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Sonata tome 2 sur 2

Brian Haberlin (Autre)David Hine (Autre)
EAN : 9782413045588
192 pages
Delcourt (19/01/2022)
4.5/5   4 notes
Résumé :
Le rêve d'une Utopia pacifiée se transforme en cauchemar alors que la guerre éclate sur Perdita. Pour sauver son peuple, Sonata se rend à la Citadelle pour tenter de retrouver le dernier des Anciens Dieux.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le droit d'un peuple à décider de lui-même
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Ce tome fait suite à Sonata, tome 1 : La vallée des Dieux (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2020, coécrits par David Hine et Brian Haberlin, dessinés et encrés par Haberlin, et mis en couleurs par Geirrod van Dyke. Les couvertures principales ont été réalisées par Haberlin, et les couvertures alternatives par Jay Anacleto. Hine & Haberlin ont déjà collaboré sur deux autres titres : Spawn Neo Noir, The Marked.

Sonata est en train de survoler un désert à dos de Thermasaur, avec son animal familier Skritch derrière elle. Elle a passé la porte qui l'a emmenée de Perdita sur cette planète il y a peu. Elle observe de nombreux cadavres de dieux au sol, sous forme d'ossements. Elle est à la recherche de Treen, un autochtone de la planète Perdita. Elle l'aperçoit enfin : il est crucifié sur une croix en forme de X au milieu du désert. Il la salue d'une voix faible, et rend son dernier soupir après quelques brèves paroles. Sonata ne peut pas croire que les dieux aient laissé ça arriver. Il y a dix jours de cela, un dieu venait de ressusciter Pau sous ses yeux, alors qu'il avait été abattu peu de temps auparavant par Yarl. Plus incroyable encore, le dieu s'était adressé à eux, puis il s'était écroulé perdant connaissance, ou mort, après avoir évoqué le voyage de l'ancien soi vers le nouveau. Dans les terres du Sud, Kantor, le chef des Tayans contemple le vaisseau de Lumani et des géants endormis. Il remercie Korbys de l'y avoir amené. Ses hommes prennent possession des armes à disposition. Korbys prend congé de Kantor et se rend dans sa cabane, tout en discutant avec les deux hologrammes qui flottent autour de sa tête et visible uniquement de lui : Slinky & Madame Maia. Il prend une pelle et se rend un peu plus loin pour aller déterrer un coffret qui contient une seringue remplie d'un mystérieux liquide. À Vestalia, la base des Tayans, Pau arrive sur son thermasaure, avec Sonata derrière lui. Il demande à parler à sa mère : celle-ci les met au courant de la découverte du vaisseau par Kantor, grâce à l'aide de Korbys.

Sonata quitte la base Tayan et retourne au campement de sa propre communauté, les Rans. Elle y est accueillie par son père Braman, le chef qui lui demande ce qu'il est advenu de Pau, le fils de Kantor, le chef de leurs ennemis. Elle indique que Kantor et sa troupe ont réussi à mettre la main sur les armes des dieux, et elle suggère que Braman demande à Matari, la matriarche, de convoquer une assemblée. Celle-ci se tient, et Sonata réexplique tout ce qui s'est passé. Kantor est revenu au camp des Tayans, avec sa troupe et avec les armes. Ces dernières sont distribuées aux soldats pour qu'ils apprennent à s'en servir. La mère de Pau en prend une et l'essaie en abattant un thermasaure, sans se soucier du fait qu'il était chevauché par un Lumani. Korbys a assisté à la scène, mais un soldat le somme de regagner ses quartiers, ceux des serviteurs. Il s'exécute tout en pensant à la manière dont il va utiliser la seringue et son contenu. Dans le village des Lumani, Sondar, l'un d'entre eux, rend compte au chef : les Tayans ont installé leur propre campement, sans rejoindre les Rans, et ils sont en possession des armes de dieux. L'ancien Varah décide que les circonstances dictent le fait qu'il mette en oeuvre l'Ultime Résolution. Il entraîne le soldat Sondar à sa suite et déclenche le mécanisme qui permet de convoquer les anciens dieux.

Le lecteur revient à la fois pour savoir ce qu'il va advenir des deux peuples (Tayan & Ran), si les auteurs en diront plus sur ces mystérieux géants endormis, et bien sûr pour la narration visuelle. L'équipe d'auteurs est identique à celle du premier tome, avec toujours cette approche photoréaliste pour les illustrations. Cette caractéristique se retrouve dès la première page, à commencer par la texture des os blanchis au soleil, quelque peu salis, avec de la mousse les recouvrant par endroit. Ce soin apporté aux textures se retrouve à chaque page sur des éléments diversifiés : le cuir des ailes des thermasaures, l'étoffe du pagne de Treen, l'impression de peau parcheminée et presque fossilisée des géants endormis, les fibres du bois du coffret déterré par Korbys, les roches de la caverne souterraine où Varah emmène Sondar, les torons de la corde avec laquelle Treen est attaché à la croix, la carapace chitineuse d'une créature insectoïde, les cristaux des ailes de Kah-Lee, etc. En fonction de la sensibilité du lecteur, ces textures font sens parce que l'artiste réalise des dessins très descriptifs, ou elles peuvent sembler alourdir les dessins avec une apparence globale un peu chargée. Toutefois, ce choix de représentation est logique avec la volonté de montrer au mieux les personnages et leur environnement, de donner la possibilité au lecteur de les voir comme un reportage factuel, lui permettant de s'y projeter.

Geirrod van Dyke continue de nourrir les dessins encrés avec les couleurs. le dessinateur privilégie les traits très fins pour les contours, avec quelques zones noires pour les cheveux et pour un ombrage partiel. le coloriste utilise une approche naturaliste, jouant sur les nuances d'une teinte pour un élément détouré, afin d'accentuer le relief. Son travail s'intègre parfaitement avec celui de l'artiste au point que l'exercice de s'imaginer les traits sans la couleur en devienne presque impossible. Il utilise avec parcimonie l'infinité d'effets spéciaux permis par l'infographie, les réservant à la manifestation de la technologie la plus avancée : par exemple le portail permettant de passer d'un monde à un autre, les armes à décharge d'énergie, les ailes cristallines de Kah-Lee, les hologrammes de Monsieur Slinky et de madame Maia. Cette mise en couleurs participe à donner l'impression d'un reportage dans un monde réel, apportant plus de consistance à chaque élément, habillant les fonds de case où il n'y a que des personnages en train de parler. le lecteur remarque qu'il y a effectivement peut-être plus de passages au cours desquels les dialogues prennent le dessus pour raconter l'histoire, et que l'artiste se focalise alors sur les personnages en plan taille ou en gros plan. Cela devient plus manifeste dans les épisodes 10 & 11, surtout en comparaison des épisodes précédents.

Pour autant, Brian Haberlin ne ménage pas sa peine la plupart du temps. Il représente les tenues vestimentaires dans le détail, avec des particularités bien marquées s'il s'agit des Tayans, des Rans ou des Lumalis. Il reprend l'apparence bien distincte de chaque personnage, établie dans le tome précédent, permettant au lecteur de les identifier au premier coup d'oeil. Il donne une personnalité visuelle aux créatures, que ce soit les thermasaures, ou les géants endormis quelque peu pétrifiés. Il conçoit également des armements particuliers, en faisant attention de représenter comment les Tayans réussissent à manipuler des armes trop grosses pour eux. du point de vue de la narration proprement dite, le lecteur peut se faire une idée très précise des talents de l'artiste avec l'épisode 12 : un numéro à part racontant la rencontre entre Sonata et Treen, dans une histoire sans parole sauf pour la première page, et la dernière case de la dernière page. Il s'agit d'une course-poursuite aérienne avec une phase d'affrontement, à la lisibilité exemplaire, que ce soit pour la progression au-dessus des paysages, ou le déplacement des êtres volants les uns par rapport aux autres.

Le lecteur se demande donc comment la situation va évoluer entre petite communauté des rans installés sur la planète Perdita, celle expansionniste et belliqueuse des Tayans, les conséquences pour le peuple indigène pacifiste des Lumalis, et la nature réelle des géants endormis, autre race extraterrestre présente sur cette planète, et considérés comme des dieux par les Lumalis. La jeune Sonata continue d'être au centre des événements, sans être présente pour chaque scène. Il s'agit bien d'une héroïne avec des objectifs admirables, devant lutter contre la suspicion de ses aînés, et les penchants belliqueux de plusieurs factions. Pour autant, ce n'est pas elle qui accomplit toutes les actions décisives de ces affrontements, et elle ne résout pas tout toute seule. Progressivement, le lecteur découvre que la situation est plus complexe qu'il n'y paraît, que ce soit la nature réelle des Lumalis, ou l'origine des Tayans et des Rans. Tout en restant premier degré, l'intrigue recèle plusieurs surprises qui s'apparentent à des coups de théâtre, surtout parce que le lecteur avait soit pris certains faits pour argent comptant, soit parce que les coscénaristes ne racontent pas en fait une simple histoire d'aventure, même si en apparence c'est le cas. La situation sur la planète Perdita trouve ses racines dans le passé, dans l'histoire de chacune de ces races qui se retrouvent en présence. le récit met en scène le droit des peuples à décider d'eux-mêmes, une problématique complexe au coeur de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, remettant en cause la politique extérieure de bien des nations.

Ce deuxième tome est à la hauteur du premier, que ce soit au niveau de l'intrigue, ou des dessins (avec une petite baisse dans les épisodes 10 & 11 du fait de scènes explicatives). le lecteur retourne donc sur la planète Perdita aux côtés de Sonata pour suivre l'évolution de la cohabitation pacifique ou belliqueuse entre Tayans et Rans, avec les Lumalis pris au milieu, et l'inconnue que représentent les géants endormis. La situation s'avère tout sauf manichéenne, incarnée par les faits et gestes discutables de Korbys.
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Ce tome fait suite à Sonata Volume 1: Valley of the Gods (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2020, coécrits par David Hine et Brian Haberlin, dessinés et encrés par Haberlin, et mis en couleurs par Geirrod van Dyke. Les couvertures principales ont été réalisées par Haberlin, et les couvertures alternatives par Jay Anacleto. Hine & Haberlin ont déjà collaboré sur deux autres titres : Spawn Neo Noir,The Marked Volume 1: Fresh Ink.

Sonata est en train de survoler un désert à dos de Thermasaur, avec son animal familier Skritch derrière elle. Elle a passé la porte qui l'a emmenée de Perdita sur cette planète il y a peu. Elle observe de nombreux cadavres de dieux au sol, sous forme d'ossements. Elle est à la recherche de Treen, un autochtone de la planète Perdita. Elle l'aperçoit enfin : il est crucifié sur une croix en forme de X au milieu du désert. Il la salue d'une voix faible, et rend son dernier soupir après quelques brèves paroles. Sonata ne peut pas croire que les dieux aient laissé ça arriver. Il y a dix jours de cela, un dieu venait de ressusciter Pau sous ses yeux, alors qu'il avait été abattu peu de temps auparavant par Yarl. Plus incroyable encore, le dieu s'était adressé à eux, puis il s'était écroulé perdant connaissance, ou mort, après avoir évoqué le voyage de l'ancien soi vers le nouveau. Dans les terres du Sud, Kantor, le chef des Tayans contemple le vaisseau de Lumani et des géants endormis. Il remercie Korbys de l'y avoir amené. Ses hommes prennent possession des armes à disposition. Korbys prend congé de Kantor et se rend dans sa cabane, tout en discutant avec les deux hologrammes qui flottent autour de sa tête et visible uniquement de lui : Slinky & Madame Maia. Il prend une pelle et se rend un peu plus loin pour aller déterrer un coffret qui contient une seringue remplie d'un mystérieux liquide. À Vestalia, la base des Tayans, Pau arrive sur son thermasaure, avec Sonata derrière lui. Il demande à parler à sa mère : celle-ci les met au courant de la découverte du vaisseau par Kantor, grâce à l'aide de Korbys.

Sonata quitte la base Tayan et retourne au campement de sa propre communauté, les Rans. Elle y est accueillie par son père Braman, le chef qui lui demande ce qu'il est advenu de Pau, le fils de Kantor, le chef de leurs ennemis. Elle indique que Kantor et sa troupe ont réussi à mettre la main sur les armes des dieux, et elle suggère que Braman demande à Matari, la matriarche, de convoquer une assemblée. Celle-ci se tient, et Sonata réexplique tout ce qui s'est passé. Kantor est revenu au camp des Tayans, avec sa troupe et avec les armes. Ces dernières sont distribuées aux soldats pour qu'ils apprennent à s'en servir. La mère de Pau en prend une et l'essaie en abattant un thermasaure, sans se soucier du fait qu'il était chevauché par un Lumani. Korbys a assisté à la scène, mais un soldat le somme de regagner ses quartiers, ceux des serviteurs. Il s'exécute tout en pensant à la manière dont il va utiliser la seringue et son contenu. Dans le village des Lumani, Sondar, l'un d'entre eux, rend compte au chef : les Tayans ont installé leur propre campement, sans rejoindre les Rans, et ils sont en possession des armes de dieux. L'ancien Varah décide que les circonstances dictent le fait qu'il mette en oeuvre l'Ultime Résolution. Il entraîne le soldat Sondar à sa suite et déclenche le mécanisme qui permet de convoquer les anciens dieux.

Le lecteur revient à la fois pour savoir ce qu'il va advenir des deux peuples (Tayan & Ran), si les auteurs en diront plus sur ces mystérieux géants endormis, et bien sûr pour la narration visuelle. L'équipe d'auteurs est identique à celle du premier tome, avec toujours cette approche photoréaliste pour les illustrations. Cette caractéristique se retrouve dès la première page, à commencer par la texture des os blanchis au soleil, quelque peu salis, avec de la mousse les recouvrant par endroit. Ce soin apporté aux textures se retrouve à chaque page sur des éléments diversifiés : le cuir des ailes des thermasaures, l'étoffe du pagne de Treen, l'impression de peau parcheminée et presque fossilisée des géants endormis, les fibres du bois du coffret déterré par Korbys, les roches de la caverne souterraine où Varah emmène Sondar, les torons de la corde avec laquelle Treen est attaché à la croix, la carapace chitineuse d'une créature insectoïde, les cristaux des ailes de Kah-Lee, etc. En fonction de la sensibilité du lecteur, ces textures font sens parce que l'artiste réalise des dessins très descriptifs, ou elles peuvent sembler alourdir les dessins avec une apparence globale un peu chargée. Toutefois, ce choix de représentation est logique avec la volonté de montrer au mieux les personnages et leur environnement, de donner la possibilité au lecteur de les voir comme un reportage factuel, lui permettant de s'y projeter.

Geirrod van Dyke continue de nourrir les dessins encrés avec les couleurs. le dessinateur privilégie les traits très fins pour les contours, avec quelques zones noires pour les cheveux et pour un ombrage partiel. le coloriste utilise une approche naturaliste, jouant sur les nuances d'une teinte pour un élément détouré, afin d'accentuer le relief. Son travail s'intègre parfaitement avec celui de l'artiste au point que l'exercice de s'imaginer les traits sans la couleur en devienne presque impossible. Il utilise avec parcimonie l'infinité d'effets spéciaux permis par l'infographie, les réservant à la manifestation de la technologie la plus avancée : par exemple le portail permettant de passer d'un monde à un autre, les armes à décharge d'énergie, les ailes cristallines de Kah-Lee, les hologrammes de Monsieur Slinky et de madame Maia. Cette mise en couleurs participe à donner l'impression d'un reportage dans un monde réel, apportant plus de consistance à chaque élément, habillant les fonds de case où il n'y a que des personnages en train de parler. le lecteur remarque qu'il y a effectivement peut-être plus de passages au cours desquels les dialogues prennent le dessus pour raconter l'histoire, et que l'artiste se focalise alors sur les personnages en plan taille ou en gros plan. Cela devient plus manifeste dans les épisodes 10 & 11, surtout en comparaison des épisodes précédents.

Pour autant, Brian Haberlin ne ménage pas sa peine la plupart du temps. Il représente les tenues vestimentaires dans le détail, avec des particularités bien marquées s'il s'agit des Tayans, des Rans ou des Lumalis. Il reprend l'apparence bien distincte de chaque personnage, établie dans le tome précédent, permettant au lecteur de les identifier au premier coup d'oeil. Il donne une personnalité visuelle aux créatures, que ce soit les thermasaures, ou les géants endormis quelque peu pétrifiés. Il conçoit également des armements particuliers, en faisant attention de représenter comment les Tayans réussissent à manipuler des armes trop grosses pour eux. du point de vue de la narration proprement dite, le lecteur peut se faire une idée très précise des talents de l'artiste avec l'épisode 12 : un numéro à part racontant la rencontre entre Sonata et Treen, dans une histoire sans parole sauf pour la première page, et la dernière case de la dernière page. Il s'agit d'une course-poursuite aérienne avec une phase d'affrontement, à la lisibilité exemplaire, que ce soit pour la progression au-dessus des paysages, ou le déplacement des êtres volants les uns par rapport aux autres.

Le lecteur se demande donc comment la situation va évoluer entre petite communauté des rans installés sur la planète Perdita, celle expansionniste et belliqueuse des Tayans, les conséquences pour le peuple indigène pacifiste des Lumalis, et la nature réelle des géants endormis, autre race extraterrestre présente sur cette planète, et considérés comme des dieux par les Lumalis. La jeune Sonata continue d'être au centre des événements, sans être présente pour chaque scène. Il s'agit bien d'une héroïne avec des objectifs admirables, devant lutter contre la suspicion de ses aînés, et les penchants belliqueux de plusieurs factions. Pour autant, ce n'est pas elle qui accomplit toutes les actions décisives de ces affrontements, et elle ne résout pas tout toute seule. Progressivement, le lecteur découvre que la situation est plus complexe qu'il n'y paraît, que ce soit la nature réelle des Lumalis, ou l'origine des Tayans et des Rans. Tout en restant premier degré, l'intrigue recèle plusieurs surprises qui s'apparentent à des coups de théâtre, surtout parce que le lecteur avait soit pris certains faits pour argent comptant, soit parce que les coscénaristes ne racontent pas en fait une simple histoire d'aventure, même si en apparence c'est le cas. La situation sur la planète Perdita trouve ses racines dans le passé, dans l'histoire de chacune de ces races qui se retrouvent en présence. le récit met en scène le droit des peuples à décider d'eux-mêmes, une problématique complexe au coeur de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, remettant en cause la politique extérieure de bien des nations.

Ce deuxième tome est à la hauteur du premier, que ce soit au niveau de l'intrigue, ou des dessins (avec une petite baisse dans les épisodes 10 & 11 du fait de scènes explicatives). le lecteur retourne donc sur la planète Perdita aux côtés de Sonata pour suivre l'évolution de la cohabitation pacifique ou belliqueuse entre Tayans et Rans, avec les Lumalis pris au milieu, et l'inconnue que représentent les géants endormis. La situation s'avère tout sauf manichéenne, incarnée par les faits et gestes discutables de Korbys.
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Après un bref descriptif en opposition des uns et des autres en guise de prélude, l'aventure peut reprendre. Les rebelles Tayan ont débarqué au moyen de vaisseaux de guerre, ce qui ne plaît pas aux Lumani. Se sentant trahi par la révélation des armes que tous avaient promis de garder secrète, le sage Varah va proposer d'utiliser la "résolution ultime". Un savoir qui se transmet d'un sage à l'autre. Un signal qui doit être activé quand il n'y a plus d'espoir. Un portail qui mène à LA planète natale… 

"La citadelle" va répondre aux nombreuses questions que le lecteur se posait depuis le premier tome, notamment sur les origines des différents peuples et êtres vivants sur la planète Perdita. Une quête qui réserve de nombreux rebondissements. Un récit illustré à nouveau de main de maître. Il n'y a rien à redire. 

Ce second tome aurait pu être conclu avec une fin ouverte à mon sens. C'était sans compter sur l'envie du trio d'auteurs de continuer l'aventure pour un troisième et dernier récit. 

Ce second album est enrichi comme habituellement par de nombreuses et éblouissantes couvertures. Observez-les bien car l'une d'entre elles réserve une potentielle future surprise. Il y a également deux suppléments. Tout d'abord, un prologue raconte la manière dont Sonata et Treen se sont rencontrés. Ensuite, un interlude qui introduit le personnage de Pau en guise de complément d' information. 

Lu et commenté sur izneo
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