les quotidiens et leurs aspérités de Lorène, farouchement indépendante, un peu fantasque, et de Giulia qui rêvait d'une routine stable et familiale.

⭐💕A travers ces deux femmes aux portraits très attachants, Laurie nous fait partager son hommage poignant à sa propre amie Gemma, et témoigne en sa mémoire des difficultés dramatiques d'accès aux consultations médicales et de la déshumanisation progressive du parcours de soins des patients, ce qui rajoute du stress supplémentaire à des situations déjà invivables.

🌷C'est parfois très dur à lire, mais il est tellement important de souligner ce combat héroïque inégal que mènent certaines personnes contre le cancer, avec ici l'atteinte à la féminité et les artifices hors de prix pour y pallier, mais aussi l'annonce aux proches, la peur de mourir et de laisser son enfant, la douleur physique et la fatigue immense de devoir se battre à l'aveuglette.

☀⁣L'amour est abordé sous toutes ses formes : la crainte de Lorène de ressembler à sa mère négligeante, ce qui la conduit à développer une carapace et une peur abandonnique qui impactera énormément sa vie amoureuse… des malentendus de couple prolongés dans un froissement douloureux des étreintes, des adieux qui s'éternisent… Et la belle amitié inconditionnelle qui parvient à balayer des moments de tristesse par des grandes envolées de gaieté, au cours d'échappatoires dans des endroits dépaysants et magiquement décrits.⠀
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✨Il faut de la force pour mener certains combats, et il faut⠀
aussi de la force pour avoir eu le courage d'écrire un tel livre : une ode⠀
à l'amitié, à l'humour comme arme et le rappel qu'il faut vivre pleinement et⠀
passionnément, mesurer l'importance de la présence de l'Autre dans notre vie,⠀
et ne rien lâcher…⠀
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🙏Un grand merci ému à Laurie pour la beauté et l'intensité douloureuse de son⠀
roman, qui va crescendo et qui n'épargne pas ses lecteurs, mais c'est la vraie⠀
vie avec tout ce qu'elle a de splendide et de désastreux parfois.⠀
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Et un bravo tout particulier à la jeune artiste qui a⠀
talentueusement créé cette belle couverture, cette mosaïque de douces et⠀
chaleureuses couleurs.👏😊