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3,65

sur 1589 notes
J'avais lu ce livre il y a des années et je me rappelle m'être dit qu'il changeait un peu des habituels Mary Higgins Clark, c'est pourquoi j'ai décidé de le lire à nouveau.

Effectivement, contrairement à d'habitude, on sait dès le départ d'où vient le malaise. Jenny, mère célibataire à New York, rencontre Erich, artiste célèbre et talentueux, qui l'emmène avec ses enfants vivre en campagne dans une grande ferme isolée.

Petit à petit, il va l'isoler de tout, les démons du passé ressurgissent et un étrange malaise règne...

Ici, c'est surtout le suspense et le malaise psychologique qui prennent le pas sur l'histoire.
Même si l'on peut déjà facilement deviner la fin, j'ai aimé ce livre qui change un peu de ceux habituellement écrits par la reine du suspense.
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Ce roman semble bien gentillet, et on devine dès la page 20 qui est le monstre. On tourne malgré tout les pages en se demandant jusqu'où ira le tueur, et quelle sera la profondeur du cauchemar vécu par l'héroïne... Alors oui, on le moque un peu aujourd'hui. Mais il faut se replacer à l'époque, 1983, pour comprendre son succès. C'était l'un des tous premiers thrillers. le genre n'existait quasiment pas avant Mary Higgins Clark. Elle s'est clairement inspiré de Rebecca et de Psychose, mais la sauce est bien pensée. Et elle a ouvert la voie au fameux thriller domestique, plébiscité depuis une dizaine d'années.
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Une histoire qui commence comme dans un roman "à l'eau de rose" : une jeune divorcée sans le sou, mère de 2 fillettes, rencontre un bel homme riche qui veut la protéger et l'aimer. Mais, évidement, il y a un petit problème !
L'histoire est sympa, on suit l'intrigue avec l'envie de savoir le dénouement. Un bon moment.
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Hormis les « Dix petits Nègres » d'Agatha Christie (étudié en classe de 5ème) c'est la 1ère fois que je me plonge dans un thriller !
Je suis plutôt bien tombée puisque celui-ci est, d'après les commentaires que j'ai pu voir, le livre de Mary Higgins Clark le plus « psychologique », accordant une large part à la personnalité du personnage psychopathe. Il est d'ailleurs précisé au début du livre que l'auteure a recueilli l'avis de psychiatres afin de brosser un portrait aussi vraisemblable que possible même si le personnage d'Erich se révèle particulièrement tordu !
Toutefois au début du roman c'est juste quelqu'un d'un peu maniaque, possessif et perfectionniste (mais n'avons nous pas tout un chacun nos petits défauts !) et ceux-ci semblent, du moins au début, être minimes comparé à la protection en apparence chaleureuse qu'il offre à Jenny et ses 2 fillettes.
En tant que jeune épousée on voit que dès le début elle ne le « recadre » pas assez, se voilant la face et feignant d'ignorer ses petits travers en se disant qu'il a souffert et que cela passera avec le temps. Mais le masque tombe peu à peu et le psychopathe non seulement dévoile sa vraie nature mais arrive à faire en sorte que Jenny s'isole de plus en plus, perde confiance en elle et développe un sentiment de culpabilité.
Le thème des enfants disparus et du chantage que l'on peut faire à leur propos semble être un sujet de prédilection pour Mary Higgins Clark. En fait, bien qu'étant une femme apparemment libre de ses choix, Jenny se retrouve prise au piège de son mariage et doit faire face à son prince charmant qui se révèle être son persécuteur jusqu'à l'extrême limite.
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Lecture haletante, on est pris dans l'histoire, même si on a parfois envie de mettre une gentille petite claque à Jenny pour qu'elle se réveille de son léthargisme apparent !
Lu entièrement en anglais avec la collection Harrap's yes you can (traduction des mots/expressions difficiles en marge), je recommande chaudement cette collection !
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Jenny travaille dans une galerie d'art new-yorkaise. Elle vient de divorcer. Elle se bat chaque jour pour mener une vie modeste avec ses deux petites filles. Quand elle rencontre Erich, peinture célèbre, beau et empathique, c'est le coup de foudre réciproque.
Ils se marient rapidement. Erich l'emmène vivre dans son grand domaine du Minnesota. Au-delà du charme du luxe et de la facilité de vivre quand on est couvert de cadeaux, le comportement d'Erich va tendre l'atmosphère… Jenny va vivre un véritable cauchemar.
Mary Higgins Clark distille une intrigue psychologique parfaitement orchestrée. La tension monte doucement pur atteindre son paroxysme au moment du dénouement. La personnalité d'Erich est parfaitement décrite. Sa paranoïa est plus vraie que nature. Nul doute que Mary Higgins Clark a fait une recherche poussée sur la maladie mentale décrite dans son roman.
Malgré tout, on peut juste lui reprocher une faiblesse sur le personnage de Jenny qui subit avec une docilité seulement vénale une relation de couple basée sur la défiance, l'enfermement et la docilité forcée.
Alors qu'elle aurait pu se montrer rebelle, elle devient d'une passivité abyssale. Je comprends que cette réaction permet à l'intrigue de tenir malgré les outrances nées de la maladie d'Erich. Malgré tout, on a du mal à imaginer une personne aussi soumise voire sans caractère. Quand tout va mal, que fait Jenny ? Elle apprend la couture avec sa voisine !
Je ne nie pas qu'une telle relation soit possible. Les faits divers ordinaires nous livrent chaque jour leur lot de drames conjugaux et de violences physiques ou verbales infligées aux épouses ou compagnes, souvent dans des conditions surprenantes. Mary Higgins Clark aurait pu prendre le parti d'en faire une révoltée, une femme qui n'abdique pas. Cela aurait changé complètement le ton du roman.
Ce que je veux dire, et c'est la remarque que l'on peut généralement faire à Mary Higgins Clark, c'est qu'elle décrit toujours une société policée, sans aspérité, à l'ancienne, avec des valeurs un peu fatiguées.
Un équilibre existe, il est bien pensant. Puis apparaît le grain de sable qui va gripper la machine bien huilée et faire basculer l'histoire dans l'intrigue démoniaque jusqu'au dénouement qui permet de retrouver cet équilibre perdu. Mary Higgins Clark ne sera jamais l'écrivaine de la transgression. Sa force réside dans sa capacité à entraîner le lecteur dans un univers haletant où le désir d'avancer est plus fort que tout.
Quand vous avez entamé la lecture de ses romans, vous allez toujours au bout car vous voulez avoir le fin mot de l'histoire. le style n'est pas transcendent, mais la toile tissée est redoutable. Les personnages sont souvent un peu caricaturaux, mais la psychologie des meneurs est souvent envoûtante.
Le huis-clos psychologique étouffant qui fait l'essentiel de ce roman donne un résultat positif et à aucun moment le lecteur ne s'ennuie, pour peu qu'il ait présent à l'esprit qu'il lit du Mary Higgins Clark !
Je fais partie de ceux-là, et j'admets volontiers que celui-ci est un des très bons romans de Mary Higgins Clark.

Michelangelo 2018-02-26

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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apres avoir abandonné la clinique du docteur H, cette lecture fut une bonne surprise. Lecture agréable, sans plus malgré tout. Cette lecture m'a fait penser à un téléfilm de M6. Pas de la grande littérature mais distrayant...
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Jenny McPartland, séduisante attrayante divorcée new-yorkaise encore et toujours influencée par son ex-mari, mère de deux petites filles, croise le riche et célèbre peintre Erich Krueger. En moins d'une semaine il séduit la jeune femme qui ressemble beaucoup a' sa défunte mère caroline et l'enlève littéralement avec ses deux filles pour les emmener dans le Minnesota.
Confiante d'avoir épousé le prince charmant, la jeune femme passe d'un dénuement à un monde de somptuosité, mais dès l'arrivée au domaine de son nouvel époux, elle se demande si tout cela n'est pas trop soudain. Son mari est obsédé par le souvenir de sa mère, Caroline, peintre de talent, décédée lorsqu'il avait dix ans. Tout le domaine est envahi par la présence de la morte, la maison est un vrai sanctuaire dédié à sa mémoire ; cette ambiance est soigneusement entretenue par Krueger qui montre rapidement un caractère étrange et un ressentiment maladive. Lentement mais sûrement, Jenny commence à se sentir prisonnière du domaine et de la jalousie possessive de son mari faisant presque douter la jeune femme de sa propre santé mentale. Elle finit par se demander si elle ne souffre pas de somnambulisme ; lorsque son tout nouveau bébé est retrouvé mort, on commence à l'accuser de l'avoir étouffé. Personne ne vient à son aide au domaine, tout le monde est dévoué à son mari, les regards deviennent de plus en plus suspicieux. le seul soutien qu'elle rencontre est celui de Mark Garrett, le vétérinaire du domaine. Jenny va petit à petit découvrir des événements datant de la jeunesse de son mari ; la situation étant encore plus horrible que ce qu'elle imaginait. Elle en arrive à la conclusion que sa vie et celle de ses deux petites filles sont en grave danger ; ce qui a commencé en conte de fées se révèle être un véritable cauchemar. Les apparences sont souvent trompeuse Erich Krueger son nouveau mari en réalité n'est qu'un déséquilibré.
.Dans ce roman le reve effrayant le cauchemar autrement dit débute très rapidement et l'on se demande comment la malheureuse Jenny va s'en tirer.
Un roman au fort suspens mais qui manque de pétulance .Vertueux dans l'ensemble ..
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Dès le début, on voit le grabuge, on sent le roussi, on entend la plainte agonisante d'un mariage qui va tourner au cauchemar… sauf l'héroïne, la première concernée.

Heureusement, me direz-vous, sinon le roman aurait tourné court.
Cependant, je pense pouvoir affirmer que des héroïnes tombant dans les bras du premier venu sur le seul principe qu'il est aimable et riche, rencontreraient beaucoup moins de succès aujourd'hui qu'en 1985. Une héroïne que j'ai voulu à maintes reprises secouer, ouvrir les yeux, lui hurler les vérités qu'elle refusait de voir alors qu'elle sombrait peu à peu dans les ténèbres.
Cependant, j'ai beaucoup compati pour elle. Peut-être même ne voulais-je pas quitter ces pages parce que je ne voulais pas l'abandonner à son sort.

À travers sa plume, M.H.C. dénonce les restrictions qu'ont longtemps connu les femmes et qui nous révoltent aujourd'hui : ne pas pouvoir dépenser son argent sans l'autorisation de son mari, ce qui appartient à la femme appartient au mari et peut en disposer sans que cela choque personne, ne peut pas contredire son mari en public sous peine de l'accabler de honte, etc. Un discours discrètement féministe, en fait.

Je ne suis pas une grande amatrice de thriller. Un de temps en temps, à l'image de la pluie nécessaire à la vie mais qui sape le moral quand les nuages gris s'éternisent.
Je m'y suis lancée sans grande conviction, avec le doute grandissant que cette lecture « détente » n'était peut-être pas la plus pertinente… Pour au final le lire relativement vite, du moins plus vite qu'escompté.

5 autres M.H.C. attendent patiemment de troubler mon sommeil, tourmenter mon esprit et déranger mes soirées paisibles.
Je comprends son succès. Je ne peux nier avoir voulu m'infliger ce tourment jusqu'à la dernière page pour connaître le fin mot de l'histoire, voir la lumière au bout du tunnel.
Mais pour l'heure, j'aspire à vraiment trouver une plume qui me fasse rêver… Des suggestions ?
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Jenny, jeune maman divorcée surmenée mène un train de vie harassant en vraie citadine newyorkaise, jusqu'au jour où elle rencontre un certain Erich Krueger, jeune peintre talentueux qui a tout pour plaire... le moins que l'on puisse dire c'est que son quotidien change du tout au tout, d'une vie bien remplie à New-York, où les journées de 24h ne suffisent pas, à une autre, isolée, au fin fond de la campagne, où les heures semblent interminables.
Très vite, tout devient étrange dans le quotidien de Jenny, des petits détails qui semblent insignifiants sont perturbants : quelque chose ne tourne pas rond, sans pour autant pouvoir mettre le doigt dessus.
La sensation de mal-être se fait de plus en plus intense, renforcée par la focalisation interne. On se retrouve pris au piège dans la tête de cette jeune maman, elle même prise au piège. Les complots et manipulations semblent la rendre paranoïaque, on la soupçonnerait presque d'être folle, et que tout ce qui se passe ne sort que de son imagination. L'ambiance est pesante, oppressante, le besoin de respirer plus que jamais vital.
Seul bémol, par moment j'ai eu envie de secouer Jenny pour lui faire ouvrir un peu les yeux, tellement elle est aveuglée. Néanmoins, elle reste crédible dans le rôle de jeune femme à qui la vie n'a pas fait de cadeaux et qui se berne à rechercher désespérément une illusion de bonheur.
En définitive, un bon roman policier, presque psychologique, j'ai envie de dire, dont l'écriture est très bien menée, et tout est dosé juste comme il faut. A lire !
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