C'est le troisième roman de Victoria Holt que je lis. J'ai découvert cette romancière avec «
la châtelaine de Mont-Mellyn » qui m'avait beaucoup plu pour son côté « Jane Eyre ».
Avec «
La nuit de la septième lune », on oscille, comme souvent avec cette autrice, entre romance, mystère et une touche de fantastique. Ambiance onirique ou cauchemardesque, certains passages nous font douter des apparences. Est-ce de la magie ou simplement de la manipulation ?
Après les premiers chapitres, l'histoire m'a paru tomber un peu trop dans la romance. Heureusement (à mon goût), le mystère et même le drame reprennent assez vite le dessus.
Alors bien sûr, le lecteur pourra regretter certaines « ficelles » un peu grosses, des dénouements que l'on voit venir… Mais on ne boude pas son plaisir, car il s'agit notamment de comprendre le « pourquoi du comment ». Si machination il y a eu, quelle en est la cause ? Qui est derrière les mensonges ? Et surtout, à qui la jeune Helena peut-elle se fier ? Les amis sont-ils ce qu'ils paraissent être ?
On retrouve dans la seconde partie du roman l'atmosphère « à la Jane Eyre », avec Helena en jeune gouvernante engagée dans un mystérieux et imposant château, propriété d'un énigmatique maître au départ absent, et qui est confrontée à des élèves au passé tout aussi mystérieux que leur demeure !
Sur les derniers chapitres, on bascule presque dans le polar ou le thriller, quand les tentatives de meurtre se multiplient. J'ai bien aimé ce jeu entre différents registres, cela constitue au final un roman très agréable à lire !
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