- Je n’y suis pour rien. Mon père, ce n’est pas moi. Et je ne cautionne pas ses décisions.
- (…) Actuellement, trop de chercheurs testent des avancées technologiques ou médicales juste pour voir ce que ça va donner. On peut rajouter une lettre à l’ADN? Allons-y. Pour quoi faire ? On verra plus tard ! On a été trop loin ? Une autre avancée scientifique va bien réparer ça, non ? On vit dans un délire scientiste qui manque totalement de finalité, de buts, d’objectifs précis. De visions à court ou à long terme.
Comment l’être humain peut-il se sentir seul parfois ? Il y a toujours au moins un insecte avec nous, près de nous.
- Un cœur Sécu, je sais ce que c’est, allez, ne me baratinez pas ! Le scandale, je l’ai vu de mes propres yeux, pourquoi vous croyez que je suis là ? C’est pas vous qui avez vu votre petite sœur manquer mourir plusieurs fois. C’est de la merde, ces cœurs Sécu ! C’est juste un tout petit peu de temps en rab pour les pauvres. C’est juste de l’espoir pour les calmer, pour qu’ils se croient sauvés avant de clamser sans avoir eu le temps de faire la révolution. Ils en ont l’idée durant les trois secondes où ils réalisent que leur cœur s’est arrêté. Ils lèvent le poing en l’air durant un bref instant, puis meurent dans l’indifférence générale.
Pourtant, je ne voudrais pas continuer s’il manquait un seul d’entre nous. C’est comme si nous formions un tout indissociable. Je pourrais presque voir le lien invisible qui nous relie.
- La maladie et la mort ne dorment pas.
- (…) La destination, t’auras compris, j’en ai rien à foutre. C’est le chemin qui compte.
- C’est rien, lui dit-elle avec un filet de voix. Mon cœur a servi à plein de gens avant, et même à une très grande sportive, qui a gagné des milliers de courses. C’est un cœur super fort, mais juste un peu usé. Il a eu tellement de médailles d’or, ce cœur, qu’il a bien le droit de se reposer un peu, des fois, non ?
- Toi, tu m’apprendras plus qu’eux, tu m’apprendras l’amour. Et tous, vous m’apprenez à être plus humain.
- Mais ça ne s’apprend pas, l’amour ou l’amitié ou l’humanité, ça se vit.